twisted world (Aaren/Kanda)

La nouvelle parvient au Roi de la Carrière alors que le soleil disparaît tranquillement à l’horizon. Contenu pour le moins intéressant : la seconde entrée de la Mine ne serait plus un secret jalousement gardé par une petite poignée des fidèles de Jones ? Le problème, c’est que le contenu du message reste terriblement vague. Bien sûre, pas d’information précise : on se doute bien qu’au vu de son importance, elle ne sera pas gratuite. Quant à celui qui l’a fait parvenir à Diggs, c’est un mystère complet, miner anonyme qui réclame protection du Roi en échange de la révélation. Le deal paraît juste, non ? La possibilité d’un piège ne s’ôte pas de l’esprit pour autant mais, l’opportunité est trop belle pour passer à côté. Une heure et un lieu de rendez-vous, c’est tout ce qu’on laisse au Roi, l’appât est lancé et c’est désormais à lui de décider s’il souhaite prendre le risque et mordre à l’hameçon. Seul. De toute manière, est-ce qu’il risque réellement quelque chose aux abords de la Carrière alors même que ses hommes sont partout ?
La réponse est oui.


Tu ouvres les yeux sur une pièce obscure sans le moindre souvenir de comment tu es arrivé jusqu’ici. Autour de toi, le silence démontre une isolation quasi parfaite vis-à-vis de l’extérieur bien que le manque de luminosité t’empêche de discerner correctement les détails de ce qui t’entoure. Pas de fenêtre mais une porte close, tu n’es pas attaché c’est déjà une bonne nouvelle bien que l’on t’ait visiblement dépouillé de toutes tes armes.
A l’autre bout de la pièce, un grognement se fait entendre, quelqu’un bouge ou… quelque chose ? Malgré les pensées encore embrumées et la nuque douloureuse, la conclusion s’impose aussitôt à toi et vient tirer une sonnette d’alarme quelque part dans ton esprit : tu n’es pas seul. Bonne ou mauvaise nouvelle ? D’ici, tu ne vois rien de plus et, quoi que ce soit là-bas, possible que ça ne t’ait pas encore repéré non plus puisque tu n’as pas encore émis le moindre son. Sans arme, tu es vulnérable mais, et s’il s’agissait de quelqu’un dans la même situation que toi ? De toute manière, tu ne vas certainement pas rester éternellement planqué derrière ce bureau.

Quelques petits trucs pour vous aider à démarrer le rp :

Parmi les innombrables cabanons du “Bûcher” se trouvait celui d’une étrangère. Enfin, plus aussi étrangère puisque cela fait environ trois ans qu’elle y habitait. Mais elle demeurait différente des autres. Venue du Nord, elle a fait un long voyage semait d’embuches pour finir sa longue route solitaire dans le bidonville. Ici, beaucoup l’appelait La Sorcière du Nord, ou encore l’indienne, l’apache, Pocahontas ou tout simplement Kanda car c’était son prénom. Kanda était autrefois professeure d’histoire. Elle était appréciée et respectée par ses élèves et le corps enseignant de son université. Tout ça remontait à des années auparavant, si loin que la femme avait l’impression que c’était la vie de quelqu’un d’autre. Depuis l’épidémie, beaucoup d’événements ont marqué son esprit. Comme on marquait les bêtes au fer rouge, ils ont été gravés dans sa mémoire et même si d’autres événements se produisaient, ils ne pourront pas effacer ces souvenirs-là. Pour survivre dans ce nouveau monde, la canadienne a fait des choses horribles. Des actes qu’elle a tenté d’oublier sans succès et aujourd’hui, elle tente d’expier ses actes par d’autres. Mais, le résultat de sa générosité n’avait pas parfois l’effet escompté comme ce fut le cas ce jour d’août.  

Kanda venait de finir une séance de chamanisme avec un autre carrière où elle questionnait les esprits sur ce dernier et son avenir lorsqu’on frappa à sa porte. « Je ne reçois plus personne ! Revenez demain. » Lança-t-elle sans interrompre son rangement. « Ce n'est pas pour tes tours de passe-passe que je suis là. Ouvre ! » Lui répondit une voix masculine à travers la porte tout en continuant à tambouriner à la porte. Exaspérée, la grande brune se résigna à ouvrir à l’importun qui entra dans son logis. Il donnait l’impression d’avoir des Wendigos à ses trousses. De quoi avait-il peur ? Son comportement interpella Ziio qui se mit aussitôt à être méfiante, non vis-à-vis de l’homme mais de ce qui le mettait dans un état pareil. Elle l’entraîna donc avec lui loin des fenêtres et des portes et se mit à parler à voix basse. Leurs chuchotements étaient tel des murmures du vent, ils devaient se pencher l’un vers l’autre pour pouvoir capter les mots. Cependant, il arrivait que certains mots leur échappaient et l’autre devait se répéter. Ainsi, la chamane comprit que le secret le mieux gardait de la mine n’allait plus être secret longtemps. Un mineur savait où elle se trouvait et il souhaitait voir Aaren Diggs pour lui transmettre l’information directement. De ce fait, une heure et un lieu de rendez-vous avait été fixé. Le mot est passé de main en main et personne ne savait où était le mouchard. Personne à part ce quarries qui se trouvaient en face de Kanda. Il connaissait le mineur et l’avait caché en attendant le rendez-vous. Le temps s’écoulant, la pression est montée et il commençait clairement à avoir peur pour sa propre vie. Il croyait que des personnes venant de la mine le suivait et qu’ils ont déjà cherché à le tuer en l’empoisonnant. Heureusement, il avait senti une odeur étrange mélangée à celle de sa boisson et n’en avait pas bu une goutte. Sa paranoïa était à son comble et il avait besoin de quelqu’un pour veiller à ses fesses. Étrangement, il a pensé à l’indienne d’Amérique, on pas pour ses aptitudes de sorcière ou de guérisseuse mais pour son côté chasseresse. Voilà comment Kanda Lightwood s’était retrouvé impliquer dans cette histoire. Elle faisait office de garde du corps pour son camarade et au mineur jusqu’à l'arrivée du roi de la carrière. Du moins, c’était ce qu’elle espérait. Elle n’avait plus que quelques secondes à tenir avant de pouvoir retourner à ses activités habituelles. Un mouvement sur sa droite attira son attention. Vive comme l’éclair, elle fit face à sa cible, l’arc bandait, prête à laisser filer sa flèche. Ce n’était qu’un pauvre matou qui venait chercher sa pitance.  

Ensuite, c’est le trou noir, la chasseuse de la carrière se réveilla avec une grosse douleur à la tête. Quelqu’un l’avait frappé à l’arrière du crâne pour l’assommer. Elle se trouvait dans une pièce et il fallut quelques minutes pour s’habituer à l’obscurité après la clarté de l’extérieur et à faire disparaître les tâches qui dansaient devant ses yeux. Un grognement se fit entendre devant la femme, elle arrêta de respirer et instinctivement chercha son arc. Sa main se referma sur du vide. Elle chercha alors sa lame mais là encore, elle ne trouva rien. On lui avait retiré ses armes ! Elle vit une forme humanoïde se mouvoir sous ses yeux, puis un grognement se fit à nouveau entendre “Un rôdeur !” Non, c’était le gars de la mine. « Aidez-moi... » Disait-il. Il avait la main posée sur son ventre pour empêcher de perdre plus de sang.  

Spoiler:

Aaren mâchait nerveusement sur un cure-dent, ses dents broyant à moitié le petit bous de bois si bien qu’il ne restait finalement pas grand chose encore à y mâcher. Il n’a parlé de la chose qu’à Suzy, qui n’est même pas une de ses conseillères les plus proches, mais en qui il a toutefois confiance. Un rendez-vous. Avec un informateur de la Mine, qui lui donnerait l’emplacement d’une entrée secrète vers cette même Mine. Ce lieu qu’il convoite tant depuis des années. Il avait eu beau chercher depuis longtemps une possible autre entrée, la Mine étant un lieu vaste avec beaucoup de secrets et de recoins perdus. En vain. Ils avaient déjà trouvé un ou deux trous susceptibles d’accéder à la Mine, mais les grottes étaient tellement vastes qu’ils ne pouvaient pas risquer la vie de ses hommes qui se perdraient, tomberaient aux mains de gardes de la Mine, ou pire y laisseraient la vie en tombant dans une crevasse ou en se perdant. Il avait donc abandonné ses recherches il y a quelques années déjà, comptant davantage sur des espions dans la Mine pour essayer de la faire imploser de l’intérieur. Mais peut-être qu’aujourd’hui était son jour de chance. Même si Suzy restait sceptique et lui aussi, il se disait qu’il ne risquait pas grand chose à se pointer seul à ce rendez-vous aux abords de la Carrière, où bon nombre de gardes traînaient en permanence. Il prit soin de prendre des armes avec lui, un pistolet et une lame cachée sous son pied dans sa chaussure, on n’est jamais trop prudents. Le regard alerte et sa montre en main, il se pointe à l’heure du rendez-vous. Seul. Comme convenu. Mais auquel cas il disparaîtrait trop longtemps, Suzy saurait quoi faire. Elle avait l’influence et la confiance d’Aaren pour pouvoir s’exprimer en son nom et prendre les dispositions pour le retrouver. Mais cela n’arriverait pas… n’est-ce pas ? Aaren n’a pas le temps de se rendre compte que c’est bien calme par ici et qu’il n’y a pas l’ombre d’une personne dans son champ de vision, une douleur le prend subitement et il tombe dans les vapes. A son réveil, tous ses membres sont engourdis, il ressent une vive douleur à la tête et en la grattant, sent un bleu sans pour autant sentir une hémorragie ouverte. Son premier réflexe est d’aller vers sa hanche pour sortir son arme, mais elle n’est pas là. « Putain qu’est-ce que... » il tente de tâter autour de lui dans l’obscurité, sa vision encore floue. Il constate une porte autour de lui avant de voir une ombre devant, une ombre qui ressemble à un être humain. Il se recule alors aussitôt en arrière, son pied gauche se retroussant avant de constater l’absence de sa lame dans sa chaussure également. Il commence à reprendre ses esprits et se lève aussitôt, prêt à se battre avec cette ombre. Toutefois, à la vague de la faible luminosité, il croit reconnaître le visage d’une personne familière.  « Kanda… ? » dit-il à voix basse, plissant les yeux pour essayer de la reconnaître. Le silence est rompu par la voix d’une personne venant d’un autre coin de la pièce. Un grognement qui se mue en une forme de supplication. Il s’approche du bruit, les poings en l’air, prêt à se défendre contre on-ne-sait-quoi, avant de constater un homme à terre, main sur son ventre en sang. Son regard se tourne vers Kanda qu’il voit désormais un peu plus distinctement.  « C’est quoi ce bordel Kanda ? C’est toi qui a fait ça ? Qu’est-ce qu’on fait ici ? » Il en a encore beaucoup des questions comme ça, mais ça ne sert à rien de les poser toutes d’un coup. Il se lève de la pièce, tente d’en tâter les recoins avant de tomber sur une porte, évidemment fermée. « Qui êtes-vous monsieur ? Qui vous a fait ça ? » Il n’a aucune idée de qui est l’homme, ne se doutant à aucun moment donné que cet homme est l’informateur de la Mine et qu’il se retrouve probablement dans un piège. Même s’il commence à comprendre qu’ils sont sacrément mal barrés.

Spoiler:

Focalisée sur le mineur, Kanda n’avait pas remarqué la présence d’une troisième personne dans la pièce. Au premier abord, elle pensa que c’était Charles, son ami qui l’avait mêlé à toute cette histoire. Elle se rappela tout doucement de ses dernières minutes avant le trou noir, ouvrant la marche à cet inconnu et à l’autre carrière, ils se rendaient au point du rendez-vous quand un chat avait déboulé de nulle part. Il avait dans sa gueule un morceau de viande séchée. Au loin, on pouvait entendre une habitante du bidonville vociférer contre le félin. Quand soudainement, on la frappa derrière la tête. Elle sentie une vive douleur à l'endroit de l’impact et vit le sol se rapprochait dangereusement. Ensuite, sa tête heurta le sol et elle perdit connaissance. Elle aurait aimé se remémorer plus de détails de ce moment, mais pour l’heure, elle devait sauver la vie de cet individu qui se vidait de son sang. La chamane se leva avec difficulté, ses membres étaient engourdis. Elle fit deux pas maladroitement, stoppa pour éviter de tomber avant de reprendre son avancé avec plus d’assurance. Elle atteignit le blessé et constata l’ampleur de la blessure. Ce sang, tout ce sang ! Il en avait perdu beaucoup. Son tee-shirt en était imbibé et une flaque commençait à se former en dessous du corps. A se demander depuis combien de temps ils étaient là.  

En rejoignant son patient, en passant tout prêt du second homme dont elle ignorait toujours que ce n’était pas Charles puisque Aaren et lui avait un peu prêt la même carrure. Seulement, la voix de l’homme qui résonna dans la pièce lui parût à la fois étrangère et pourtant si familière. Après avoir vérifié la plaie, Ziio leva les yeux brièvement, juste le temps de comprendre qui était l’homme devant elle. Agacée par les questions du roi de la carrière, l’amérindienne ne se priva pas pour lui répondre froidement. « Mais bien sûr ! Comme si je n’avais rien de mieux à faire que de kidnapper Monsieur et un inconnu. Puis pour qu’on se marre un peu plus, je m’enferme avec et je paume la clef au passage ! Et bien non, ce n’est pas moi ! Et je n’en sais rien où on est. Ni qui nous a fait ça si jamais tu voulais me poser la question. » Tout en parlant, elle enleva rapidement et en essayant de ne pas causer plus de dégâts la veste de l’homme afin de s’en servir pour obstruer la plaie. En manque de moyen, elle ne pouvait pas faire grand-chose à par attendre que le sang coagule ce qui devrait arrêter le saignement. Elle exerçait une certaine pression aussi sur la plaie ce qui arracha des grognements de douleur de la part de l’homme. « Il faut que vous restiez éveillé. » Lui dit-elle avec douceur tout en gardant un œil sur Aaren qui venait de constater que la porte était fermée. Evidement que la porte était fermée ! Mais la question était : Est-ce que quelqu’un allait revenir ou pas ? Si oui, elle et le leader de la carrière pourraient tenter quelque chose contre leurs ravisseurs. Par contre, si le but était de les laisser pourrir dans ce lieu, ils allaient devoir attendre que les autres viennent les chercher.  

Le traître de la mine tenta de répondre à Aaren, dans ses balbutiements, on pouvait entendre un prénom et “seconde porte”. Kanda malgré qu’elle soit la plus proche était obligé de tendre l’oreille pour comprendre. Le mineur n'allait pas survivre s'ils ne trouvaient pas un moyen de sortir et même là, ses chances n'étaient pas meilleur. Avoir un rôdeur dans une pièce clause alors qu'ils étaient désarmés n'était pas une bonne chose pour eux non plus. De plus, Kanda souffrait de claustrophobie depuis l'époque où elle était prisonnière d'un groupe de cinglés. Pour l'instant, ça pouvait aller puisqu'elle se concentré sur sa tâche qui consister à garder le gars en vie. « Il faudrait cautériser sa plaie. Mais pour ça, j'aurais besoin d'un feu. Ou au moins de quoi désinfecter comme de l'alcool ou du bicarbonate de soude. » La première idée n'était pas des meilleurs et la chamane le savait bien. Combien de temps avait-il pour respirer ? Si il y avait une aération, la question ne se poserait pas, mais avec le peu de luminosité dont ils disposaient, difficile à dire.

Aaren rageait et tournait en rond dans cette pièce mal éclairée. Comment avait-il pu être aussi idiot pour tomber dans un pareil piège ? Il n’avait aucune idée de l’heure ou du moment de la journée. Combien de temps était-il resté inconscient ? Avait-il été drogué en plus d’avoir été probablement assommé ? Peut-être que cela faisait plusieurs jours… Il ne voulait pas se lancer dans une spirale et continuait de secouer la poignée de la porte fermée, espérant magiquement qu’il allait l’ouvrir au bout de la dixième fois. Il se retourna vers Kanda qui lui avait répondu sèchement. « Excuse-moi de te poser des questions et d’essayer de comprendre ce qu’il se passe, tu me parles pas sur ce ton compris ? » Ce n’est pas parce qu’ils étaient dans une situation mystérieusement bizarre et dangereuse qu’elle devait se permettre ce genre d’écarts. Il fallait garder la tête froide. Revenir en arrière. Sur leurs pas. « Qu’est-ce que tu faisais avant d’atterrir ici ? Moi j’avais rendez-vous avec un mineur… un informateur de notre cause. » Peut-être que c’était le lien qui les unissait. Ou peut-être que c’était l’oeuvre d’un psychopathe qui voulait s’amuser avec les deux premiers venus. Après tout, Erin lui avait bien parlé d’un tireur fou solitaire lorsqu’elle était dans les bois. Des tarés, il y en a partout. Mais quel que soient l’auteur ou les auteurs de ce kidnapping, ils ne savaient pas dans quoi ils s’embarquaient en prenant Aaren. Des gens étaient probablement en train de le chercher, il y avait peut-être des témoins de la scène. « On va venir nous chercher c’est sûr, je ne peux pas simplement disparaître comme ça. » dit-il à voix haute, se rendant bien compte qu’il pouvait paraître assez narcissique, mais c’était pour tenter de se rassurer et éventuellement les personnes avec lesquelles il était enfermé. Pendant que Kanda restait auprès de l’homme blessé qui tentait vaguement de dire quelque chose d’incompréhensible, Aaren continuait à faire le tour de la pièce. Le sombre et le calme complet de la pièce en dehors des halètements de l’homme blessé étaient extrêmement angoissants pour le Roi de la Carrière. Il avait peur d’ouvrir les yeux, il avait peur de les fermer également. Dans un coin de la pièce, son pied tapa quelque chose qui fit un bruit métallique. Il se baissa rapidement et tâta le sol sombre. Bientôt, il parvint à mettre la main sur sa lame fétiche, celle qui était planquée dans sa chaussure. Pas moyen de mettre la main sur son pistolet en revanche. Il revint vers Kanda qui cherchait quelque chose pour cautériser la plaie. « J’ai un briquet et cette lame. Pour un désinfectant on repassera en revanche. Je ne pense pas que cette salle très luxueuse comporte du bicarbonate de soude… » se permit-il de dire en observant autour de lui la pièce complètement insonorisée et bien vide. Il s’accroupit à côté de l’homme blessé. Celui-ci demanda à Aaren de se rapprocher. « Je… je… suis… le mineur. » finit-il par bégayer entre deux râles. Aaren ouvrit grand les yeux se reculant un peu. Aaren soutint la tête du Mineur tombante d’une main pour attraper son regard. « Tu sais qui a fait ça ? Est-ce que c’était un piège ? Qui t’as poignardé ? » Encore une fois, Aaren pose probablement trop de questions et le mineur finit par tourner de l’oeil et tomber dans les pommes. Aaren lui donna des petites claques pour le réveiller mais l’homme restait inconscient. « Putain, il va nous lâcher, vas-y cautérise ou je-ne-sais quoi, c’est lui l’informateur de la Mine que je devais voir, il est le seul à pouvoir nous sortir de là ! » Sa voix grondait, inquiet à l’idée de rester enfermé ici pour toujours ou être la victime d’un jeu macabre comme on pouvait le voir dans les classiques films d’horreur d’antan. Sauf que là, c’était une potentielle réalité.  

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