Fermeture définitive de Influenza ! predators and prey (erin & chaï) 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you

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 predators and prey (erin & chaï)

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MessageSujet: predators and prey (erin & chaï)   predators and prey (erin & chaï) EmptyLun 11 Juin - 21:49



erin chaï
« The world consisted of Predator and Prey.
You were either hunting or running. »
La civilisation, l’humanité. Deux concepts abstraits au sein de ce nouveau monde dirigé par la mort elle-même. Désormais, c’est la loi du plus fort qui semble primer. Tu marches ou tu crèves. Parfois, on cherche encore une lueur d’espoir, un soupçon de bienveillance, une once d’altruisme. L’influenza, l’apocalypse, la fin des temps, appelez cela comme vous le souhaitez, a sans aucun doute éveillé les instincts les plus bestiaux, les plus primaires, de l’Homme. Tout le monde change, c’est inévitable. Pourtant, on ne s’attend jamais réellement au pire, on ne s’imagine pas à quel point l’être humain peut se montrer monstrueux. Puis, en fin de compte, on ouvre les yeux. Mais, peut-être est-il déjà trop tard. La vie ne tient qu’à un fil, on en prend seulement conscience à l’instant même où la mort nous frôle, nous enveloppe de son aura funeste.

La forêt est calme, silencieuse. Les rôdeurs semblent avoir déserté. Ce n'est pas vraiment pour vous déplaire en réalité. Vous arpentez cette dernière, l’instinct alerte, tandis que les rayons du soleil s’amenuisent peu à peu. Vous avez pertinemment conscience qu’il vous faut rentrer avant que l’obscurité n’envahisse les lieux. Soudain, une tonalité assourdissante brise le calme ambiant. Un frisson hérisse votre échine, votre myocarde cogne à l'intérieur de votre poitrine. Erin accélère le pas, peu encline à se retrouver coincée entre deux feux, peu encline à crever d'une balle perdue. Coup de feu. La panique. Chaï est assourdi un instant, détourne le regard, découvre une balle logée dans l’écorce d’un arbre, à seulement quelques centimètres de lui, de sa caboche. C’est quoi ce bordel ? Vous courez, à en perdre haleine, troublés et terrifiés. Les intonations s’enchaînent, les balles manquent leurs cibles, vous manquent vous. Dans le chaos et la confusion, vous vous percutez, manquant de vaciller. Erin lève son fusil, visant la tête de l’Olympien. Vous vous jaugez un bref instant, Erin l’arme tendue, Chaï les mains en l’air. Aucun de vous ne souhaite mourir. Puis, vous prenez conscience que l’ennemi n’est pas celui ou celle qui se trouve en face de vous, juste sous vos yeux, non. Enième coup de feu. L’hurlement déchirant de la Carrière fait trembler les arbres tandis que cette fois, la balle semble avoir trouvé sa cible, logée dans le bras de la blonde. Vous comprenez, vous ouvrez les yeux. Vous êtes sur un terrain de chasse. Proies ou chasseurs. Vous êtes le gibier du jour.
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MessageSujet: Re: predators and prey (erin & chaï)   predators and prey (erin & chaï) EmptySam 16 Juin - 21:34



Chaï Erin
«Predators and prey »

Voyons voir un peu ça, dis-je après avoir suffisamment marché, m'étant éloigné d'Olympia d'environ une heure et demi de marche. Me baissant pour me rapprocher du sol, mes genoux se posèrent sur la mousse humide des bois alors que mes doigts s'affairèrent à étaler une vieille feuille jaunie. Dépliée, mes yeux se postèrent sur chaque écriture accompagnée d'une représentation plutôt réaliste de feuille ou de jeune pousse. Avec l'apparition du virus, ainsi que son décuplement, l'herboriste de la ville s'était mis à l'idée de remplacer les médicaments par la concoction de tisanes aux plantes médicinales. Ne pouvant se déplacer lui-même, il avait jugé bon de me donner cette mission avec l'accord de Peyton. Si, au départ, la cheftaine avait choisi de ne pas m'autoriser de sorties trop régulières à mon arrivée, aujourd'hui, elle me laissait plus de libertés, quand bien même notre relation ne s'était pas améliorée depuis mon intervention lors de la fête des voisins. De l'échinacée..., des racines d'échinacée, me murmurai-je en examinant la beauté de la fleur magnifiquement dessinée sur le papier. Cependant, s'il m'était reconnu des dons pour les explorations à l'extérieur des murs -surtout parce que j'avais vécu de nombreuses années dans les contrées devenues sauvages-, il n'en était pas moins clair que la végétation m'était totalement inconnue. Il m'a dit les racines et l'écorce en premier, me répétai-je les informations qu'il m'avait laissé en même temps que la feuille vieillie. Je laissais mes yeux dévorer les indications avant de remballer, de ranger le document dans ma poche droite et de me lever. Je n'avais pas croisé de ces plantes sur mon chemin, il me fallait donc entrer bien plus profondément dans l'épaisse forêt pour tenter de mettre la main sur ces remèdes naturelles. Ce que je fis, d'ailleurs. Une besace contre ma hanche, attachée fermement à l'opposé, j'ouvris grands les yeux sur le sol, omettant d'être attentif à ce qui se passait autour de moi. L'endroit semblait calme et paisible, les rôdeurs paraissaient absents en ces coins sombres, ce qui prêtait à penser à la sécurité la plus complète. J'étais chanceux, de toute façon. Et puis, à à peine quelques centaines de mètres, mes pas ralentirent jusqu'à se stopper, un sourire joyeux prit possession de mes lippes sèches par l'effort, mais quelle récompense ! Un immense tapis de fleurs violettes, semblables aux illustrations, s'étala devant mon regard fier et vainqueur. Non loin d'un tronc d'arbres, cette végétation avait élu son domicile et je me précipitais à leurs côtés pour les ramasser, prenant garde à ne pas oublier la racine dans la terre remplie d'humus qui aidait à sa prolifération. Des dizaines et des dizaines vinrent s'amasser dans mon pochon en tissus que j'avais, au préalable, humidifié pour les garder un minimum au frais. Je ne pris pas tout, même si l'envie me titillait de les arracher une à une, laissant, comme indiquer, assez de l'espèce pour que les insectes butineurs restants puissent se charger de les coupler. Levant la tête sur le vieil arbre à mes côtés, j'eus l'impression de rêver éveillé. L'arbre..., soufflai-je en examinant quelque peu son écorce des pulpes de mes doigts. Aussitôt, l'une de mes mains plongea à l'intérieur de ma poche arrière et en attrapa le morceau de papier pour le déplier à nouveau. Après vérification, tout concordait et j'étais bien accroupi près d'un saule blanc, celui dont je devais prendre l'écorce. Quel coup de bol ! Heureux de vivre, je m'étais allé à laisser un rire s'échapper de mes lèvres. Moi qui avais pensé passer deux journées loin d'Olympia pour trouver ces médicaments naturels... Je laissais glisser le couteau suisse contre le tronc de l'arbre, m'appliquant à la tâche, pinçant ma lèvre inférieure de mes dents. J'allais rentrer chez moi. J'allais bientôt pouvoir rentrer chez moi, sans encombres cet... PAW ! Mes paupières se fermèrent, puisque l'intonation de l'arme à feu me fit perdre l'ouïe et le sens de l'équilibre à la fois. Un son strident occupa mes oreilles un instant, si bien que j'en perdis le couteau et quelques morceaux d'écorces, posant mes index à l'intérieur de mes trous. Cela fit un mal de chien quelques secondes, puis je recouvris mon sens. Mon regard se posa sur le saule blanc qui fût attaqué. Une balle était logée en son sein, non loin de mon crâne et je compris vite une chose : il fallait courir, courir et trouver un abri sûr. La besace bien attachée, mes pieds se mirent à détaler au loin, aussi vite que je le pus, assez pour éviter de me prendre un nouveau projectile pouvant s'avérer mortel. Sautant par-dessus les haies, piétinant les fleurs et l'herbe haute, m'agrippant aux troncs pour les contourner, faisant abstraction des végétaux piquants et des griffures des branchages qui envahirent mes mollets. Comme un lapin de garenne, je m'enfuis. Je m'enfuis jusqu'à me trouver nez-à-nez en face d'une femme armée qui planta son fusil vers moi. Ma course s'arrêta brutalement, mon torse se bomba en fonction de mon palpitant et mes mains se levèrent assez haut pour déclarer paix et sérénité à celle qui me faisait face. Un instant, nous nous échangeâmes quelques regards silencieux. Un moment, nous nous dévisageâmes. Était-elle celle qui m'avait, précédemment, tiré dessus ? Était-ce cette même personne qui m'avait pris pour sa proie ? Le silence. Quelques secondes seulement qui nous permirent de comprendre que nous n'étions pas ennemis dans l'histoire. D'accord..., commençai-je sans baisser ma garde pour autant, on dirait que votre pouvoir de réflexion vole plus bas qu'un derrière de cochon, m'exclamai-je alors qu'elle ne daignait pas baisser son arme, trop suspicieuse peut-être ou me pensant de mèches avec ceux qui, tout comme vers moi, avaient tiré dans sa direction. J'suis pas armé, m'enquis-je à l'informer en faisant aller mes doigts toujours hauts vers le ciel. A peine eus-je le temps de me déclarer innocent qu'un nouveau bruit assourdissant s'évada dans les airs accompagné, à sa suite, d'un cri de douleur. La jeune femme s'était faite touchée. L'air étonné, je ne pris pas la peine de réfléchir à deux fois avant de me préparer à détaler une nouvelle fois dans la direction opposée à celle que j'avais emprunté la première fois, retournant ainsi sur mes pas, mais... Mes sourcils se froncèrent et je m'arrêtai brutalement pour donner un coup d'oeil en arrière, vers la blonde qui souffrait de sa blessure au bras. Même si elle n'était pas mourante, à première vue, un choix difficile devait s'opérer : ou je la laissais se démerder, ou je volais à son secours. Dépêche-toi, fis-je une fois que j'eus arrivé à sa hauteur, me penchant en avant pour ramasser le fusil qu'elle avait fait tomber. Faut courir, sinon on va se faire buter, la prévins-je, même s'il était certain qu'elle eût compris que les chasseurs crevaient la dalle, au point de tirer sur tout ce qui bougeait. Allez, on file, montrai-je de mon doigt le passage qu'il fallait prendre pour rejoindre les grandes herbes, là où nous pourrions nous poser pour voir si la plaie était profonde ou non.
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Erin Mortensen
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MessageSujet: Re: predators and prey (erin & chaï)   predators and prey (erin & chaï) EmptyVen 22 Juin - 0:36


Avec la chaleur accablante qui frappait le Texas à cette période de l’année, chaque sortie en dehors des murs se faisait de plus en plus risquée et éprouvante. En plus des dangers habituels qui rôdaient dans la nature, les survivants devaient désormais affronter les brûlures solaires, les insolations et la déshydratation, ce qui dans ce nouveau monde ne faisait pas de cadeaux. D’ailleurs, pour des raisons assez évidentes, il était vivement conseillé aux plus aventureux de la carrière de ne pas s’éloigner trop loin en solitaire et d’éviter les heures les plus chaudes pour partir en escapades. Des conseils bien sages, que la blonde aurait sûrement suivi s’ils n'impactaient sur son désir d’espace et de solitude. En effet, même si elle vivait depuis maintenant deux mois à la carrière, elle ressentait encore le besoin de se retrouver un peu seule avec elle-même, loin de l’agitation continuelle de la carrière. Pour assouvir ce réel besoin, Erin s'adonnait à des parties de chasses régulières, qui en plus de lui offrir du calme, permettait de ramener quelques gibier à partager avec Whilelmina ou même quelques voisins. Une manière comme une autre de se rendre un minimum utile pour la communauté, sans pour autant trop se faire remarquer, bien décidée à rester à l’ombre des projecteurs ou des commérages de rues. Une volonté qui pourrait bien être menacée si elle prenait trop l’habitude de se fourrer dans des situations délicates, comme lors de l’altercation au marché, où elle s’était littéralement retrouvée au milieu d’un presque coup d’état en compagnie du roi, d’un ancien jackals, d’un inconnu et de sa nouvelle amie, Whilelmina.

Un événement peu agréable qui avait non seulement ramener les humains à leur condition de survivants, mais surtout apporter avec lui des tensions supplémentaires. L’ambiance à la carrière était plus que jamais pesante, poussant encore plus Erin à vouloir sortir prendre l’air. Néanmoins, pas encore totalement inconsciente, elle opta pour des sorties plus tardives et si possible dans des milieux moins arides, comme la forêt par exemple, qui offrait autant un abri pour elle, que pour les animaux -autrement dit, le terrain idéal pour ramener de quoi s’offrir un bon repas. Cependant, en partant plus tard de la carrière, l’ancienne crimson se retrouvait plus rapidement face à un soleil couchant, ce qui raccourcissait sérieusement les sorties. Cela dit, même si cela l’embêtait réellement de devoir rentrer bredouille après seulement deux heures dans la nature, elle savait mieux qui personne que errer dans la forêt en pleine nuit n’avait rien d’une bonne idée.

Alors qu’elle rebroussait tranquillement chemin tout en restant aux aguets si animaux il devait y avoir, un coup de feu claqua dans l’air sans prévenir, lui hérissant tous les poils du corps. Par instinct de survie, elle se précipita derrière le premier arbre un peu épais qu’elle trouva sur son chemin, tout en sondant les alentours à la recherche du tireur. Même si cela pouvait parfaitement venir d’un chasseur ou d’un survivant assaillit par des rôdeurs, elle préféra jouer la carte de la prudence en se faisant la plus petite possible. Seulement, quand le second tir se fit entendre, elle comprit assez rapidement qu’elle se trouvait en danger, menacé par un fou de la gâchette. Les autres tirs suivirent rapidement et prit finalement ses jambes à son cou en sentant l’ennemi approché. Tel un lièvre prit en chasse par des chiens lors d’une vénerie, elle se faufila entre les arbres, cherchant un endroit ou se terrer pour échapper à l’ennemi. Le souffle court, elle sentait le piège se refermer sur elle, avant de percuter une masse mouvante.

Sous le choc, elle manqua de trébucher, avant de finalement pointer son arme en direction de l’homme qui se tenait juste devant elle. Dans la panique, elle ne remarqua même pas qu’il n’était pas armé et se retrouva un peu décontenancée quand ce dernier leva les bras au ciel, tout en lui envoyant un commentaire des plus méprisant. Perplexe, elle resta un instant immobile, continuant de le pointer avec son arme, avant de finalement comprendre qu’il n’était pas le tireur qui la prenait en proie. Seulement, au moment où elle s’apprêta à baisser son fusil, un nouveau tir résonna dans son dos et une douleur vive se déclara dans son bras. La balle fougueuse venait de se loger entre ses muscle, paralysant ainsi tout le reste, l’obligeant à lâcher son arme. A cause de la douleur, elle poussa un petit cri, avant de s’affaisser totalement, tandis que l'asiatique prenait déjà la fuite.

Le bourdonnement dans ses oreilles et les paysages qui vacillait tout autour d’elle n’annonçaient rien de bon, tout comme son incapacité à réagir rapidement. Perdue et encore sous le choc, elle chercha du regard son arme, tout en s’appuyant de son bras fonctionnel sur un arbre. Consciente que le piège se refermait trop rapidement sur elle, Erin sentit les larmes lui venir aux yeux, alors qu’elle cherchait du regard une solution. Seulement, alors qu’elle se voyait déjà finir dans l’assiette d’un malade mental, le fuyard revenait à sa rencontre, saisissant le fusil qui se trouvait au sol et l’invitant à lui emboîter le pas. Surprise, elle le dévisagea un bref instant avant de finalement hocher la tête et accepter la proposition, sans même se demander si tout cela n’était pas justement le final d’un plan cruel et machiavélique pour coincer des âmes en détresses.

Une fois dans les herbes, Erin se jeta sur le ventre, pour se faire la plus petite possible, tout appuyant de sa main saine sur la plaie qu’avait laissé la balle, histoire de stopper un peu l'hémorragie. Perdre connaissance dans un moment pareil serait vraiment tragique, alors inutile de tenter le diable. « L’arme, y a que deux munitions, recharge la. » Des yeux, elle indiqua son fusil qui se trouvait toujours dans les mains de l’homme, puis la poche de son jean se trouvait justement la recharge. Même si elle ne connaissait pas l’autre homme, ils se retrouvaient manifestement tous les deux dans le même galère et maintenant qu’elle se retrouvait dans l’incapacité de tirer, il fallait bien que quelqu’un le fasse. Car si le chasseur s’approchait de trop, ils devront faire face et elle n’était pas certaine que sa hache soit très efficace au moment venu.
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MessageSujet: Re: predators and prey (erin & chaï)   predators and prey (erin & chaï) EmptyMar 17 Juil - 20:57



Chaï Erin
«Predators and prey »

Mon corps tout entier plongea dans les herbes hautes mais, très vite, je me tournai pour prendre appui sur mon fessier qui rencontra le sol terreux. D'entre la végétation dense, il était presque impossible de surveiller la présence -ou non- des braconniers qui en voulaient décidément à notre peau sans que nous ayons fait quoi que ce soit de mal. En tout cas, j'étais certain de ne pas leur avoir causé de tort, qu'en était-il de la jeune femme que je venais de prendre sous mon aile ? Pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'elle m'interpella. Mes yeux dévièrent jusqu'à son visage. J'avais d'ailleurs presque oublié que je tenais en mes phalanges l'arme à feu de la demoiselle, ce ne fût que lorsqu'elle m'indiqua l'endroit où elle avait caché les dernières munitions que mes pupilles regardèrent l'engin prêt à mettre à mort les bandits. Perplexe au départ, je ne pus que me résoudre à faire ce qui semblait juste et ce fût rapidement que je plongeais les pulpes de mes doigts dans sa poche de jeans pour en retirer les deux fameuses balles restantes et non usagées. Petit problème, commençai-je en les enfilant tout de même à l'intérieur du fusil, je ne sais pas tirer, confiai-je à l'inconnue. Ô j'avais bien tenté d'apprendre à Olympia, car nous avions de bons soldats là-haut, mais j'avais très vite préféré vaquer à d'autres occupations dans la ville, pensant que les armes blanches feraient bien mieux l'affaire contre une attaque de mordeurs. J'en avais pratiquement oublié la présence des individus malfaisants avec lesquels -ou contre lesquels- nous devions cohabiter sur cette triste Terre. Jusqu'ici, je n'avais pas eu besoin de brandir un fusil sur qui que ce soit. D'une part parce que je ne partais pas en vadrouille chaque jour et que mes sorties se faisaient ponctuellement, d'autre part, parce que je m'étais toujours débrouillé avec les moyens du bord. Tu penses qu'ils savent où nous sommes, interrogeai-je ma coéquipière de fuite alors que mon regard se promenait entre les herbes qui voulaient bien me laisser, parfois, une légère vue sur ce qui se passait autour. Non. Bien sûr qu'ils ne savaient pas où nous nous étions planqués, avec tout l'attirail qu'il détenait, nul doute qu'ils devaient être lents. Pourvu qu'ils n'étaient pas intelligents ! Quelques minutes passèrent sans que nous ne puissions les entendre se rapprocher. Seul le bruit de certains animaux logés dans les arbres alentours nous parvenaient aux oreilles. Ils n'avaient pas l'air d'être dérangés, et leur chant signalait qu'ils ne se sentaient pas en danger. Ecoute le cri des animaux, et tu sauras si tu es dans de beaux draps, ou pas, me disait ma défunte épouse. Ecoute la nature et tu sauras ce que tu dois savoir, me rabâchait-elle maintes et maintes fois pour me permettre de survivre à chaque instant, à toute situation. Elle n'avait jamais eu tort, et je la remerciais silencieusement de m'avoir inculqué cette façon si simple et naturelle de penser, cette manière si paisible de faire honneur à ses ancêtres amérindiens en ne faisant qu'un avec la nature. Montre voir ta plaie, posai-je l'arme à mes côtés, le bloquant de façon à ce qu'aucun coup ne puisse partir seul. Je me tournai alors vers elle pour examiner l'entaille et ça n'annonçait rien de bon. Faut nettoyer ça avant que tu ne choppes une infection... J'ai peur qu'un morceau de balle ne soit logé à l'entrée, sinon ça ne saignerait pas autant, fis-je en regardant attentivement de loin. Assied-toi, l'obligeai-je en me défaisant de mon sac à dos que je déposais entre mes jambes, la besace d'herbes à mes côtés aussi. Je sortis de mes effets personnels un tissu blanc et une bouteille d'eau à moitié remplie. J'aspergeais le bout de vêtement clair du liquide transparent afin de m'humidifier à son maximum. Ma main libre vint attraper le bras meurtri de mon acolyte de mésaventure et, de l'autre, glissait le tissu pour défaire la blessure de ce rouge vif. Je vais y aller doucement, assurai-je à la jeune femme. Si le sang continuait de s'écouler, je pouvais y voir beaucoup plus clair. L'éraflure n'était pas si profonde, mais comme je le redoutais la balle avait laissé un bout de métal à l'entrée qui laissait ouvertes les différentes couches d'épiderme attaquées. Si tu ne veux pas perdre ton bras, va falloir le retirer, dis-je en écartant le tissu de sa peau pour chercher à nouveau dans la besace prêtée par l'herboriste d'Olympia. J'en sortis le bouquin où étaient répertoriées les différentes herbes médicinales et fis tourner les pages à grande vitesse pour m'arrêter sur ce qui me semblerait être d'une grande aide. Mon doigt tapota sur le dessin réalisé par le médecin et j'en revins à fouiner dans les plantes que j'avais récolté. Tiens, va falloir que tu mâchouilles ça, lui tendis-je quelques feuilles. Ça peut paraître étrange, mais ça va t'aider à moins ressentir la douleur, insistai-je pour qu'elle prenne cette végétation aux vertus hypnotiques. En effet, d'après la description laissée sur le bouquin vieilli, la plante ferait divaguer et serait un très bon remède pour soigner les gros bobos, presque égale à la morphine. Fais-moi confiance, ou tu vas perdre trop de sang et toutes tes chances de te sortir de là vont s'envoler aussi, lui dis-je avant de porter mon regard sur la faune et la flore aux alentours. Tiens, concentre-toi sur la feuille où l'on voit le mille-patte aventureux, et cette blonde pâquerette qui rêve d'un papillon sérieux, lui contai-je une phrase aussi hypnotique que l'herbe qu'elle s'apprêterait, je l'espérais, à mettre à sa bouche.
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Erin Mortensen
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MessageSujet: Re: predators and prey (erin & chaï)   predators and prey (erin & chaï) EmptyMer 25 Juil - 14:39


A cause de l’opacité du feuillage, les deux compagnons de fortune se retrouvaient désormais coincés à l’aveugle au beau milieu d’un piège géant, sans savoir où pouvait bien se trouver leur ou leurs bourreaux. Malgré l’angoisse évidente d’une telle situations, ils parvinrent tant bien que mal à garder leur calme, tout en essayant de faire preuve d’un peu de bon sens. Alors que la plus jeune proposait naturellement à l’autre de lui emprunter son arme, ce dernier ne tarda pas à lui avouer son manque de dextérité avec ce genre d’outil, ce qui dans ce monde s’avérait finalement assez rare. Même si cela ne les arrangeait pas du tout, Erin préférait largement l’entendre avouer ses faiblesses en amont, plutôt que de l’apprendre un peu trop tard, quand une balle viendra se loger entre leurs deux yeux. « Ok… Pas grave, au pire je pourrais toujours essayer. » Avec son bras défaillant et ses qualités de tireuse encore un peu limité -surtout sur des cibles mouvantes, il y avait peu de chance que l’ancienne crimson puisse réellement tirer correctement, mais avec un peu de chance cela pourra toujours leur sauver la vie en cas d’ultime recours. Pour le moment, il était plus que préférable pour les deux inconnus de se faire le plus silencieux et discrets possible, tout en croisant les doigts pour voir l’ennemi disparaître, dont ils ne connaissaient aucune intentions. « Je ne sais pas, si oui, alors ça veut dire qu’ils jouent avec nous. » Un constat assez effroyable, qui faisait presque regretter ces morts vivants, qui à défaut d’être cauchemardesques, n’avaient rien de vicieux.

Si la blonde se concentrait uniquement sur l’offensive, le plus âgé lui opta pour la prudence pointant du doigt la plaie béante dans son bras qui continuait de saigner. Avant même qu’elle ne puisse rétorquer que cela pouvait attendre, l’homme l’informa d’une certaine urgence, visiblement habitué à traiter ce genre de problème. En l’espace de quelques mois, c’était déjà la deuxième fois que la blonde tombait sur un soigneur en herbe en étant justement blessée, à croire que la chance commençait à tourner pour elle -si on oubliait qu’elle était justement pourchassé par un ou des fous furieux. Une fois assise, le brun l’ausculta rapidement, avant de finalement rendre un bilan peu arrangeant. Une opération, aussi infime soit-elle dans un moment pareil s’avérait plus que périlleux, mais malheureusement pour elle, obligatoire. « Ok, vas-y alors ? » Peu douillette, Erin ne marqua aucune hésitation en lui tendant le bras, alors qu’elle serrait un peu plus fort son sac, tout en se concentrant sur son souffle, histoire de ne pas lâcher un grognement trop audible.

Avant de commencer l’extraction, l’asiatique lui tendit ce qui ressemblaient à des feuilles qu’elle devait apparemment machouiller. La demande assez surprenante laissa la blonde un instant sceptique, la poussant même à se demander si tout cela ne faisait finalement pas parti d’un complot machiavélique pour lui faire du mal. Son hésitation de manqua pas de tomber dans l’oeil du plus âgé, qui se montra un poil plus convaincant et persuasif, si bien que la blonde résignée enfonça les herbes dans sa bouche pour les machouiller tout restant concentrée sur les paroles de l’inconnu. Plus elle mâchait les feuilles, plus elle sentait sa mâchoire endolorie, prouvant ainsi l’efficacité du remède anesthésiant, qu’elle ne manquera pas de retenir à l’avenir. Alors que l’autre commençait doucement à manipuler son bras, un nouveau coup de feu résonna non loin d’eux, faisant même sursauter la blonde qui dans son geste brusque bougea son bras en pleine opération. Malgré la douleur, Erin contenu son grognement au fond de sa gorge, tout en fermant les yeux pour se reprendre.

Une fois la douleur un peu atténuée, ses yeux s'ouvrirent de nouveau, alors qu’au loin on pouvait entendre de manière inaudible la voix chantonnante d’un homme. Celui-ci ou ceux-là prenai(en)t visiblement un certain plaisir à les tourner en bourrique, ce qui agaçait grandement l’ancienne crimson. « Qu’ils aillent tous en enfer, au son des tambours de guerre. » Même si elle n’était plus vraiment pour la violence, Erin comptait bien leur rendre la monnaie de leur pièce, même si pour cela il fallait jouer des poings et prendre des risques. « C’est bon ? » Impatiente et surtout un peu apeurée à l’idée se faire surprendre par l’ennemi dans une position de faiblesse ultime, la blonde se permettait de presser un peu l’inconnu, sans pour autant se montrer ingrate de son aide précieuse.
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MessageSujet: Re: predators and prey (erin & chaï)   predators and prey (erin & chaï) EmptyMar 14 Aoû - 13:26



Chaï Erin
«Predators and prey »

Désolé, soufflai-je, même si la pointe du petit couteau désinfecté, qui m'avait servi à arracher les racines précédemment, était entré dans la plaie de la demoiselle par sa propre faute, j'étais compatissant au mal que cela pouvait faire malgré les feuilles que je lui avais suggéré de mâchouiller. Je repris, aussi vite que je le pus, pour écarter les parois de l'épiderme avec minutie et faire sortir le morceau de la munition du bras de la blonde. Encore un petit instant, lui demandai-je alors que mes oreilles entendaient les pas se rapprocher au loin et les sifflements devenir stressants. Je n'étais qu'à quelques millimètres de la surface plane de sa peau et il était hors de question pour moi de me laisser déconcentrer par ces sauvages qui tuaient, probablement, pour leur plus grand plaisir. Un dernier geste rempli de rigueur me fût demandé, si bien qu'une goutte de sueur perla sur mon front, rejoignit ma tempe gauche, glissa le long de ma chevelure, se perdit sur l'arête de ma mâchoire pour tomber sur un bouquet d'herbe au sol. C'est bon, me hâtai-je de reculer pour agripper la végétation cicatrisante de ma besace, la plaquer sur la blessure pour éviter l'infection. Cela saignait toujours, mais les bords se rapprocheraient incessamment sous peu. Plaque ta paume dessus et maintiens tout ça en place, lui demandai-je de remplacer ma main. Je n'étais pas médecin, loin d'être un soigneur hors pair, je ne m'y étais d'ailleurs jamais intéressé, mais heureusement que l'herboriste d'Olympia avait pris le temps de m'expliquer chaque dessin, chaque image utile aux bienfaits des différents maux avant mon départ pour la cueillette. Sans ça, nul doute que la demoiselle se serait, peu à peu, vidée de son sang, et ce, à cause d'une minuscule particule de munition qui empêchait la cicatrisation naturelle. La nature n'était-elle pas magnifique, au fond ? Trêve de réflexions et bavardages. Mes doigts agrippèrent l'arme que j'avais laissé à terre, parce que, même si j'étais complètement nul avec ce genre de matériel mortel, il était hors de question que je laisse la blondinette s'occuper de ces affamés de tuerie, pas dans son état. Encore avachis dans les grandes herbes, le vent était inexistant et ne pouvait pousser la verdure à vaciller, ce qui empêcha les hommes, -parce que plusieurs paires de chaussures apparaissaient devant nos yeux aux aguets-, de nous apercevoir. Ils riaient comme s'ils avaient bu des litres d'alcool, chantonnaient pour stresser leurs proies, juraient comme les pirates à l'ancienne qui ne pouvaient parler sans lancer de mots grossiers tirés de leur jargon, crachaient sur l'herbe qu'ils piétinaient. Ils faisaient les cent pas devant nous et nous, et bien nous ne pouvions trouver d'autres solutions que de rester cachés le temps que l'impatience et l'ennui ne les prennent, à moins qu'ils n'avaient pas perdu toute intelligence et nous trouvent avant. Je respirais doucement, quand bien même mon cœur battait à la chamade. Au moindre bruit, au moindre mouvement, ils nous repéreraient sans hésiter. Psss, Psss, Psss, entendis-je à ma droite. Le canon visant l'un des hommes, mes billes roulèrent jusqu'à ma droite où je découvris un serpent, long et large, sortir sa langue alors qu'il avançait tranquillement à nous. Ma bouche s'ouvrit, même si aucun son ne put sortir de cette dernière. Je n'étais pas spécialisé dans les animaux, mais nous avions une chance sur deux pour que la morsure de ce serpent soit mortel. Dans ces contrées, nulle bestiole était inoffensive, encore moins depuis l'apocalypse. Il devait certainement crever la dalle, en plus. Mes lèvres se pincèrent alors que ma tête se tourna doucement vers la blonde et je grimaçai soudainement, pour lui faire comprendre qu'une issue de secours devait être trouvée très vite si nous ne voulions ni se faire attaquer par le vivipare, ni tirer dessus par les vautours qui nous cherchaient. Il ne manquait décidément plus que ça... Mon regard vagabonda aux alentours dans l'espoir qu'une idée germe dans mon crâne gelé par l'angoisse et puis le ciel fût de toute bonté. Alors que les chansons redoublaient, mon menton donna un petit coup vers le haut pour marquer l'attention. En hauteur, sur une haute branche, une ruche remplie d'abeilles guerrières qui s'affairaient se tenait juste au-dessus des drôles de braconniers. Si cette dernière tombait sur nos ennemis, ils seraient bien trop envieux de pouvoir se débarrasser des insectes volants et, à ce moment-ci, nous pourrions nous dégager de l'emprise qu'avait cette tige vivante sur nous. Le problème : elle était blessée et moi, je ne savais pas tirer. La seule solution qui nous restait était d'aller très vite quand à la réalisation de l'échange : elle, prenant le fusil, pendant que j'appuierai sur sa blessure. Assez vite, mais pas trop non plus, de manière à ne pas effrayer l'animal qui nous jaugeait de ses yeux jaunes. C'était risqué, et je ne pouvais prendre la décision de nous mettre en danger, j'avais besoin de son accord. Un simple regard, un fin hochement de tête de ma partenaire et le plan serait mis à exécution dans la seconde.


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Erin Mortensen
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MessageSujet: Re: predators and prey (erin & chaï)   predators and prey (erin & chaï) EmptyDim 19 Aoû - 23:50


La mâchoire serrée et les yeux fermés, Erin se concentrait le plus possible afin de rester le plus silencieuse possible et ce malgré la douleur bien présente. Même si les feuilles apaisantes semblaient faire de l’effet, elle pouvait tout de même sentir la lame s’enfoncer dans sa chaire et son sang couler le long de son bras. Une sensation des plus désagréable qu’elle gérait du mieux possible, se doutant qu’au moindre bruit ils se feraient repérer. Face à sa douleur évidente, l’asiatique lui présenta quelques excuses sincères, tout en continuant son affaire. « Pas grave. » Assez mature pour savoir qu’il était préférable de souffrir un peu plutôt que de succomber bêtement à une infection ou à une hémorragie, Erin se laissait docilement faire, tout en guettant de temps en temps les gestes du plus âgée. Même si elle ne s’y connaissait pas vraiment en médecine, l’ancienne crimson constatait assez rapidement que le brun savait ce qu’il faisait, si bien que sans le connaître, elle lui accordait sa confiance -du moins pour ce coup là.

Une fois l’opération terminé, Erin poussa un léger soupire tout en venant poser le plat de sa main sur la plaie pour éviter de se vider de son sang. Le petit coup de pouce de l’inconnu venait peut-être de lui sauver la vie et alors qu’elle commençait remuer les lèvres pour le remercier, des chaussures masculines s’invitaient dans son champ de vision. Coupée dans son élan, Erin se contenta d’un léger hochement de tête, espérant ainsi que l’autre comprenne la gratitude qu’elle éprouvait à cet instant précis. Cela dit, maintenant qu’il venait indirectement de lui sauver la vie, il s’agissait désormais de ne pas la perdre dans les minutes à venir. La proximité avec les chasseurs ne rassurait pas du tout la blonde qui se doutait désormais que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne se fassent déloger de leur cachette improvisée. Un peu paniquée, elle observait les environs à la recherche d’un détail qui pourrait tout changer, sans pour autant y arriver.

Puis, alors qu’elle pensait déjà que rien ne pouvait être pire, voilà que l’asiatique pointait un serpent à quelques mètre d’eux. Le scénario devenait de plus en plus catastrophique et confirmant ainsi l’idée qu’il valait mieux décamper rapidement. Cependant, avant de partir, il fallait trouver un moyen d’échapper aux deux menaces imminentes, et encore une fois, ce fut le brun qui apporta un semblant de solution. En suivant son regard, elle remarqua elle aussi la ruche accrochée à l’arbre et en quelques regards seulement, elle capta le semblant de plan qui se dessinait. Pas certaine que cela fonctionne réellement, elle chercha un pendant quelques secondes une meilleure idée, seulement en voyant le serpent s’avancer un peu plus dans leur direction, elle décida de finalement agir.

Après un hochement de tête presque solennel, Erin attrapa l’arme que lui tendait le plus âgé, tandis que lui s’occupait de la maintenir. N’étant pas forcément le meilleure tireuse de l’état, l’ancienne crimson dû finalement s’y reprendre à deux fois avant de voir la ruche tomber sur le sol. Dans la panique les deux hommes tirèrent quelques coups de feu qui firent paniquer et fuir le serpent. Puis, pendant que guêpes fonçaient sur les chasseurs, la blonde se redressa rapidement sur ses deux jambes, avant de finalement prendre ses jambes à son cou -tout en vérifiant bien sûr, que son acolyte de fortune suivait. L’un derrière l’autre, les deux inconnus se lançaient dans une course folle, terrifiés à l’idée de les voir revenir à leurs talons. Quinze minutes de courses plus tard, Erin remarqua une petite route de campagne et décida alors qu’il valait mieux opter pour un sol plat désormais. « Par ici ! » Tout en remerciant intérieurement sa condition physique, Erin gagna finalement le chemin goudronneux, avant de finalement s’asseoir épuisée contre un des poteaux qui délimitait un champ. « Je crois qu’on les a semé… J’espère. » Même s’il était presque impossible de voir les chasseurs les rattraper, la blonde restait sur ses gardes, serrant de son bras valide son fusil tout en posant le regard sur son partenaire qui ne semblait pas plus en forme qu’elle. « Tu veux de l’eau ? » Sans même attendre de réponse, elle attrapa la gourde en métal qui occupait son sac et la lui tendit le plus naturellement du monde. Après ce qu’ils venaient de traverser, elle pouvait bien lui offrir un verre et même un brin de conversation avant de reprendre chacun leur route.
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