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 silverthorne treasure hunt | einar

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MessageSujet: silverthorne treasure hunt | einar   silverthorne treasure hunt | einar EmptyDim 5 Aoû - 22:43



Einar Idyl
«silverthorne treasure hunt»

Silverthorne, Colorado, Septembre 2013

Claquant le porte de son coffre, Idyl poussa un soupir avant de réajuster la position de son sac sur son dos et de remonter vers la route. Elle enjamba la barrière métallique et, en relevant la tête, se perdit une nouvelle fois dans la contemplation de ce paysage magnifique. Le ciel parfaitement dégagé était d’un bleu éclatant, qui s’éclaircissait au fur et à mesure qu’il était proche des cimes des montagnes, jusqu’au point où il se confondait avec les crêtes enneigées. Les conifères embaumaient l'air frais de leur doux parfum, et habillaient les pentes rocailleuses des montagnes d’une touche de vert qui était la bienvenue. Puis, elle posa son regard sur les vestiges de l’Homme, les habitations, les agglomérations, les routes.

Elle suivit du regard l’une d’entre elles, l’I-70, sur laquelle elle se tenait. Elle était complètement dégagée, si ce n’est un rôdeur qui traînait au milieu de celle ci. Elle se contenta de l’ignorer copieusement, alors qu’elle se mit en marche en sortant un carnet de la poche arrière de son pantalon de treillis. à chaque fois qu’elle mettait la main dessus, elle ne pouvait s’empêcher d’être envahie par une pointe de nostalgie. Ce petit bouquin, c’était Connor, l’ancien seal, qui l’avait écrit. Pour elle, au cas où. Elle avait été supposée l’apprendre, puis le brûler ; pour faire en sorte qu’elle devienne l’unique gardienne de ses secrets. Qu’on ne puisse utiliser ses secrets contre elle. Elle esquissa un sourire, alors qu’elle repensait à son mentor qui passait ses journées à essayer de lui inculquer un esprit commando. C’était pour son bien, et elle le comprenait parfaitement. Elle avait fait tout ce qu’il lui demandait ; elle s’était dépassée, autant physiquement que moralement, pour être prête à tout et capable de survivre en milieu hostile.

En attendant, elle tenait ce carnet entre ces mains, et elle ne tarda à l’ouvrir à une page précise pour confirmer ce qu’elle recherchait. Il lui semblait que la cache était derrière une clinique vétérinaire, et c’était effectivement le cas. En un mouvement de poignée, elle referma le bouquin qu’elle glissa à nouveau dans sa poche, avant de prendre son fusil à deux mains, et à se mettre en alerte. Une erreur, et c’était la fin. Elle ne pouvait pas se le permettre.

♦️ ♦️ ♦️ ♦️ ♦️

Du moins, quand elle était sobre. Et quelle idée, de mettre un magasin d’alcool à côté en même temps de l'endroit où elle devait aller. Elle reposa brusquement la bouteille qu’elle venait de goûter sur le comptoir, alors qu’elle prenait la parole d'un air las : “Calme toi, tu m'fais chier” avant de rigoler toute seule face au rôdeur qui tapait sur la porte vitrée pour essayer de l’atteindre. Elle posa son sac sur le comptoir ; le magasin avait visiblement déjà été pillé, mais il restait beaucoup de bouteilles de liqueurs locales en tout genre. Alors, elle en stocka le maximum dans son sac, et, alors qu’elle le refermait, elle posa ses yeux sur un poster affichés derrière le comptoir. Elle poussa un soupir, face à cette image des montagnes de Virginie-Occidentale, alors qu’elle repensait à chez elle. Elle ne put donc s’empêcher de commencer à chantonner Take my home. Elle passa son sac sur le dos, se dirigea vers la porte, passa un couplet à montrer son talent artistique au rôdeur derrière la vitre, puis, sortit son couteau et le laissa entrer. D’un geste expert, elle le saisit d’une main pour percer son orbite de l’autre. Elle le laissa tomber, puis, toujours en chantant, l’enjamba pour se diriger vers le local à poubelle d’à côté.

C’était pour ça qu’elle était venue. Elle regarda les différents containers, à la recherche du signe qu’elle attendait. Bingo. Elle ouvrit le couvercle, se mit sur la pointe des pieds pour en voir le contenu. Il était presque vide, comme c’était indiqué. Rangeant son couteau, elle le fit basculer le plus doucement possible, renversant une partie du matériel par terre, et elle commença son tri. C’était un véritable trésor ; quatre boîtes d’anti-douleurs, six flacons de désinfectant, cinq rouleaux de bandage, six boîtes d’antibiotiques, et une tonne de matériel médical plus utilitaire que vital. Son sac à dos était plein, mais un sac paco avait également été entreposé là, et c’est ce dernier qu’elle remplit le temps de sa chanson. Même, un peu plus vite que ça, puisqu’elle chantait encore quand elle s’écarta dans le but de retrouver son véhicule. Moins prudente que d'habitude à cause de ces quelques gorgées d'alcool, elle décida faire le tour du bâtiment côté rivière, et, alors qu’elle passait à côté d’un cabinet vétérinaire, elle terminait sa chanson : “Take me home, country r…” un bruit venant de ce dernier la fit s’arrêter et dégainer son arme en un éclair en direction de celui ci. “...oad” termina-t-elle en arquant un sourcil et en basculant la tête sur le côté, alors qu’à une demi-douzaine de mètre au bout de son canon, se tenait un homme qui la braquait également. “Fuck”, commenta-t-elle simplement à voix haute. Elle détestait les impasses mexicaines. Elle espérait simplement que l'homme était seul, sinon, elle était officiellement morte.  
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MessageSujet: Re: silverthorne treasure hunt | einar   silverthorne treasure hunt | einar EmptyJeu 9 Aoû - 2:30


idyl einar
« silverthorne treasure hunt »
Cacophonie des entrechocs métalliques, ferrailles couinant sous les rudes sévices qui les dérangeaient d'une copieuse hibernation, leur vengeance ne se fit pas attendre et c'est ainsi, qu'au septième tiroir, la lame fatiguée d'un scalpel vint gratter le derme de l'homme, juron retenu, indifférence de la douleur de ce poignet qui fouillait si avidement le compartiment de traviole qu'il n'avait plus de conscience propre, sensibilité des phalanges devenue uniques yeux. Là, dans cette tanière abandonnée, au milieu des casiers de fer renversés, instruments médicaux arrachés et panneau publicitaire de canidés souriant à une gamelle désormais recouverte de la cervelle d'un assistant vétérinaire gisant encore à ses pieds, l'impétueux cornage d'Einar cognait contre les murs de cette caverne d'Ali Baba qui n'était plus. Son dextre avait beau remuer les caisses de chaque recoin, ses dents ceindre la lampe torche lui servant de guide dans une activité de spéléologue qui se faisait angoissé à l'idée de manquer la moindre excavation dérobée, rien n'y faisait ; voilà presque une heure qu'il scrutait chaque pouce du Buffalo Mountain Animal Hospital, mais le norvégien ne trouvait rien. Tout au plus de malheureux cachets contre le glaucome félin, ici un sac intact de trois seringues aseptisées pour bovins ou encore une boîte de vermifuges dont il en avait déjà le double chez lui. Mais rien qui ne sauverait Itzel de son agonie. Bloody fucking hell... Drit og dra ! Tout ce qui était présent lui était complètement superflu et indésirable en ce jour. Même un véritable chat — vieux matou lui ayant flanqué la trouille en se frottant contre son flanc alors que panse raclant le sol, râble et nuque à la merci du premier rôdeur passant par là — ne lui arrachait le moindre sourire qu'il aurait d'ordinaire décoché avec euphorie et ivresse de cette rencontre impossible, mémoire de son tendre compagnon londonien abandonné. Cependant, pour cet errant ayant probablement autrefois vécu en ces lieux ou pensionnaire oublié attendant encore le retour d'un maître qu'il imaginait dans les traits de tout survivant marchant dans ce petit hôpital, Einar n'eut aucune grimace de naïveté enchantée. Parce que le greffier ne sauverait pas Itzel. Rien ici présent n'apaiserait la fièvre de la gamine et stopperait la gangrène qui grignotait sa main, guignarde enfant arrivée chez eux depuis si peu qu'elle et son frère n'osèrent jamais se lamenter, jamais quémander plus qu'on ne leur donnait, restant souriants dans ces pulls trop grands qu'ils refusaient de quitter. Même lorsqu'il fut offert d'en décrasser le sang séché. Même lorsque les rayons de juillet vinrent faire perler des larmes de sueurs sur les dermes s'affairant au boulot le moins étreignant du quotidien. Et Itzel s'était murée ainsi dans le silence de son affliction physique, derrière les grosses mailles de laine jaune moutarde, douce poigne serrant la manche du vêtement aux jours de douleurs, s'en essuyant le front aux nuits de fièvre, avant d'un jour s'écrouler dans la rivière, fragiles guibolles cédant sous les frissons du secret à la mauvaise bricole. La panique de sa noyade et son sauvetage avaient révélé ensuite la funeste sottise : blessée depuis bien des jours, elle n'avait dit mot sur ce qui n'avait du être à l’origine qu'une petite coupure, désormais transformée en infection noire. Et l'effluve nauséabonde d'un sang gélatineux combattant la maladie sans aide commençait à faire geindre les narines, la teinte du trépas venant peu à peu faire pâlir les couleurs de joies sur les joues de l'enfant qui tremblait de tout son soûl. Alors, Einar avait couru. Il avait abandonné la responsabilité de la sécurité de chacun et des lieux aux mains d'Alec — véritable aîné à encore protéger des affres de la vie qui ne l'avait pas épargné, l'adulte ne doutant pas pour autant des capacités de Terrence mais plus de son innocence — et soufflant promesse de retour aux jeunes esgourdes paniquées. Le râble éreinté par le poids du corps affaibli qu'il avait transporté à toute allure dans un lit au confort renforcé pour un chevet inquiet, Einar s'était rué à travers les montagnes afin de bondir dans la deuxième bagnole de la troupe, vieille petite carcasse rouge sur le qui-vive, placée sur la route 260 que le norvégien avala non sans braire de rage, violentant le volant qui n'y était pour rien mais qui fit preuve de soutient à l'effroi de ce père malgré lui en ne l'abandonnant pas, Silverthorne apparaissant sous ses mirettes après une heure de trajet effréné, contours d'un lieu mort qui pourrait, en ce jour, sauver une vie.
Mais au vu de l'échec cuisant se profilant, il n'en était rien. Ce raid se reposant sur un souvenir lointain d’opulence médicale ne portait rien d'autre en son sein que la douleur cuisante d'une réalité plus terrifiante et se faisant davantage certaine au fil des minutes : en absence d'antibiotiques, Itzel était foutue. L'ancien peintre s'accoutumait déjà à l'idée que l'amputation de la petite menotte de l'enfant était inexorable, mais son trépas était quant à lui vision impossible, la gargue de l'homme s'enrouant déjà de sanglots qui refusaient d'exister pour une vérité qui n'était pas encore survenue. Et face au dernier meuble éventré qui ne recelait rien d'autre que des bacs plastiques et cotons-tiges, Einar accepta l'évidence. Soupirant et sortant de l'ancienne salle d’auscultation, songeant à rendre visite à une distillerie plutôt que tenter sa chance dans un des cabinets médicaux qu'il savait tous vides, Einar vit au fond du couloir un rôdeur tentant de l’accoster de son bras déchiqueté, badge de la clinique pendant lamentablement aux oripeaux autrefois au fard d'une émeraude éveillée. Épée dégainée de son fourreau avec ennui, le norvégien s'avança et exécuta le geste de la décapitation sans y lorgner davantage, regard épars s'échouant déjà au songe de ces trois outils de chirurgie ne pesant que deux plumes dans son sac bien trop léger et qui étaient désormais seul finalité à la souffrance de l'enfant de quatre ans. La rivière d'un carmin sombre, il ne voulait pas encore la voir. Les hurlements et pleurs de ses mômes épouvantés, il se refusait encore à les imaginer, laissant sa paume caresser à la place une peluche poussiéreuse échouée de son perchoir dans le hall d'entrée, recouvrant une compagne surannée comme si elle avait voulu protéger les vagues de chiffon d'une scène de carnage que le norvégien devinait aisément, au vu de la demi-douzaine de cadavres jonchant le sol. Alors, il cala ces deux doudous dans son sac, chaton enfoui dans le fond et tête du renard souriant saillant de la fermeture éclair tandis qu'Einar s'activa dans son départ, poussant l'issue de secours avec le cœur lourd.

Arc dégainé et flèche encochée, corde relâchée, l'arme était prête à nettoyer le chemin de tout rôdeur qui le séparait du croisement de la River Road et de la Fashion Way, là où patientait son vieux carrosse, terrain dégagé qu'il avait pris comme parking usité, dès leurs premières expéditions de la ville. Et alors que claquait encore dans son échine la porte qu'il venait de franchir, retentissement d'un écho de son sursaut, Einar perçut tous les nerfs de sa carcasse se tendre tandis que ses mirettes captèrent tableau de danger, phalanges s'activant sur le fin cordage, automatisme des éclanches qui se mirent en place et vinrent prendre en joue la jeune femme qui, bien vivante, se tenait dans la même posture de défense, à quelques pieds de là. « Fuck ». Elle ne pouvait pas si bien dire, et Einar souffla lui aussi ce même juron en norvégien, prunelles plantées sur la silhouette de la stupeur. Qu'est-ce qu'elle foutait là, pile au même moment que lui ? Le Colorado n'était-il pas assez désert pour qu'ils marchent sur des trottoirs opposés ? Était-elle seule, un guet-apens ? Einar allait-il encore une fois, se retrouver dans une rixe malheureuse avec des enfoirés alors qu'un de ses mômes était en train de clamser à plus de deux heures de cette triste ville ? Jamais. Il ne laisserait point aussi désagréable scénario se produire ; assez d'infortune et de fatalité pour aujourd'hui. Alors, il espérait au moins que cette jeunesse en face de sa cinquantaine préférerait aussi la quiétude de la survie en solitaire que le jeu des violences s'ennuyant et ne pouvant se repaître que trop rarement. Parce qu'il n'avait pas le temps pour ces conneries ou même d'éventuelles politesses, drapé de la bienséance et de l'amusement abandonné dans son placard la veille au soir, et les longues secondes qui s'écoulèrent déjà, tandis qu'ils se regardaient en chien de faïence, étaient d'une incommodité et retard que le norvégien n'appréciait pas.
Il allait ouvrir la bouche pour en faire part quand, à nouveau, il sentit cette même chaleur et pression contre ses tibias, ronronnement du matou atteignant ses esgourdes avant de brièvement le voir. Bestiole ayant décidé de lui flanquer le râble et réclamant son affection, le bousculant dans des heurts qui, bien que légers, mettaient à mal le tir de flèche retenu, arqué dans l'attente — avec pour trajectoire planifiée, l’œil gauche de l'errante. Einar tenta bien de se dépêtrer de l'importun poilu en l'houspillant d'une cheville voulant l'écarter du champ de bataille dont il ne quittait pas des yeux l'adversaire, mais le norvégien abandonna toute nouvelle tentative quand le félin en décida autrement et se mit à varapper l'alpage qu'était son abatis pour atteindre ensuite le sac du malchanceux, boule de poils tentant de s'y insinuer. La scène était risible, entachant bien le moindre charisme de menace que l'ancien peintre pouvait présenter et c'était vraiment une journée de merde. « Une chose ennuyante avec les arcs recurve, c'est que si le repos ou l'énergie sont manquants, on peut difficilement tenir cette position pendant de longues minutes, dit finalement Einar de son accent affûté en interrompant un silence qui leur était égide dans ce lieu découvert, alerte pouvant ainsi être donnée à une ombre alliée à la jeune femme qui n'aurait peut-être pas encore perçu le trouble en suspend, renforts masqués par une passe qu'il ne décelait pas et ça m’ennuierait de vous transpercer le crâne simplement parce que j'ai l'épaule ankylosée. » Le norvégien ne se fatigua pas à imiter douleur de l'aile ou impatience des phalanges, il était mauvais comédien du corps, du verbe aussi, mais il savait pourtant prétendre un court instant et les tremblants de ses poignets — s'ils avaient davantage raison au nom d'une Itzel peut-être déjà morte à cette heure-ci — eurent au moins le mérite d'être un peu utiles dans cet instant, alors qu'il cherchait à éviter fleuve sanglant. « Que diriez vous, dès lors, que l'on abaisse nos armes respectives, que l'on respire un coup l'air frais de ces montagnes, proposa-t-il en présentant mouvance d'un arc dérivant de sa cible, s’affaissant vers le sol non s'extraire d'une tension prête à bondir à nouveau dans le jeu si bataille engagée, et que vous me disiez si par hasard vous êtes médecin ou en avez un sous la main ? » Voyez, la terreur d'un enfant à peut-être enterrer pouvait rendre benêt et inconscient le plus méfiant des paternels, lui qui offrait sur un plateau d'argent la possibilité à cette jeune femme de revêtir le vêtement de la mascarade qui pourrait l'extirper de cette tension des armes. Mais, la curiosité d'Einar n'était pas non plus pure cécité, puisqu'il avait très bien aperçu les deux sacs remplis qui escortait l'inconnue au fusil, même un sac paco qui faisait outrage au sien qui était vide — bien que désormais affrété d'un mini-lynx inoffensif s'installant grassement et de deux peluches qui n'étaient pas connues pour être objets salvateurs dans une épidémie de morts comme celle-ci. Alors, pour montrer bonne foi qui ne l'était qu'à moitié, Einar quitta doucement sa posture de défense, rabattant lentement les courbes de son arc dans leur position initiale, le dard ravalant sa menace qu'il avait posé sur celle qui avait si bien résumé leur malencontreuse rencontre. Fucking faen.
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MessageSujet: Re: silverthorne treasure hunt | einar   silverthorne treasure hunt | einar EmptyJeu 9 Aoû - 11:24



Einar Idyl
«silverthorne treasure hunt»

Après son exclamation, elle ne bougea pas d’un cil, dévisagea l’homme. Ses nerfs, légèrement engourdis par l’alcool, étaient à vif et elle avait posé son doigt sur la gâchette, ignorant les règles de sécurité. M’enfin, au moins, si elle crevait, il y avait de grandes chances de l’emporter avec lui.

Elle resta silencieuse, dans un premier temps, alors qu’ils se regardaient en chien de faïence. Puis, il sembla vouloir la menacer, ce qui n’était pas franchement une bonne idée. Mais elle fut surprise de la chute de sa phrase, et elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire presque imperceptible. Néanmoins, elle resta ferme et campée sur sa position, bien déterminée à maintenir l’équilibre de cette impasse mexicaine. Tant qu’il la braquait, elle allait le braquait ; mais alors qu’il proposait un apaisement, elle hésita. Sa tête se tourna vivement à droite, puis à gauche, scrutant les alentours. Ils étaient dégagés, pour l’instant. Elle poussa un soupir, et décida finalement de baisser son arme. Elle ne laissa pas pour autant tomber son bras, simplement, il n’était plus dans sa ligne de mire directe.

En l’écoutant, une chose la frappait ; qu’est-ce que c’était que cet accent ? Elle ne put s’empêcher, poussée par la curiosité, de le faire remarquer en ignorant temporairement la question au caractère urgent qu’il venait de lui poser. Elle secoua sa tête en demandant : “C’est quoi cet accent ?” si elle n’avait pas les deux mains encombrées, elle se serait probablement gratter le crâne pour souligner sa perplexité. Elle réalisa ensuite, peut-être d’elle même, peut-être par rapport au regard du type qu’il n’avait peut-être pas de temps à perdre. Elle lui annonça alors : “Non” elle se tut un instant, avant de rajouter : “Tu perds ton temps ici, et dans le coin d’ailleurs. Tout ce qui est médical, armemement, et éléctronique a déjà été récupéré” elle se tut, marqua un temps de silence plus poussé, le temps de réfléchir.

Si elle avait pris le plus intéressant, peut-être qu’elle avait raté certains trucs. Elle ne reviendrait pas pour les récupérer, alors, elle se décida à finalement lui lâcher : “Derrière l’angle de ce bâtiment, y’a un local poubelle. C’est là où les militaires ont stocké les trucs qu’ils n’avaient pas la place de prendre” elle hésita à lui donner plus de détails sur ce qu’il restait là bas, soit des fournitures médicales basiques, mais c’était l’inciter à s’intéresser à ce qu’elle avait ramasser, et elle ne comptait pas partager. Elle fit donc un pas en arrière, guettant sa réaction, prête à le braquer à nouveau, avant de rajouter : “Si t’as pas d’autres choses à me dire, j’pense qu’il vaut mieux que nos chemins se séparent, maintenant. Des bisous et bonne continuation” Elle pencha sa tête sur le côté en esquissant une moue étrange, dont le but était de contribuer à lui faire entendre raison. Malgré son apparence détendue, elle était sous tension. Elle jeta encore une fois un très rapide coup d’oeil aux alentours, peu rassurée à l’idée d’être en terrain aussi ouvert, alors qu’elle remarquait la lente silhouette d’un rôdeur qui les avaient repéré, et qui venait dans leur direction. Dès que le type allait se désintéresser d’elle, elle allait tracer sa route en direction de son véhicule.
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