Sujet commun : thriller night

survit depuis le : 15/04/2016

Sujet commun : thriller night

« And no one’s gonna save you
From the beast about to strike »

Printemps 1983. Putain de grosse baraque, vous savez pas exactement ce que vous êtes venus foutre ici. Amis d’un ami d’un ami d’un gosse de riche qui vous a invité dans cette fichue villa, pas forcément laissé le choix, vanté la fête du siècle and here you are, jardin immense au design sophistiqué, piscine remplie des éclats de rire de ceux qui s’y font bousculer plus ou moins volontairement, grandes pièces lumineuses où tout semble affreusement trop cher. L’alcool coule à flot, la bouffe garnit les tables, another one bites the dust se balance à fond dans les enceintes et bon, on se dit que l’ambiance est plutôt bonne. Dans le pire des cas, ce sera toujours un repas gratuit et il y a plus qu’assez de pièces pour se retrancher si on ne veut subir ni le bruit ni les gens. La fête bat son plein et les heures passent, plus ou moins appréciables selon l’état d’ivresse de chacun. Attirés par le bruit, d’autres personnes s’invitent à la fête mais il y a au final bien trop de monde, et de bruit, pour prêter attention aux nouveaux venus. Longtemps que qui que ce soit a cessé de surveiller les grilles grandes ouvertes sur la rue.
Personne n’entend vraiment le premier cri, noyé dans la musique et les rires. Première victime, pauvre fille qui crève dans l’indifférence générale. En fait, les minutes sont incroyablement longues avant que quiconque ne commence à réaliser le problème. L’alcool qui trouble la vision et les réflexions, l’ambiance tourbillonnante, la nuit cachant certains détails… certains rigolent d’abord du faux sang et l’on hausse un sourcil dubitatif devant la lubie de venir costumé – et des goûts douteux. Mais, globalement, c’est tellement absurde que l’on préfère encore aller s’amuser ailleurs.
Puis quelqu’un se fait – littéralement – bouffer la face devant vous. C’est à peu près à ce moment là que les choses cessent de devenir drôles et que la réalité de la situation vous frappe en plein visage – mais c’est toujours moins douloureux que le trou dans la joue de votre voisin d’en face qui hurle à pleins poumons.

Pas besoin d’avoir regardé Night of the Living Dead, ni ce qui s’est produit dans la même veine par la suite, pour se faire une vague idée de ce à quoi devrait ressembler un mort vivant. Sauf qu’ici ce n’est ni un film, ni un spectacle, ni même une foire ou une putain de soirée costumée. Celui qui se tient devant vous, sagement occupé à grignoter un morceau de votre pote, il est foutrement réel. Et il n’est pas seul. Encore faudra faire la différence entre les rires et les cris, ceux qui dansent et ceux qui attaquent.
Très localisé, le premier mouvement de panique se voit cependant rapidement étouffé dans la foule disparate et les animations festives. Certains ne doutent encore de rien quand d’autres commencent déjà à comprendre l’horreur de ce qui est doucement en train d’arriver. Des vies sont en jeux. La vôtre aussi, où que vous soyez.

quelques petites règles ✻
- Pas vraiment de consignes précises, le but étant avant tout de s’amuser un peu. Vous pouvez relire le sujet explicatif qui se tient sagement à votre disposition ici.
- Vous avez à peu près toutes les libertés alors on ne vous demandera qu’une chose : conservez vos personnages. Pas de genderbend ou autre délire dans le genre, mais rien ne vous empêche en revanche de les rajeunir si vous les estimez trop vieux pour profiter de ce sujet commun (n’oubliez pas en revanche de le préciser en HRP quelque part, que les autres puissent savoir de quoi il retourne).
- Tout le monde peut participer. Si vous ne vous projetez pas dans la fête, rien n'empêche de trouver une autre raison justifiant la présence de votre personnage dans les parages (flics, livreur de pizza, etc.).
- Vous pouvez mourir si vous le souhaitez. Après tout, c’est une réalité alternative. Ou peut-être que c'est le meujeu qui se chargera de vous tuer si l'envie l'en prend. Who knows.
- Comme pour tout sujet commun qui se respecte, on vous demandera de ne pas dépasser les 400 mots afin de favoriser un déroulement dynamique et qu’on ne s’y emmêle pas les pinceaux. Si vous mentionnez un personnage joué sur le forum, merci de placer son nom entre les balises suivantes ; il n’y a pas de clans dans ce rp mais cela permettra à tout le monde de mieux s’y retrouver.

Code:: <cri></cri>
<oly></oly>
<ham></ham>
<qua></qua>

- Have fun. C’est la fête, et aussi le début de l’apocalypse. Mais les deux ne sont pas incompatibles pour autant !
Sujet commun : thriller night 35130914

Invité

SALLE DE BAIN, 1ER ÉTAGE

La soirée commençait plutôt bien. Enfin, commencer n’était pas le bon terme pour Idyl qui l’avait déjà bien entamée. Quand la plupart terminaient sagement leur deuxième verre ou troisième, elle était déjà là dans les toilettes. Une main plaquée contre le mur, l’autre contre son front, à essayer d'estimer à quel point ça tanguait, mais surtout, à se dire que cette salle de bain faisait deux fois la taille de sa chambre. Elle décida de tenter sa chance, et tituba légèrement jusqu'à sa cible.

Trop de cul sec tuait le cul sec, et si elle voulait continuer de profiter de cette soirée et des verres qu’on allait lui offrir, elle allait devoir faire ce qu’elle avait à faire pour que le show continue. Parce que le show devait continuer. C’est donc presque de manière cérémonielle qu’elle s’agenouilla face au trône en tirant ses cheveux en arrière. Elle prit une courte inspiration. Puis une longue expiration. Enfin prête, elle put entreprendre en toute classe de se faire vomir. Elle regretta très vite sa décision, alors que le goût rance de sa bile lui s’imprégnait dans sa bouche. Fuck it. Elle tira la chasse, tourna la tête, posa son regard sur le magnifique évier, entreprit d’aller rincer sa bouche alors que les cris redoublaient, là dehors. Bordel... La fête semblait atteindre un pic d’intensité, et elle ratait ça.

Ne parvenant pas à se débarasser de ce goût atroce, elle décida de prendre les choses en main, et de fouiller les tiroirs de cette maison qui ne lui appartenait pas. Elle était déjà assez éméchée pour en avoir rien à foutre. De toute façon, la porte était verrouillée. Ou peut-être pas en fait. M’enfin, s’ils étaient assez riche pour avoir une baraque comme ça, ils allaient pas pleurer pour une brosse à dent neuve. Elle trouva assez vite le saint-graal qui allait la délivrer. Elle haussa les épaules, et s’empressa de la déballer, d’y mettre du dentifrice et de frotter pour se débarasser de ce goût abominable. Elle entendait des bruits dans le couloir, de pas, des discussions. Elle tourna la tête vers la porte, continuant de brosser tranquillement, s’approchant pour s’assurer que c’était bien verrouillée. Ce qui n’était visiblement pas le cas, vu la position du mécanisme.

Wesh:

survit depuis le : 25/10/2017

SALLE DE BAIN, 1ER ÉTAGE
Tu aimes ce genre de soirée, ce genre de soirées qui sont ton quotidien depuis l’enfance. Stupre, alcool, démesure, décadence, laissons les domestiques nettoyer les restes de vomis au sol tandis qu’on part la tête haute. Des gosses de riches, la haute société à dépouiller pendant qu’ils se laissent abuser par ton joli sourire, tes robes de princesse, ton époux-trophée trop bien pour eux. C’était ton monde. Les paillettes et les dollars, les diamants et surtout les carafes d’alcool luxueux, dont le liquide coûtait aussi cher que le cristal qui l’enveloppait. Ta robe rose pâle, rose poudrée comme dit ton époux que tu n’écoutes jamais que d’une oreille, traîne au sol, les froufrous d’organza contrastant avec ta peau noire et le cigare qui fume au bout de tes doigts. Tu roules des yeux entendant crier au-dehors, mais tandis que toutes les têtes se tournent vers l’animation piscine, tes doigts s’enroulent autour du col sacré d’une bouteille de whisky. Il t’as déjà repris trois verres des mains ce soir. Il te juge et cela te donne l’envie de lui faire bouffer le buffet à argenterie en plein milieu des festivités.

Ta bouteille dissimulée dans les plis de ta robe, tu grimpes l’escalier sans te préoccuper du reste. Tu as la migraine, tu as besoin de boire, le désir unique pulsant à ta tempe. Monomaniaque, le monde pourrait bien s’écrouler en apocalypse que tu continuerais à siffler ta bouteille. Tu connais par cœur l’emplacement des salles de bain de tous tes « amis ». Il faut bien ça pour vomir, il faut bien ça pour te cacher. Paraît que boire dans la chambre des hôtes c’est de mauvais goût.

Tu actionnes la poignée et rentre sans te soucier de qui est à l’intérieur. Appuyée contre la porte tu la verrouilles d’une main experte, et entame la descente de la bouteille du même mouvement. Ton œil capte Idyl au bout de cinq gorgées et tu te contentes de lever ta main, comme pour quémander le silence ou d’attendre cinq minutes. Tu continues à boire jusqu’à ce que la moitié de la bouteille soit dans tes glandes d’ivrognes. Puis, sans façon, tu refermes le couvercle puante des chiottes infestés, et tu t’y assoit comme une reine pour prendre une bouffée à ton cigare. Ta tête te tourne de la plus mélodieuse des façons alors que tu fixes Idyl en silence. C'est les plus gênés qui s'en vont comme on dit.

intox:

survit depuis le : 14/10/2016

Terrasse/Balcon
Est-ce que c’est mal pour un dealer de drogue d’avoir un aspect préféré dans son job ? Clairement ce que Basé préférait le moins c’était de donner de la drogue à des gamins paumés, de l’âge de Jaime , qui reviendraient le supplier en manque et en larmes deux jours plus tard. Faire payer au prix de l'or de la coke à des richards qui n'avaient jamais eu faim de leur vie, c’était autre chose. Ils méritaient leurs vomis et leurs overdoses. Sa mère disait du blond qu’il n’avait pas une once de méchanceté dans le corps mais elle n’avait pas vu la façon féroce dont il regardait ses clients de velours. Se faire de l'argent sur leur espérance de vie ravivant la rancune de classe dans le Ferguson. On ne peut pas demander à un chien de lécher la main qui le bat. Le chien étant la société dans la présente métaphore, Basé n’avait rien contre les chiens, en dehors du fait qu’il devait régulièrement les refuser un à ses frères et sœurs de la part de leur mère.
Barbe bien taillée, t-shirt blanc, crâne aux trois quarts rasé dont la tresse retombe dans le haut de son dos, Basé traverse la foule et capté les regards de connivence. Habitués ou amis d’habitués, c’est avec la même furtivité que cela s’échange. Poignée de dollars contre petit sac transparent. La poudre blanche se voit sur les tables déjà, mais dans les mains de Bass le sachet disparait comme un tour de passe-passe.

Il sort sur la terrasse pour allumer sa cigarette, et y reste un instant, savourant la nicotine, adossé au mur. Il se redresse avec un soupire en voyant un autre fumeur le rejoindre ; « - Hey toi… » La proposition suave meurt sur ses lèvres, alors qu'il a déjà la main dans la poche de son jean. Bass est pris d’un frisson en voyant à quelques mètres un de ses clients réguliers en train de manger un invité… il ne bouge pas et sifflé simplement. « - Nathan tu fais chier…» Il a entendu d’autres dealers parler de conneries du genre. Il y croyait pas. L’heure de foutre le camp a sonné avant les flics mais Bass recule maladroitement, l’estomac en vrac.

Spoiler:

Invité

A l'extérieur de la salle de bains, 1er étage

Silver a encore disparu dans la foule et Rayna a mal aux yeux à force de les rouler vers le ciel. Ce vaurien a peut-être réussi à les faire inviter à cette soirée, mais il en profite aussi pour s'éclipser à la première occasion. Elle est agacée, la Mexicaine. Au début de leur mariage, il ne manquait pas de la présenter à tout le monde, sa belle femme trophée aux formes généreuses. Maintenant, au bout de deux ans, il préférait l'abandonner là pour essayer d'aller courtiser des producteurs à la recherche de financement. Et elle, elle est fatiguée de surveiller un homme de 37 ans. "Il ferait mieux de pas me tromper ce salaud." Elle assène en descendant son shot de tequila aussi généreux que son décolleté dans lequel s'était perdu le regard du barman. "Sinon il va voir ce que je vais lui faire en rentrant à la maison." La dernière fois qu'elle l'avait surpris à faire du charme à une autre femme, elle lui avait brisé une bouteille sur le crâne. Et avait-il déjà oublié la fois où il s'était retrouvé avec une arme sous le nez ? La violence qu'il est capable d'éveiller chez elle est dévastatrice. "Bon je vais aller le chercher." Et s'il a le malheur d'être en train de parler à une perruche moins jolie qu'elle, elle n'hésiterait pas à lui arracher les cheveux par poignées. C'était tellement plus simple de les attraper avec ces coiffures laquées et volumineuses. "Qu'est-ce qui va pas avec les cheveux des américains ?" Peste-t-elle en espagnol quand une femme lui fout son résidu de franges des années 70 sous le nez. Et la malheureuse lui tombe dans les bras en sanglot.

Dans la pénombre de la fête, Rayna ne distingue pas tout de suite ce qui lui arrive mais les rayons d'un stoboscope finissent par éclairer la robe de la jeune femme, toute tâchée de sang. "Dios mio !" Et la Mexicaine repousse aussitôt la victime pour s'enfuir au plus vite. Tout ce à quoi elle pense c'est qu'ils l'ont retrouvé. Les enfants de Vicente, prêts à la faire tomber pour la mort du père qu'ils avaient assassiné eux-mêmes. Pour ce genre de situation, elle a toujours un pistolet dans son sac. Merci le second amendement.
Paniquée, elle grimpe aux escaliers et s'enfonce dans un couloir, sans savoir où elle va et elle finit par tenter d'ouvrir la première porte qu'elle trouve, en vain. Elle tambourine à en perdre haleine en espérant que les occupants de l'autre côté ne soient pas en train de forniquer et qu'ils lui ouvrent.

Spoiler:

survit depuis le : 13/08/2017

Porte d'entrée

Mieux valait être sourd que d’entendre les conneries de Rick sur les sales gays feignants qui préféraient s’inventer des maladies imaginaires au lieu de servir leur pays alors que lui s’était pris trois balles et deux accusations pour coups et blessures avant d'accepter d'être cantonnés au bureau. Les médecins disaient que on ne pouvait pas désactiver une surdité psychologique juste en le voulant très fort. Watt le voulait très fort. Il était entré chez les flics pour sauver la veuve et l'orphelin et travailler avec son chien. Le chien avait explosé et il recopiait la paperasse des copains au propre. Lorsque l’appel pour tapage nocturne est transféré au central nocturne désert, il attrape automatiquement son arme de service dans le tiroir et siffle un chien qui n’existe plus. « - T'es sourd, tu peux pas y aller » geint l’autre en le voyant se lever. « - Toi tes un vieux connard qui attend de crever » Réplique Watt sans sourciller en claquant la porte derrière lui.
C’était pas malin de partir seul. Mais il n’avait plus de partenaire ni de chien depuis qu’on l’avait remisé au placard à balai sans pouvoir le virer. Mais il lisait bien sur les lèvres maintenant, et de toute façon on allait rien lui dire de surprenant. Il fallait juste prendre la grosse voix pour que les ivrognes vomissent à l’intérieur et qui le baissent la musique. Aucune idée de quand la patrouille rentrerait et il devenait fou au poste : il y allait, on s’en bat les couilles.
Ils ont laissé la grille ouverte évidemment et Wyatt gare la voiture de fonction dans l’allée de gravier. Il descend le pas lourd pour grimper quatre à quatre les marchés du perron. Il envoie toute sa frustration dans les trois coups assénés à la porte. « - Police ! Ouvrez ! » Il n’entend rien à l’intérieur évidemment. Mais son œil capte un mouvement dans le jardin sur le côté et il interpelle l’homme saoul avec tout le zèle du type qui a pas pu sortir sur le terrain depuis des semaines. « - Monsieur, rentrez à l’intérieur son vous plait. » Une main sur son arme, il prend le ton autoritaire convenu, un bras tendu vers la silhouette vacillante, tordue une épaule plus basse que l’autre, en attendant qu’on lui ouvre. Wyatt n’entend pas le râle inhumain et mort qui passe de la bouche entrouverte du rôdeur.

Spoiler:

survit depuis le : 26/10/2016

Balcon/terrasse

« Non merci, je ne fume pas. » Malini lui offre un sourire plat alors que son vis-à-vis hausse les épaules et se laisse à nouveau absorber par son monologue. Qu'est-ce qu'il a dit qu'il était déjà ? Adjoint du procureur ou une connerie du genre. La jeune femme a arrêté d'écouter ce qu'il déblatère depuis un moment déjà. Mais elle est habituée à écouter les hommes débattre de leurs propres idées comme s'ils étaient vraiment intéressants : un hochement de tête bien placé, un haussement de sourcil faussement impressionné et son « sourire de miss » comme sa sœur le dit. Et elle sait aussi bien les écouter qu'elle ne sait les repousser : dans deux minutes, elle prétendrait devoir trouver une ligne téléphonique pour appeler sa babysitter afin avoir des nouvelles de sa fille. Un mensonge, puisque Nisha était en vacances à Coosada. Il ouvrirait alors de grands yeux, penauds, et découvrirait que la petite mannequin de la vingtaine qu'ils essayaient de glisser dans leur lit était déjà bardée des responsabilités qu'ils tentent de fuir depuis des années.
Alors elle se perd dans ses pensées alors que ses lèvres traînent dans le champagne. C'était son agent qui l'avait convaincue de venir à cette soirée, parce qu'il fallait absolument qu'elle surfe sur la vague du scandale de Miss USA pour faire briller des mirettes et décrocher des contrats. Et ça passait malheureusement par faire des contacts avec les types imbuvables de la haute société. Elle aurait préféré passer une soirée tranquille chez sa mère plutôt que se farcir cette combinaison d'un blanc immaculé – et peut-être légèrement trop transparent – qu'elle avait peur de tâcher au moindre pas.

Et alors qu'elle s'apprête à sortir son excuse, la conversation est avortée par deux mains qui accrochent son interlocuteur et le tirent en arrière. Malini, elle ne comprend absolument pas ce qui se passe jusqu'à ce qu'un cri d'agonie lui indique que les deux en questions se sont complétées d'une père de deux qui ont arraché la carotide de l'adjoint au procureur. Son propre cri d'horreur est coincé dans sa gorge alors qu'elle se retrouve éclaboussée de sang. Le rouge éclipse immédiatement le blanc et elle reste quelques secondes immobile, horrifiée, avant d'être électrisée par l'adrénaline. Derrière elle, la rambarde du balcon lui mange le dos et l'empêche de s'échapper. Pour fuir, elle doit contourner la scène surréaliste et retourner à l'intérieur. Prise d'un réflexe des bagarres de bar de 2h du matin qu'elle devait calmer quand elle était serveuse, elle s'empare de la chaise à côté d'elle et l'utilise pour repousser la créature en plein festin et sa victime. Quand elle parvient à faire le tour, elle abat la chaise de toutes ses forces sur les deux corps qui s'effondrent alors. Elle ne veut pas voir derrière elle ce qui se passe alors elle poursuit son chemin vers la porte d'entrée. Dans sa précipitation, elle bouscule un grand blond qui observait la scène. « Faut pas rester là ! »

Spoiler:

Invité

à l'extérieur de la salle de bain, 1er étage

Ces deux bouteilles soigneusement chipées dans le bar des propriétaires de la maison, une dans chaque main, Lenny s’éloigna du bar pour retrouver ses amis. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour tenter de les retrouver parmi les gens qui se dandinaient sur la musique et parlaient fort ㅡ mais pas de traces d’eux. Elle haussa les épaules et décida de se faufiler vers le perron pour prendre un peu l’air et profiter de ses bouteilles dérobées. « Pardon. Oups. » Elle joua des coudes pour se frayer un passage vers l’extérieur.
Alors qu’elle s’approchait de la porte d’entrée pour profiter d’un moment de tranquillité, elle s’arrêta net. Police ? Ca ne sentait pas bon pour eux ; Lenny fit immédiatement demi-tour avant même d’avoir mis un pied à l’extérieur. De toute façon, de ce qu’elle entendait le policer était déjà bien occupée pour se soucier d’elle. Tant mieux ! Elle longea le couloir qui menait à l’escalier pour aller se réfugier à l’étage ; esquivant au passage un mec qui lui, visiblement, était pressé de sortir. « C’est bon, y’a pas le feu, on se calme ! » Il avait sûrement bu trop et trop vite. Elle n’aimerait pas être le propriétaire de la maison qui allait devoir nettoyer les dégâts le lendemain.

Lenny monta les escaliers quatre à quatre et une fois à l’étage, chercha une pièce où elle pourrait s’asseoir avant de repartir à la recherche de ses amis. Finalement, son regard fut immédiatement attirée par une silhouette dont elle s’approcha immédiatement. « Oh là, eh, t’as vu la mort ou quoi ? » S’adressa-t-elle en riant à (rayna) celle qui tambourinait à la porte de la salle de bain, tout en s’appuyant contre le mur. « C’est mieux de demander gentiment, regarde. » Lenny s’approcha un peu de la porte. « Hey, soyez sympas, ouvrez, j’ai deux bouteilles avec moi ? » lança-t-elle aux occupants qui monopolisaient visiblement les toilettes. Lenny adressa un sourire à Rayna alors qu’elles patientaient. « T’en veux, d’ailleurs ? »

Spoiler:

Invité

SALLE DE BAIN, 1ER ÉTAGE

Quand la porte s'ouvrit, Idyl s'arrêta pour ensuite hausser ses sourcils. Sur son visage, dont les joues étaient gonflées par sa bouche pleine de dentifrice, il était facile d'y lire de la perplexité. Elle était trop pompette pour se poser plus de questions que ça. Le geste de l'autre lui suffit, et, alors que cette dernière s'empressa de de prendre place sur le trône. Elle la dévisagea un instant, le regard vide, avant d'aller cracher le dentifrice dans l'évier. Elle se rinça la bouche, la brosse à dent, et recommença toute l'opération pour se débarrasser complètement de ce goût de vomi abominable.

Mais, alors qu'elle était en train de frotter, la bouche toujours pleine, elle entendit quelqu'un taper à la porte. Sans jeter ne serait-ce un regard à l'autre, elle se contenta d'ignorer les battements, mais finit par se tourner une voix féminine annonça qu'elle apportait de l'alcool. Une fois devant, elle resta là un instant et immobile, à l'exception de son bras qui continuait de s'agiter pour brosser sa dentition. Elle était dans des chiottes, ou dans un moulin au final ? Bah. Qu'importait. Elle allait avoir de l'alcool gratos, sans même avoir à bouger son cul. Va pour la contre-soirée dans la salle de bain. Elle posa sa main sur le mécanisme de verrou, et tourna d'un geste sec ce dernier qui produisit un bruit mécanique caractéristique avant de faire demi-tour vers l'évier sans se soucier de qui allait rentrer.

survit depuis le : 25/10/2017

Salle de bain, 1er étage

Tu as bu, tu encaisses, tu digères, alors tu peux bien ignorer la personne stupide qui tambourine à la porte. Une envie présente ? Y a cinq autres chiottes à cet étage, cherche un peu crétine. Tu roules des yeux avant de clore les paupières et t’attendre que ça passe, une nouvelle gorgée d’ambroisie moderne, au coin des lèvres. Vos gueules. Tu entends pas mal de bordel venu d’en bas, qui domine la musique et cela augmente ta migraine. Il va te falloir une autre bouteille. Au bout d’un moment, comme l’intrus continue et l’autre fille se brosse les dents, tu lances à la volée : « - On ne vous a jamais dit que c’était malpoli de presser les gens aux petits coins ? » Ton de charretier indécent pour la robe rose, la dentelle pâle, le rouge à lèvre scintillant.

Contrairement à Idyl, tu passes la marche arrière et retourne à la porte qui s’ouvre. Tu t’appuies sur le chambranle pour faire rempart de ton corps et contemple de haut en bas les deux filles de l’autre côté. Une jolie garce hispanique et une jolie hispanique un peu moins garce. Deux bouteilles. Cela coche beaucoup de cases dans tes cercles d’intérêts. Tu t’écartes un peu et tu souris, avenante en diable. « - Droit de péage s’il vous plaît ? » Ta voix prend des accents de ritournelle pour enfants, mélodieuse, et tu tends la main d’un geste trop gracieux pour ta personnalité. Avant de te rendre compte qu’entre cigare et bouteille, tes menottes sont déjà prises.
Qu’à cela ne tienne, tu poses prudemment la bouteille sur le meuble de la salle de bain, dans ton champ de vision, ton cigare au coin des lèvres à nouveau et tu verrouilles la porte à clef. Quatre c’est assez, et tu entends déjà des pas remonter dans l’escalier. En te retournant, tu adresses un signe du menton à Idyl presque désobligeante même si ce n’est pas l’intention ; les ivrognes ont souvent ce genre de défaut vis-à-vis de leur entourage « - Pas après t’être brossée les dents. ». Avant que ton regard ambré comme tes liqueurs ne s’alllume, curieux, vers les deux nouvelles.

Invité

Stranger things, le remake

rez-de-chaussée, salon puis entrée
Un ami d'un ami d'un garçon qu'elle voulait impressionner... Assise dans le canapé, elle contemple la stupidité de ses choix quand elle constate l'indifférence totale dudit garçon à son égard, et pour la première fois, souhaiterait que le fond de liquide dans son verre en plastique n'ai ni le goût ni la couleur du jus de pomme ; et d'ailleurs, qu'il tende plutôt vers quelque mixture vaguement alcoolisée capable de lui faire passer ses inclinaisons naissantes envers ce crétin de joueur de foot... Elle soupire, ses joues rougies et un peu humides (c'est la fatigue, le bruit, l'ennui) et part timidement à la recherche de quelque boisson un peu plus forte. Quand elle arrive à une table où trône une demi douzaines de bouteilles, elle pose son verre, resserre dans ses cheveux le chouchou jaune et vert et s'apprête à se servir malgré la loi qui lui interdit toute consommation d'alcool dans l'état du Texas avant ses vingt-et-un ans. Trois coûts envoyés dans la porte l'arrêtent nette. La Police. Quel timing.

Un simple coup d’œil lui assure qu'elle est la fille la plus proche de la porte d'entrée. Avec l'appréhension dans le ventre, elle se dirige donc vers cette grande porte bordée de briques de verre opaque, lisse la jupe de son uniforme de cheerleader et appuie sur la clenche. « Monsieur l'Officier ? » Le regard triste et las fixe le policier avant de ne dévier légèrement, sur cette silhouette bancale qui s'élance vers eux. Ses yeux verts s'agrandissent brusquement quand elle discerne dans la lumière tiède de l'applique au mur le sang abondant qui macule le cou de Beverley, la cheerleader en chef. « Oh mon dieu... » elle murmure sous sa main pâlotte. Elle est prête à pousser le policier pour porter secours à son amie, mais une deuxième silhouette la rejoint. Beverly s'écroule, l'homme si s'en est un la surplombe et s'agite comme un animal. « Faites quelque chose ! » Danielle s'écrie, prise de panique, une main sur l'épaule de Wyatt, l'autre tendue vers la scène.

Spoiler:

survit depuis le : 18/02/2017

salon puis entrée

Il ne se souvenait plus vraiment dans quelle ville ils étaient, s’ils avaient enfin atteint la côte ou s’ils traînaient encore dans le continent, ce qu’il savait, c’était que les gars avaient réussi à se faire inviter à une soirée beaucoup trop chic pour eux, et Beckett n’avait pas vraiment cherché à savoir comment qu’il se trouvait déjà dans le salon à vider des boissons sans queue ni-tête, le barman échoué ici étant infiniment plus au courant de la mixologie que les tenants de bars à pochtrons qu’il hantait habituellement. Déjà trop d’alcool dans le sang, les paumés avec lesquels il était arrivé déjà perdu dans la foule, sans doute en train de racler la poudre blanche des tables pour s’en faire saigner les narines, Beckett naviguait seul entre les filles, à la recherche de quelque chose à lever pour ce soir. Ce n’était pas vraiment charmant à dire, pourtant c’était bien pour ça qu’il était venu. Il y avait de tout, plutôt à son goût, le problème dans une baraque comme celle-ci, c’était qu’il passait plutôt inaperçu, trop ordinaire peut-être, pas assez friqué, pas assez dépareillé non plus, il était ce type comme un autre perdu avec les autres types comme les autres, pas assez intéressant pour les filles comme les autres. Puis il y avait les gamines qui ne devraient pas être ici, bien trop jeunes, encore en tenu de cheerleader, en tout cas c’est ce qu’il devinait, il avait échappé les bancs de l’école bien avant qu’on permette aux filles de s’habiller aussi court pour jouer avec des pompons, ou peut-être alors – sûrement – qu’il n’était juste plus dans le coup. Il était encore à surveiller la gamine à la queue de cheval (Dagni) avec l’inquiétude des grands frères de voir leur petite sœur traîner parmi les loubards quand elle s’approcha de la porte pour l’ouvrir. La police. Super. Bien sûr que cette soirée était trop bruyante, et lui, peut-être un peu trop saoul. Pourtant quelque chose n’allait pas, dans cette scène, une panique de la part de la petite, du policier. Une main tendue et un éclat de voix qui le précipitèrent à la porte d’entrée, pour lui aussi, observer la scène sanglante d’une autre gamine en train de… de… Se faire dévorer par un mec pas claire ? Il en reprit une gorgée, les yeux rivés sur la scène, pour être sûr de ne pas rêver éveillé, mais sa langue était anesthésié par l’ivresse, et il ne pouvait que se contenter d’un « bah putain » trop alcoolisé. Première fois qu'il voyait ça. Et il avait l'impression d'en avoir vu, des trucs. Il aurait pu penser à sortir son canif de sa poche et aller planter l’autre dans les reins, policier présent ou non, si ça avait été une autre agression d’un ivrogne un peu pervers, mais il pouvait bien voir ses dents se planter dans la gorge pour en arracher des lambeaux de viande. C’était un coup à en attraper la rage, de se mêler de ce truc là, et il n'était plus trop sûr d'être vacciné contre ce genre de maladie là.

Spoiler:

survit depuis le : 13/08/2017

Entrée & extérieur
C’est une gamine qui lui ouvre la porte et si son regard s’attarde sur la mini-jupe et les jambes minces, c’est plutôt pour tenter de discerner si la brunette est en âge de boire et de consommer quoi qu’il se passe derrière les portes. Il pourrait la foutre sur son épaule et partir en courant putain, épaisse comme elle, rajeunie encore par sa tenue de cheearleader. Il y a du jugement dans son regard surpris, avant qu’il ne saisisse la peur dans ses yeux. Les paroles de Dagny disparaissent derrière la main mise devant sa bouche et tombent littéralement dans l’oreille d’un sourd, mais les gestes de la jeune sont clairs et le flic se retourne pour tomber sur l’impensable. Il est venu régler des soucis de bruit et d’alcool, on lui refile un cannibale psychopathe. « - Bordel de… On ne bouge plus » Il crie dans le vent et descend les quelques marches du perron avant de s’arrêter pour glisser son arme hors du holster. Cela ne sert à rien et la blonde a les tripes à l’air.

Les deux premiers coups, faits pour incapaciter n’arrêtent pas l’agresseur, la bouche dans le vide de sa cage thoracique. En pleine tête, l’homme retombe sur sa victime sans un râle. Wyatt court presque jusqu’à Beverley et repousse le cadavre d’une bourrade. « - Ca va aller… » Ca va aller aussi bien qu’un calamar au milieu du Grand Canyon vu comme elle pisse le sang et que les doigts de Wyatt s’imbibe de ses tripes sans parvenir à les retenir dans son ventre. Wyatt est à nouveau sourd, éloigné de Beckett et Danielle, tenant encore son arme dans une amie. Dans le silence absolu, c’est surréel de voir la gamine agoniser. « - C’est ton amie ? » Il parle trop fort, il gueule, ne s’entend pas et ne sait pas où est Danielle. Son amie pousse son dernier soupire. Wyatt arrête de fixer la blonde pour observer le type qui l’a tué, et le crâne explosé arrive pas à cacher la gueule de cadavre ambulant du macchabé. Mais qu’ils aillent se foutre, bordel de merde… »

survit depuis le : 14/10/2016

Balcon 1er étage, puis escalier

Bass reste les bras ballants et la clope aux lèvres à observer ce qu’il pense être les dégâts de la drogue. Il voit à peine la sublime jeune femme de l’autre côté du spectacle. Le blond ferme les paupières, les presse avec force avant de les rouvrir, mais il n’y a qu’un peu plus de sang partout, aucune différence. Jusqu’à ce qu’une furie en mini-jupe surgisse, chaise en main pour l’assener avec grâce et violence sur l’homme dégénéré. La mâchoire du dealer en tombe légèrement, et il rattrape Malini quand elle trébuche près de lui, refermant ses bras autour d’elle malgré le sang qui la macule. A ce point-là, c’est plutôt un réflexe qu’autre chose, mais l’incident a le mérite de rappeler à lui son instinct de survie. Les flics, les tripes, le trip.

Le regard incandescent de Bass s’éclaire encore plus vivement dans la pénombre, et un sourire charmé et un peu fou lui vient aux lèvres. Il le dit avec un tel naturel que ça en devient maladroit, « - That was hot. » Ce qui est genre, le pire commentaire à faire à une jeune femme en combinaison moulante qui vient de buter un mec à coups de chaise. Il acquiesce à ses paroles et l’entraîne, sa paluche serrant les doigts de la mannequin sans s’en rendre compte. Bass freine des quatre fers en voyant la porte d’entrée ouverte, et il se rattrape à la balustrade de l’escalier, tirant sur la main de Malin. Aller en direction des flics c’est combattre le naturel, c’est impossible, plutôt mourir qu’aller en tôle. Il a une famille à nourrir. « - Pas par là. » Il souffle à mi-voix, et lui fait faire demi-tour, s’interposant entre l’escalier et la jeune femme sans y penser. Elle est couverte de sang et il y a un flic et il a les poches pleines de drogues.

survit depuis le : 27/05/2017

Piscine/jacuzzi - extérieur côté jardin

La sélection musicale est à ravir le déhanché et les pas de Ryan. Il sait probablement que beaucoup de gens le pensent gay ce soir, enfilé dans sa combinaison rouge en cuir qui ressemble vaguement - en plus cheap - à celle de Michael Jackson dans Thriller. Après tout, c’était le nom de la soirée sur le flyer qu’il avait reçu par un ami d’ami - il n’avait pas exactement les moyens d’habiter dans un quartier comme celui-ci et connaître des gens riches. Il avait les cheveux courts dans une espèce de brosse avec les cheveux longs derrière, dans un espèce mulet propre à ces années-là, doté d’une moustache pour couronner le tout. Alors, il s’était dit, autant jouer le grand jeu devant ces fils-à-papa et se faire remarquer. Venu en véritable pique-assiette, il ne se souciait que peu de ce qu’on pouvait bien dire de lui et s’empiffrait, s’alcoolisait sans-gêne. Il avait bien un peu de drogue sur lui pour se faire de l’argent, mais il avait déjà repéré un concurrent (Bass) plus tôt et ne souhaitait pas gâcher sa soirée s’il venait à entrer en conflit avec l’autre dealer de la soirée. Bouteille de Rhum arrangé dans la main, il dansait sur le son de Boney M - Rasputin. Devant lui, des gens dansent, il tente de se mêler, bien d’attraper quelques jeunes femmes pour danser avec lui, et alors qu’il pensait avoir trouver quelqu’un à attraper par la taille, voilà qu’un homme (transformé) se jette sur sa convoitée, semblant presque lui manger le visage. L’homme et la femme tombent alors dans la piscine, et Ryan croit voir du sang en sortir, mais avec les éclairages et l’alcool, possible que ce soit juste lui. Il hausse des épaules, se rend compte qu'il n'y a pas masse de monde autour de la piscine et avant que cela ne parte en poussage général dans cette même piscine, s’éloigne pour aller un peu plus loin dans le jardin, près du jacuzzi où règne quelques jeux d’alcool et une ambiance assurément plus caliente avec des bikinis sur patte. Il attrape une paire de lunette de soleil laissée à l’abandon pour se donner un air mystérieux et surtout mater en toute discrétion avant de s’asseoir contre un rebord de table. A côté de lui, une femme brune, qu’il n’avait pas remarqué car tout en noir et il sursaute presque lorsqu’il se rend compte de sa présence. « Putain tu m’as fait peur ! Tu sors d'un dîner avec la famille Addams ou quoi ? Mais en tout cas, ça te va bien. » En référence au téléfilm sorti il y a quelques années, c’était un style particulier, mais lui n’était pas en reste ce soir avec tout son attirail, et puis, quelque chose dans son regard l’attirait.

Spoiler:

survit depuis le : 24/07/2018

salon - puis entrée - puis 1er étage

Posé dans le canapé du salon, Nino entamait déjà sa quatrième bière, tout en discutant avec une charmante jeune femme. La musique un peu forte rendait la conversation plus compliquée, ce qui pour le coup l'arrangeait grandement, forcé de se coller un peu plus à cette dernière. D'après ce que cette dernière lui avait raconté, elle était étudiante dans une université au nord de l'état et profitait de ses vacances pour marquer une véritable pause dans ses devoirs. Une aubaine pour le jeune homme qui après s'être fait larguer par sa copine, se retrouvait traîné dans une soirée par sa petite soeur. Bien qu'il était censé ramener Lenny à la maison après la soirée, Nino comptait bien s'amuser un peu, persuadé que cette maison comptait suffisamment de pièce pour s'offrir un petit moment d'intimité avec la douce.

Alors que ses doigts jouaient délicatement avec une des mèches de cheveux de sa conquête d'un soir, de l'agitation capta son attention dans l'entrée. De loin et à travers la petite foule qui occupait l'espace, Nino repéra un policier (wyatt) et soupira un peu, persuadé que ce dernier allait gâcher l'ambiance. Puis, lorsque les bruits sourds se firent entendre, quelques personnes se mirent à crier et paniquer. Curieux et surtout inquiet de voir la soirée déraper Nino s'avança en direction de l'entrée et ne tarda pas à voir une jeune femme recouverte de sang. Ni une, ni deux, le brun s'empressa de monter à l'étage où il avait vu quelques temps plus tôt sa petite soeur (lenny) monter. « Lenny ?! » Pressé il frappa au porte des pièces, espérant entendre sa voix en retour.

Spoiler:

survit depuis le : 04/08/2016

PISCINE/JACUZZI - EXTÉRIEUR CÔTÉ JARDIN

Elle n'a aucune idée de ce qu'elle fout ici. Elle ne se souvient même pas de comment elle est arrivée là. Ce genre de soirée à grande échelle ça n'a rien à voir avec ses soirées à elle et Billie n'est clairement pas dans son élément. Du haut de ses vingt trois ans, elle a l'air complètement paumée au milieu de tous ces gosses de riches. Comme d'autres, elle avait suivi le mouvement, s'était laissée convaincre, surtout parce qu'on lui avait assuré qu'il y aurait de l'alcool et sans doute un peu de drogue. Il n'en fallait pas plus à la jeune femme. Convaincue, voilà qu'elle avait trouvé sa place tout près du jacuzzi où quelques couples copulaient en toute impunité. On avait arrêté de lui lancer des regards interrogateurs et les quelques remarques acerbes sur son look s'étaient calmées depuis peu. Il fallait bien avouer qu'elle ne collait pas vraiment au décor Billie et son jean noir, son débardeur noir et ses résilles, son maquillage aussi sombre que les ténèbres et sa chevelure foncée. Elle n'a rien à voir avec les minettes blondes et autres mannequins qui se pavanent ici et là. Assise sur une chaise de jardin, une cigarette en main, un verre de whisky dans l'autre, elle plane. C'est à peine si elle relève la tête en entendant une femme crier tandis que d'autres s'esclaffent. Rien d'alarmant. Encore une cruche qui s'est laissée surprendre et qu'on a envoyé au fond de la piscine. Les riches sont tous les mêmes. Elle prête seulement attention au grand blond (Ryan) qui vient s'appuyer contre sa table et lui lance une vanne bien sentie. Son rouge à lèvres noir pétrole laisse des marques sur le philtre jauni et elle exhale la fumée. « Très drôle tête d'anus. » Elle roule des yeux avant de siroter son whisky. « Tu devrais le savoir. Ton père adore que jme déguise. » Elle détourne son attention de lui pour regarder au loin la foule des danseurs, un sourire planant finalement sur son visage. « Personne t'as jamais dis que tu ressemblais à Starsky ? »

clique si t'as pas peur:

survit depuis le : 26/10/2016

Escalier, puis le salon

L'adrénaline ne parvient pas longtemps à contenir la panique qui commence à ramper le long de la colonne vertébrale de Malini. Mais elle n'a pas le temps de réfléchir à ce qu'elle vient de faire, ses doigts sont faits prisonniers par le mec qu'elle venait de bousculer. Elle n'a pas le temps de s'indigner de sa remarque - dude, not helping at all - qu'elle est embarquée à sa suite dans les escaliers. Mais la course effrénée est aussitôt stoppée en bas des escaliers et heureusement que la jeune femme est à l'aise sur ses plateformes car elle allait manquer de tomber sur le jeune homme à nouveau. Elle ne comprend pas ce brusque revirement et ce n'est qu'en jetant un coup d'oeil à l'extérieur qu'elle aperçoit un policier, et ça n'avait pas l'air d'être un déguisement. Son premier réflexe était d'aller lui demander de l'aide plutôt, mais elle se rappelle qu'elle est une jeune femme de couleur dans une combinaison pleine de sang et qu'elle vient d'agresser un adjoint au procureur à coup de chaise. "Ouais, mauvaise idée." Mais elle ne se voit pas remonter les escaliers et affronter la réalité de ce qu'elle vient de voir.

"La cuisine ! Il doit y avoir une entrée de service !" Cette fois, c'est elle qui prend les devants en passant devant lui et en le tirant par le bras. Elle ne le connaissait pas du tout, mais il était témoin de ce qui venait de se passer et elle aurait sûrement besoin de lui dans son camp. Il faut traverser tout le salon cependant et Malini, les yeux rivés au sol fonce dans la foule et bouscule le plus de monde jusqu'à ce que son chemin soit bloqué par une silhouette allongée au sol. Du bout du pied, elle retourne la personne pour découvrir un spectacle d'horreur à la lumière des stroboscopes : une jeune femme au visage à moitié arraché. Thriller night commence à tourner véritablement à l'horreur. Son cri est étouffé par la musique, mais son mouvement de panique est immédiat. Ses mains plaquées sur sa bouche, elle recule contre Bass et cette fois il n'y a plus d'adrénaline pour canaliser ses tremblements.

Invité

SALLE DE BAIN, 1ER ÉTAGE

La porte ne tarda pas à s’ouvrir devant elles, comme si Lenny avait prononcé le bon mot de passe, celui qui lui autorisait l’entrée dans la pièce secrète. Ici... les toilettes.
Parfois, les contre-soirées se faisaient dans la cuisine, mais visiblement pas ce soir. Elle se tourna vers Rayna avec un air satisfait. « Tu vois ? Ca marche à chaque fois. » Mieux qu’un sésame, ouvre-toi, la promesse d’alcool ouvrait presque toutes les portes. On pouvait sûrement en tirer une leçon, mais Lenny n’était pas d’humeur à sortir des morales sur quoi que ce soit.

A peine entrée dans la salle de bain, Lenny trouva sa place : elle se hissa sur un des meubles pour s’y asseoir, posant une des deux bouteilles à côté d’elle.
« Quelqu’un veut ? » Lenny montra la bouteille aux trois autres femmes, avec un petit sourire. « C’est du… whisky… Très cher visiblement. Directement sorti du bar. De la bonne qualité. » Assura-t-elle, comme si elle comptait vendre sa marchandise. Illustrant ses propos, elle déboucha la bouteille et en prit une bonne gorgée. « Pas mal. »

L’agitation semblait gagner le premier étage et elle était quasiment certaine d’avoir entendu quelqu’un appeler son prénom, suivit de quelques coups contre des portes. Décidément, les gens étaient pressés d’entrer ce soir, ils ne pouvaient pas attendre que les gens libèrent la pièce ou quoi ? Mais la voix lui était familière. Lenny termina sa gorgée. « Oups, je crois entendre mon frère. Ca prendra cinq minutes ! » Elle abandonna sa bouteille dans les mains d’Almaze, soupira un peu avant de sauter de son fauteuil improvisé. Elle dévérouilla et ouvrit la porte, juste pour passer la tête et guetter son frère, maintenant dans le couloir. « Bah alors Nino ? T’es plus avec la jolie fille de tout à l’heure ? » demanda-t-elle, curieuse de comprendre ce qui avait pu pousser l’aîné à abandonner la jeune femme qu’il était si déterminé à séduire il n’y a pas si longtemps. Il n’était pas si tard en plus et elle n’avait plus l’âge d’avoir un couvre-feu.

survit depuis le : 23/07/2018

PISCINE/JACUZZI - EXTÉRIEUR CÔTÉ JARDIN

Ce job à la con était une vraie plaie et surtout à cette heure où les appels rimaient généralement avec commandes monstrueuses ou canulars téléphoniques – et donc, à son plus grand dam, souvent non payés. Francesca descendit du scooter aux couleurs de DomiNick’s pour décharger la pile vertigineuse de bouffe encore chaude qu’elle avait à apporter aux cinglés qu’on entendait rien que sur le trottoir. Cependant au bout de quelques mètres, la vue de Fran se précisa et ses pieds se stoppèrent net. Un flic (wyatt) à l’entrée : rentrer par-là n’était pas une bonne idée, surtout avec la petite livraison extra planquée dans la calzone. Avisant un chemin qui lui permettait de passer par derrière, Fran se faufila l’air de rien chargée comme un baudet jusqu’à se retrouver face à un jacuzzi rempli de pouffes, des cadavres de bouteilles – entre autres - et une terrasse avec quelques types assez bien rincés pour se permettre de mater l’ensemble sans retenue. Un mec d’ailleurs trop bourré pour s’en rendre compte la bouscula au passage et elle manqua de l’insulter mais avait plus urgent à faire. Ces boîtes en carton pesaient une tonne et lui brûlaient les pattes depuis cinq minutes.

Là, pas loin, deux personnes avaient l’air assez en état de répondre de leurs actes pour lui faire économiser son temps. Ou pas. La nana au look sorcière de Salem (billie) semblait assez occupée avec ce grand blond à la coupe douteuse et à la dégaine clinquante (ryan). Sans gêne aucune elle se pointa devant eux pour leur foutre les pizzas sous le nez. « Bonsoir bonsoir, ouais alors j’ai dix pizzas, dont deux hawaïennes, et je veux savoir à quel type avec des goûts de merde je dois refiler ça. Et je vous préviens, le connard qui me les a demandés va les payer. »

Bon. On faisait mieux comme entrée en matière et ils avaient sûrement bien fort à faire plutôt que de se soucier d’une livreuse de pizza sur les nerfs, mais Fran avait la politesse d’un petit bulldog enragé. Du mouvement à côté d’eux attira son attention et elle scruta un peu plus attentivement la piscine d’un air vaguement soupçonneux. « Elle a pas l’air bien votre pote. » Coup d’œil vers l’eau où une jeune femme façon Carrie au bal du diable semblait très sévèrement en proie à une crise particulièrement bizarre – peut-être une forme de coma éthylique nouveau. A moins qu’elle faisait la conne en pensant qu’à Halloween, toutes les vannes vaseuses étaient permises. Bah, on s’en foutait. « Enfin je dis ça … » Saloperies de gosses de riches, qu’ils se démerdent tous seuls. Ses yeux se reposèrent sur la gothique et l’homme au mulet avant de reprendre. « Bon je peux avoir mon fric ou je dois aller me servir moi-même ? » Si ce n’étaient pas eux qui l’aideraient à savoir qui était l’hôte de cette soirée, elle se débrouillerait comme une grande, ça il n’y avait pas de soucis.

Spoiler:

survit depuis le : 24/07/2018

DEVANT LA SALLE DE BAIN, 1ER ÉTAGE

Après avoir toqué énergiquement à presques toutes les portes de l’étage, ce fut finalement derrière celle de la salle de bain qu’il retrouva sa soeur. Tandis qu’elle tenait encore la porte à moitié fermée comme pour cacher une planque secrète, Nino s’avança dans sa direction pour éviter de devoir crier au milieu du couloir. Bien qu’il soit un peu étonné de constater qu’elle n’était absolument pas seule dans cette pièce ordinairement utilisée pour un usage un peu plus intime, il se passa bien de faire un commentaire, trop paniqué par ce qu’il venait de voir. « Putain tu es là ! » Rassuré à l’idée d’enfin remettre la main sur sa petite brune préféré, il poussa un peu la porte du plat de sa main comme pour l’inviter à sortir de sa contre soirée étrange.

« Faut qu’on y aille, ça va mal tourner, y a les flics et un corps dehors. » Que ce soit par peur de passer pour un fou, ou par peur de créer une panique générale, Nino préféra parler tout bas à sa soeur, sans pour autant manquer de sérieux. « La voiture et derrière, si on passe par le jardin c’est bon. » Quitter le plus rapidement possible les lieux semblait être la meilleure des options, d’autant plus que la situation pouvait encore très certainement s'aggraver. Cela dit, même s’il espérait partir au plus, vite, il se voyait mal laisser les autres dans l’ignorance. « Tu devrais leur dire de bouger aussi. » Une fois le message passé, ils pourront partir l’esprit léger de cette soirée et ainsi regagner leur chez-eux.

Invité

SALLE DE BAIN, 1ER ÉTAGE

Wouhou. C'était le bordel. Tant mieux, la fête mais surtout l'alcool semblait être venu à elles. M'enfin. Alors qu'elle finissait de se brosser les dents en crachant le dentifrice et en rinçant sa bouche, elle arqua un sourcil face à la remarque d'Almaze. Droit de passage ? Elle devait en profiter aussi, alors. C'était son spot, ses taxes.

Mais, alors que cette dernière pose la précieuse bouteille, elle lui annonce quelque chose qui ne lui plut pas du tout. Elle s'arrêta, lui fit les gros yeux, leva son doigt pour le rabaisser vindicativement vers l'autre en voulant la réprimander. Mais, au premier essaie, rien ne sort de la bouche, si ce n'est que "Bh" et une hésitation causée par l'alcool et l'émotion, rendant son esprit incapable de formuler ce qu'elle envisager de dire. Elle releva donc le doigt, prit une inspiration, et recommença son action en y mettant tout son cœur. Elle annonça avec une mollesse désespérante : "J'suis une grande fille, j'fais c'que j'veux" en concluant avec un magnifique hoquet causé par l'émotion de sa si noble quête. Elle s'approcha ensuite de la précieuse bouteille et tendit sa main pour la saisir en fixant l'autre, prête à défendre bec & ongle son précieux butin, alors qu'elle remarquait dans sa vision périphérique quelqu'un rouvrir la porte. Elle ordonna alors machinalement : "La pu... putain de porte !" dans une injonction pour fermer cette dernière avec la même et aussi navrante détermination que précédemment.

survit depuis le : 14/10/2016

salon
Il court dans les couloirs de la villa, sur les traces d'une déesse sanguinaire et sanguinolente. Elle s’est rangée trop rapidement à son avis d’éviter les flics. Ça pourrait l'inquiéter, après tout, les seules personnes qu’il connaît ici sont des drogués. Ils ont la police en poche. Alors quoi ? Si Bass avait encore quelque chose à foutre, il se poserait la question. A la place il suit Malini et essaie de ne pas courir. Il ne peut pas se laisser prendre par les flics. Sa mère attend à la maison. Elle ne dort toujours pas
Il heurte la brune de plein fouet. Il sent ses hoquets et tremblements contre sa large poitrine avant de voir le cadavre étendu par terre. Les coups de feu retentissent et Bass sursaute avec autant de violence que si il s'était pris 3 balles dans le dos de plein fouet. Le blond saisit Malini sous le choc derrière les genoux, et dans le dos et la soulève du sol. Son ahanement se perd dans les grondements et bruits de la maisonnée. Ça commence à crier dans tous les coins. Bass soulève la brune et du même mouvement entreprend d enjamber le cadavre. Il est désolé pour lui mais il a une famille à nourrir. Il n’y aurait pas Malini il lui ferait les poches. Mais elle a tué un type à coups de chaise. L'image reste fixée dans sa rétine.

Bass manque de tomber en sentant quelque chose agripper sa cheville. Il se rattrape contre le canapé et manque de faire tomber Malini au sol. Il la laissé se libérer de son étreinte Il tourne la tête assez vite pour entendre sa nuque craquer et fixe, les yeux écarquillés, le cadavre au sol qui tente de ramper vers lui. « Mais tu es mort, toi… » Bass souffle sincèrement insulté. Il essaie de libérer sa cheville, sautille autant qu'il brise le nez de la fille, le cartilage mou sans résistance sous son talon mais les doigts déjà morts toujours accrochés à sa cheville.

survit depuis le : 27/05/2017

Piscine/jacuzzi - extérieur côté jardin

Comme il pouvait s’y attendre, la brune gothique ne fut pas immédiatement happé par son sex-appeal transpirant dans cette combinaison rouge. Il se permet alors de lui tirer une taffe sur sa cigarette au filtre noir de son rouge à lèvres. Face à son empressement, il lui rend alors. « Si tu vois mon père prochainement, tu pourras lui dire de payer les vingt-cinq dernières années de pension alimentaire, on commence à être un peu charrette là. » Derrière la blague, la triste réalité d’un père qui les a abandonné et d’une mère qui n’a pas les moyens ni le courage aujourd’hui de courir après ce fantôme. « Alors, qu’est-ce qu’une jolie beauté cachée derrière un maquillage intriguant comme toi fait par ici ? Comment tu t’appelles ? » Il prend son plus bel accent du qui fait charmer les filles, buvant un coup avant de lui proposer sa bouteille. « Non jamais, mais y’a une première à tout et je prends ça comme un compliment, l’homme est un héros ! » dit-il, légèrement excité par la comparaison. Alors qu’il sentait qu’il pouvait se dégotter un coup sur ce soir avec cette femme brune, une livreuse de pizza vint totalement casser son trip avec son attirail pas franchement sexy et ses soi-disantes dix pizzas pas payées. Alors que les autres l’ignorent, elle reste bien là plantée là à regarder fixement Ryan et l’empêcher de revenir à ses affaires. Ryan pousse un petit hoquet hébété. « Mais pourquoi tu me regardes ? C’est pas à moi ces conneries. » La jeune blonde soupire et sa voix nasillarde continue à régner dans les alentours de la piscine, parlant visiblement de l’état étrange de celle qui a fini dans la piscine. Il ne sait pas pourquoi mais sa voix lui est difficilement supportable pour une raison inconnue. Il finit par se lever et pointer entre ses doigts quelques dollars. « Si je te donne de quoi payer deux pizzas, tu vas la fermer et aller très loin chercher tes clients aux goûts de merde ? Je prends jambons-champignons stp. » Il s’approche d’elle avant d’entendre de drôles de bruits, comme des gargouilles buccales ou des grognements provenant de l'endroit où se trouve la piscine. « Y’en a qui sont en train de baiser ou quoi ? » Cela ne ressemblait pas vraiment à des râles de coït, mais après tout, l’être humain était une espèce aux sons incroyablement variés pour ce genre de circonstances.

Invité

DEVANT LA SALLE DE BAIN, 1ER ÉTAGE

Lenny leva les yeux au ciel alors qu’on (idyl) se plaignait déjà derrière elle. Elle s’extirpa hors de la salle de bain, abandonnant ses bouteilles à leurs nouvelles propriétaires et referma la porte derrière elle pour faire face à son frère. « Ben oui, j’suis là. Tu veux que je sois où ? » fit-elle en roulant un peu des yeux. Elle l’aimait beaucoup, d’accord, mais parfois elle en avait un peu assez d’être la petite soeur un peu trop protégée.

« Euh, quoi ? » Elle observa son frère. Ce n’était pas son genre de faire des blagues de la sorte. Elle était au courant pour les flics, mais un corps ? C’était une toute autre histoire, ça. C’était quoi, cette soirée étrange ? C’était pas Halloween, les animations de ce genre, il aurait peut-être fallu les garder pour plus tard dans l’année. « Non mais attends, s’il est dehors, c’est peut-être mieux qu’on reste dedans ? » suggéra Lenny sans pour autant parler plus fort que lui. « Et puis, y’a des flics, ils vont s’en occuper, non ? » C’était leur boulot, après tout. Au pire, ils feraient évacuer la maison et l’histoire s’arrêterait là. Lenny et Nino n’avaient rien à se reprocher, pourquoi fuir comme des voleurs… Mais il avait l’air vraiment déterminé à ne pas rester sur place, lui suggérant même d’inciter le reste de la salle de bain à faire de même. Elle soupira. « Ok, ok, j’te suis. » Lenny jeta un coup d’oeil à la porte avant de l’ouvrir de nouveau. « Je veux pas semer la panique, mais y’a les flics. Moi, j’me tire, vous, faites comme vous voulez. » Elle omit volontairement de mentionner le cadavre du rez-de-chaussée. Les flics étaient déjà une raison suffisante de mettre les voiles.