Fermeture définitive de Influenza ! five years ago (billie)  1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 five years ago (billie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptySam 31 Mar - 16:14


Olympia ou ce nouveau chez toi. Enfin t'crois, t'sais plus vraiment ce que tu dois faire et sincèrement tu as oublié la plupart de tes souvenirs, du début à cette chute violente qui te provoque encore des mal de crâne. Cinq mois que t'es là, cinq mois à essayer de t'installer, de t'habituer à ce nouveau camps, à voir d'autres survivants. Pourtant c'est plus compliqué que prévus, tes nuits sont agités, incapable de dormir plus de deux heures sans faire de cauchemars. Toujours le même, tes enfants. C'est angoissant et ton état de santé ne s'améliore pas. Tu passes parfois à l'infirmerie comme demandé pour surveillé tes blessures encore récente mais ça semble correcte. Aujourd'hui pour un autre contrôle tu demande la permission de sortir du camps, avec difficulté tu arrives à convaincre la personne qui s'occupe de toi. Besoin de prendre l'air, d'être libre.

Ton arbalète sur l'épaule, ta machette à ta ceinture, t'es déjà assez loin du camps. T'essaye de te souvenir du chemin et puis quoi ? peut importe si tu te perds t'es pas un trou d'cul, t'sais survivre encore. Réellement tu en sais pas trop où tu vas mais tu avances, sans regarder derrière. Après quelques heures de marche tu arrives dans un petit village abandonné, peut être que t'es déjà venu, t'sais pas, t'a aucun souvenir. Un cadavre qui attire ton attention sortant d'une baraque, une flèche entre les deux yeux. Tu fais l'tour de la maison, quelques conserves, rien de bien intéressant. Une balade dans les rues mais rapidement une ombre à une fenêtre attirent ton attention. Ton arbalète à la main tu t'apprêtes à t'approcher de la maison mais trop vite tu te fais canarder. Tu recules et te cache derrière la carcasse d'une voiture.  - Oh bordel de merde ! dit-tu en te retrouvant accroupis, te voilà bien, tu n'as pris aucune armes à feu, rien que ton arbalète pour les tir à distance, ton arme fétiche, ça devrais aller. Toi qui croyais faire une balade tranquillement.



@Billie Trager
Revenir en haut Aller en bas
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1591
visage : katie mcgrath
crédit : gajah & sign by astra
survit depuis le : 04/08/2016
capsules de troc : 3897

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyLun 9 Avr - 19:37



aaghen billie
« somebody i used to know »
juin 2013

Elle fait tout pour s'intégrer à ce nouveau mode de vie, à cette nouvelle maison qu'est devenue la Mine. Si son ancienne demeure n'est plus viable, que leur mode de vie à deux n'a plus rien d'enviable, Billie le troquerait encore contre cette vie. Elle n'a plus l'habitude des communautés, de partager et surtout de discuter. C'est trop pour elle, toute cette agitation la perturbe, lui donne la nausée. Elle a besoin de sa solitude, de ses moments de calme et de paix. Difficile d'être seule dans un endroit aussi confiné qu'une mine. Intégrer l'équipe de raid s'impose donc naturellement à elle. En quête de nourriture ou de tout autre bien matériel susceptible d'aider les Miners, Billie peut profiter de ces sorties pour s'échapper un peu, se détacher du groupe. Elle connaît bien les environs, y a vécu la majeure partie de sa vie. Marcher sur ces sentiers, ces routes familières, lui rappelle le bon vieux temps. Le temps de l'insouciance. Un temps où tout (ou presque) allait bien. Aujourd'hui, plus grand chose n'allait. Le monde civilisé s'était écroulé, les morts revenaient à la vie et la plupart de ses amis étaient morts. Ou du moins c'est ce qu'elle croyait. Elle préférait les imaginer bel et bien mort plutôt qu'errant sans but à la recherche de chair fraîche. Elle avait vu trop d'horreurs pour espérer retrouver des proches en bonne santé. Tout son espoir, Billie l'avait depuis longtemps consumé.

Alors que ses nouveaux coéquipiers choisissent une direction, se répartissent les tâches, Billie, elle, reste en retrait, le regard focalisé sur la rue vide, presque apeurée par ce spectacle désolant. Une vision qui lui rappelle terriblement ses années de guerre quand avec sa jeep ils entraient dans un village d'apparence désert mais qui dissimulait mille dangers. « Je prend les premières maisons de la rue principale. » Elle a déjà un plan en tête et refuse l'aide qu'on lui propose. « Je me posterais en haut de la troisième. J'aurais une vue dégagée pour vous avertir d'un problème. » Et pour tuer quiconque s'approcherait, vivant ou mort. Encore méfiante, sur la défensive, elle préférait se la jouer solo. Faire confiance à de parfait inconnus ne fait pas parti de ses qualités naturelles. Elle a besoin de temps. De preuves aussi. A l'armée, on sait très vite à qui on peut se fier. Elle aurait confiée sa vie, les yeux fermés, aux hommes de son escouade. Des hommes qui, aujourd'hui, n'étaient plus. Pour que ce sentiment soit le même avec ces hommes et ces femmes de la Mine, le chemin serait long. Une petite part d'elle espérait y parvenir.

Après un passage rapide dans la première maison qui n'avait rien d'intéressant à offrir, elle s'attarde sur la seconde où elle achève une vielle femme coincée sous son fauteuil roulant. Elle récupère quelques sachets de fruits secs, deux boîtes de médicaments à base de plantes qui, manifestement n'intéressaient personne, et ressort sous le soleil de plomb. La troisième maison n'offre guère plus de butin et elle se positionne à l'étage, sous la fenêtre qui offre la vue la plus dégagée sur la rue. Ses affaires soigneusement déposées sur le sol, elle positionne son fusil automatique M27, vissant la lunette longue portée dessus. Débute alors la longue et patiente attente. Attentive aux bruits alentours elle scrute les environs à la recherche d'un danger potentiel. Si l'endroit à l'air désert, Billie n'est pas dupe : ce genre d'endroit attire les pilleurs en tout genre. Et elle avait raison de se méfier. Elle repère du mouvement, pointe son arme sur le bas de la rue où un homme se faufile, discret, rapide. Pas assez. Elle tire deux balles, manque sa cible, jure entre ses dents. Les tirs ont immanquablement rameuté des rôdeurs, sans parler de ses coéquipiers dispersés ici et là. L'homme, accroupi derrière une carcasse de voiture, est hors de sa portée. Elle a l'avantage de la position et sait bien qu'il n'ira pas loin. Tôt ou tard il devra sortir et cette fois elle ne le ratera pas. Ou, si la chance est de son côté, ses compagnons le trouveront et l'obligeront à quitter sa planque pour un interrogatoire. Après tout, un seul homme n'a rien de dangereux. Sauf quand cet homme est un éclaireur et qu'un groupe attends plus loin. « Hé, sors de là avec tes mains en l'air ! » Billie expire un grand coup en entendant la voix d'un de ses compagnons qui met en joug l'inconnu, l'obligeant à quitter sa cachette. A nouveau en vue, elle l'observer à travers sa lunette et son cœur s'arrête, sa respiration ralentie. Impossible. Elle démonte sa lunette, la range dans la poche de son sac à dos qu'elle remet sur ses épaules avant de prendre son arme et de détaler hors de la maison. Le soleil lui irrite les yeux quelques secondes, juste le temps qu'elle rejoigne le petit groupe qui interroge déjà l'inconnu qui, à ses yeux, n'en n'est plus un. « Aaghen ? » qu'elle demande, le cœur battant à la chamade, son souffle enfin revenu. Incrédule, Billie peine à y croire. Et pourtant il est aussi réel que le soleil qui brûle sa peau.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyDim 22 Avr - 10:25



Les raides sont parfois simple, parfois tout ce passe comme sur des roulettes, tu trouves des bricoles, de la nourriture ou même des pièces pour ta futur moto. T’es assez débrouillard et tu trouves ce que tu veux, tu cherches parfois des heures entières. T’aime la liberté en dehors du camp, même si t’es bien à Olympia, t’aimes bien cette tranquillité mais ça reste angoissant, t’es pas encore assez adapté pour ne plus sortir, ne plus affronter le monde qui est désormais incapable d’être sauvé. Pourtant aujourd’hui tout ne ce passe pas comme prévus, tu croyais être dans un quartier abandonné mais apparemment il t’arrive de te tromper, parfois. L’ombre à la fenêtre qui attire ton attention, t’es assez préparer pour t’en sortir face à une personne mais lorsque tu t’approches trop de la maison les tires ne ce font pas attendre. Avec chances t’es encore assez rapide pour te refugier derrière la carcasse d’une bagnole, même si t’es blessures ce réveille avec toutes cette agitation tu restes sur tes gardes, bougonnant tu lèves la tête vers la maison, restant accroupis pour ne pas te prendre une balle entre les deux yeux. Tu discernes la silhouette mais rien de bien précis, incapable de tiré avec ton arbalète de l’endroit où tu te trouves. Le bruit des tires qui ont attirés des rôdeurs, te voilà bien partit pour cette nouvelle journée. Tu te sens assez mal à cet instant, alors que tu cale ton arbalète contre ton épaule, tu te saisis de ta machette, prêt à courir, tuer des cadavres au passage, en espérant que le tireur n’est pas des collègues qui rapplique. Le regard vagabond, t’observes autour de toi, une autre voiture un peu plus loin, tu pourrais fuir, t’échappé, tu es la cible à abattre.

Alors que tu t’apprêtes à courir un homme te pointe avec son arme, lâchant un juron tu sens finalement ton plan tomber à l’eau, aucun échappatoire pour le moment tu vas devoir parler et espérer vivre un peu plus longtemps. Le regard levé vers l’homme en question qui te demande de levé les mains, t’inspires profondément. – Calmez-vous les gars. Dis-tu doucement en te redressent lentement en espérant ne pas recevoir une balle en pleine tête. La machette au sol tu lèves les mains alors que deux autres hommes t’encerclent, les regardants uns par uns. Les questions commencent à fusaient, alors qu’un homme te prends tes armes et te fouilles. – La journée vient à peine de commencer je n’ai pas trouvé grand-chose et vous ? Ajoutes-tu en regardant le meneur, ou pas. Pourtant rapidement ton prénom raisonne derrière toi, surpris tu te retourne alors vers la personne en question. La réalité te frappe au visage, tu baisses les bras en restant figé quelques instant, le visage que tu connais depuis des années, que tu connais que trop bien alors que tu pensais ne plus le revoir en dehors de tes rêves, de tes souvenirs lointain. – Trager ! Dis-tu doucement, ce nom qui sortait naturellement comme auparavant. Tu pensais voir un mirage pourtant elle était bien là, à quelques mètre de toi. Un petit sourire étire tes lèvres alors que tu fais quelques pas vers elle mais un des mecs te bloque finalement le passage, le regard qui dévie sur lui, tu serres la mâchoire. – Dégage ! ajoutes-tu devenant beaucoup moins agréable cette fois-ci. 

@Billie Trager
Revenir en haut Aller en bas
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1591
visage : katie mcgrath
crédit : gajah & sign by astra
survit depuis le : 04/08/2016
capsules de troc : 3897

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyMar 24 Avr - 12:36



aaghen billie
« somebody i used to know »
juin 2013

Elle n'a jamais raté une cible. Pas dans un environnement aussi dégagée. Elle s'en voudrait presque si l'identité de l'homme était resté un mystère. Serait-ce un signe du destin ? Est-ce que Dieu a guidé ses balles ? Peut-être. Ce qui est certain, c'est que Billie n'a jamais manqué sa cible avant. Peut-être que la survie l'a changé, que désormais son inconscient prend le dessus. La vie humaine est devenue si précieuse qu'elle n'a pas eu le cœur d'en prendre une de plus. Peut-être. Elle ne saura jamais. L'incident restera à tout jamais flou, ne restera que de vagues sensations, le souvenir de ce visage retrouvé, de ce sourire qui réchauffe son cœur. Elle répète son prénom dans sa tête, incrédule, pas si certaine après tout. Son esprit lui a déjà joué des tours par le passé et Billie a appris à ne pas toujours s'y fier. Pourtant, elle balaie ses inquiétudes quand le son de sa voix résonne à ses oreilles, que son nom refait surface, surprend ses partenaires du jour. Elle a presque oublié son nom de famille, cette façon qu'on avait de le prononcer. Sa façon bien singulière de le dire, une pointe d'amusement dans la voix, cherchant toujours à la déstabiliser. Le passé est tenace et il se rappelle trop brusquement à elle. Tout un pan de sa vie s'ouvre à nouveau dans son esprit et Billie en a la nausée. C'est un bout de passé qui vient s'accrocher à ce présent chaotique dont elle ne maîtrise pas grand chose. Un bout d'elle-même qui lui revient enfin, qui la complète. Son regard se fixe à nouveau sur lui et elle respire à nouveau. « Laissez-le. C'est bon. » Elle jette un regard à ses compagnons de route qui, sourcils froncés, n'ont pas l'air de vouloir obtempérer. Bien sûr, ils n'ont aucun ordre à recevoir de sa part mais Billie ne supportera pas bien longtemps leur comportement de cow-boys. « Je le connais. » ajoute-t-elle, pour qu'ils acceptent enfin de baisser leur garde, de laisser Aaghen la rejoindre. Je le connais. qu'elle se répète, comme une litanie, comme si elle essayait de s'en persuader elle-même. Un doux mensonge qui ne convainc personne. Elle ne se connaît plus elle-même, comment peut-elle prétendre connaître un homme qu'elle n'a plus revue depuis plus de cinq ans ? Trop de choses ont changées, à commencer par elle. Trop tard. Le pas est fait. Aaghen s'approche et elle détourne le regard, mal à l'aise à l'idée d'être ainsi observée. « Vérifiez qu'aucun mort ne rapplique. » Elle n'a pas envie d'être encerclée, de se retrouver dans une situation fâcheuse, encore moins de mourir. Les hommes s'exécutent, certains par de gaieté de cœur mais Billie s'en occupera plus tard. Elle encaissera le blâme sans broncher. « Et faites gaffe aux vivants. » qu'elle ajoute alors que le groupe se disperse. Les vivants c'est ce qui l'inquiète le plus. « Sifflez si ça chauffe. »

Elle les observe s'éloigner avant de revenir vers une réalité déstabilisante. Elle se perd dans le regard d'Aaghen, pas bien sûre de la marche à suivre, si une étreinte serait bienvenue. Elle expire bruyamment, à la fois soulagée et perturbée par cette rencontre. « Comment c'est possible ? » Elle ne se souvient même plus de leur dernière conversation, de la dernière fois qu'elle a croisé son regard ni de leurs mains se rejoignant. Son visage se détend et un sourire vient éclairer sa mine fatiguée tandis que ses doigts effleure son visage, cherchant à déterminer si il ne s'agit pas d'un autre mirage. Non. Elle n'imagine rien. « Aaghen Connor. » Il est bien là, devant elle, vivant, le sourire aux lèvres et les yeux aussi incrédules que les siens. Pas un mirage. Un miracle, peut-être. « Il a fallu que le monde s'écroule pour qu'on se retrouve. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyMar 24 Avr - 14:33



T’étais loin de te douter que le sniper était finalement Billie. Le hasard fait bien les choses ou le destin, t’sais pas trop. La situation t’échappe encore une fois, c’est devenu compliqué de retrouver une personne de sa vie passé, de cette vie qui ne sera plus jamais la même. Trop d’années, trop de temps on passé depuis que tu as vu Billie pour la dernière fois. Certainement durant ta dernière mission. Quand le passé montre le bout de son nez, aujourd’hui tu retrouves un fantôme, tu savais que Billie était tenace et forte, tu l’as toujours su même sur le terrain elle l’était, une coéquipière à qui tu aurais donné ta vie sans broncher. La revoir ainsi, dans ces circonstances était difficile, même si la voir en vie te réjouissais d’avantage. La surprise sur son visage, tu étais toi-même figé quelques instants, seul son nom était sorti d’entre tes lèvres tel un vieux souvenir. Tu pouvais nier le fait que cette femme t’as drôlement manqué, tu t’étais attaché à elle, sa présence et votre complicité, c’était ainsi pendant vos missions et parfois c’était même étrange, ambiguë, trop de fois tu aurais pu craquer pour la profondeur de ses yeux, trop de fois tu t’étais rappelé ton engagement envers ta défunte femme. Aujourd’hui tout est différent, vous aviez changé avec le monde, les morts qui vous guètes à chaque instant. Quelques pas vers elle mais un des gars te coupe dans ton élan, t’es beaucoup moins docile soudainement alors que tu lui demandes de dégager, tu n’es plus armé mais ça n’empêche pas que tu restes dangereux pour ce type, avec chance Billie leur avoue te connaître, peut être que ça parle ne compte pas mais elle arrive à les convaincre et ainsi te laisser tranquille. Tu finis par raccourcir la distance avec la jeune brune. Distante, fuyant ton regard elle demande à son groupe de s’éloigner, vérifier les alentours. Pour ta part, ton regard ne bouge pas, figé sur ce visage qui partageait autrefois ton quotidien. Le groupe d’hommes s’éloignent, t’sais bien que la méfiance est la clé de ce monde, t’sais que tout peu arriver mais Billie ne craint rien avec toi, elle ne craindra jamais rien. Le sourire de ton ancienne coéquipière fait naître le tien, elle paraît perdue et avec chance toi aussi, tu n’as aucune idée de comment réagir, alors que ses paroles brises le silence, elle glisse une main sur ta joue pour voir si tu es réellement là. Ton souffle est rapide alors que finalement tu réduis la distance pour la prendre dans tes bras, une main sur l’arrière de sa nuque l’autre autour de sa taille tu la prends contre toi, dans tes bras pour la serrer fermement, la soulevant parfois du sol. Une étreinte peu commune de nos jours mais qui fait un bien fou. – Billie Trager. Murmures-tu à ton tour, tu ne la relâche pas, ton visage blotti dans son cou. – C’pas toi qui à foutu c’bordel j’espère ? Dis-tu en riant doucement, Trager qui était toujours prête à vaincre le monde, déjà à l’époque, sa force était surprenante. Tu la relâche lentement, gardant pourtant cette proximité, ta main toujours derrière sa nuque pour la maintenant près de toi. – Tu m’as manqué. Avoue-tu en plantant ton regard dans celui de la belle brune.


Revenir en haut Aller en bas
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1591
visage : katie mcgrath
crédit : gajah & sign by astra
survit depuis le : 04/08/2016
capsules de troc : 3897

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyJeu 26 Avr - 11:41



aaghen billie
« somebody i used to know »
juin 2013

Complètement déstabilisée, Billie a besoin de ce contact physique pour être certaine qu'il ne s'agit pas d'un énième rêve, d'une illusion toute prête à s'évaporer. Elle avait besoin de savoir que son esprit ne lui jouait pas un sale tour, qu'elle n'était pas folle. L'armée lui avait volé une part de son âme, détruit son corps et son esprit. Elle autrefois si forte, toujours quelque chose à prouver. Elle avait fini par craquer sous la pression, la mort dans les yeux, le corps brûlé par le soleil, maltraité par le sable. Les années avaient eu raison d'elle et Billie avait courbé le dos sans réellement accepté son mal être. Aucun soldat n'accepte cette vérité. Le traumatisme de la guerre, on le balaie, on en rit. On l'encaisse. Et Billie avait encaissé jusqu'à s'écrouler. Elle avait tout tenté, elle avait menti, rit, plaqué un sourire sur son visage. Craquer pour un soldat est impensable et quand on est une femme craquer n'est pas envisageable. Ce n'est pas l'envie qui lui manque en cet instant précis. Retrouver Aaghen, c'est un trop pleins d'émotions. Fantôme du passé qui se matérialise devant elle, Billie n'y croyait plus. Elle avait abandonné tout espoir de retrouver ces quelques personnes qui avaient impacté sa vie. Elle en avait vu d'autres mourir, se sacrifier pour qu'elle puisse continuer. La douleur d'antan persistait, piquait son cœur de temps à autre. Mais, pire que tout, c'était les cauchemars qui l'empêchaient de dormir, ses visions du passé et du présent qui la déstabilisait plus que tout. Elle manque de perdre l'équilibre quand Aaghen l'attire à lui, confirme qu'il est bien réel et qu'elle n'a pas d'inquiétude à avoir. Soulagée, Billie relâche ses muscles, enfin sûre, enfin en sécurité. Ses mains contre la poitrine d'Aaghen, elle peut sentir son cœur battre contre ses paumes et cette sensation la rassure. Elle n'a pas rit depuis longtemps et entendre ce son quitter les lèvres de son viel ami, l'a fait elle-même rire doucement. Elle lui donne un léger coup, amicale. A croire que rien n'a changé. « J'pourrais te demander la même chose. » Tandis que leurs deux corps s'éloignent, elle respire à pleins poumons, vit à nouveau. Leurs deux souffles mélangés, Aaghen refusant de la lâcher, elle accroche ses doigts à ses vêtements. Bouée de sauvetage, le lâche ce serait s'abandonner elle-même. Lâcher un bout de sa vie, de son passé. Elle sourit faiblement. « J'imagine. » Elle essaie de faire de l'humour, en vain. Elle a perdu son goût du rire, ses répliques amusantes qui dédramatiser les situations les plus difficiles. « Tu m'a manqué aussi. » qu'elle avoue, dans un murmure de soulagement. C'est comme si le monde s'était finalement tût, qu'ils étaient à l'abri dans un cocon. Mille et une questions fusent dans son esprit. « Comment est-ce que tu peux être ici ? » Ça n'a pas de sens. Elle soupire, à la fois soulagée, fatiguée et complètement déboussolée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyJeu 24 Mai - 21:54



Les gars vous laisse enfin seuls, c'peut être la meilleure des choses puisque de nos jours un seul signe de fragilité peut vous réduire à néant. t'es mal fichu. la revoir là, Trager. t'crois rêver. Elle est un instant distante, le temps de digéré l'infos, t'es en vie, aussi en vie qu'elle. Pourtant il s'est passé trop de choses depuis votre dernière rencontre que tu ne sais plus quoi lui dire, ni même comment la retrouver. Au fond t'es juste content qu'elle aille bien, c'est l'principal. ce contacte de sa main sur ta joue te chamboule, le coeur claquant trop vite dans ta cage thoracique. c'fou. t'es pas capable de la repousser, jamais tu le ferais. Billie à toujours été importante à tes yeux et dans ta vie, d'avant mais aujourd'hui encore ça compte même doublement. T'arrives pas à retenir ton plaisir de la revoir, tes paroles qui la taquinent, oh, t'oublies pas les vieilles habitudes. Puis finalement tu l'attire dans tes bras, t'as juste envie de l'avoir là, contre toi. Parce que ça fait du bien, vous êtes vivant et t'es près à te battre pour qu'elle le reste encore très longtemps. T'veux plus la lâcher, tu deviens peut être même emmerdant un instant mais finalement son sourire fait le tien, alors que tu relâches l'étreinte mais pas beaucoup. Répondant à tes paroles, le son de sa voix réveille en toi tant de souvenir passé, tant d'images qui font qu'aujourd'hui tu n'es pas le même mais qui ravivent d'autre souvenirs plus douloureux. Rapidement tu chasses ces pensés pour revenir au présent. Billie dans tes bras. Tu plisses légèrement les yeux avant de rire doucement. - T'sais bien, j'adore créer et libérer des virus mortel pour la planète. Ouais, j'ai foutu l'bordel. ajoutes-tu sur le ton de la plaisanterie, toujours. - C'ta faute tu étais pas là pour me botter les fesses. dis-tu en lui faisant un clin d'oeil, amusé. Peut être que tu ironises un peu trop mais ça fait du bien. Finalement elle avoue que tu lui as aussi manqué, ton sourire taquin se transforme en un sourire plus tendre, le sentiment réciproque voilà qui devient rare de nos jours. Doucement tu embrasses son front, ta main encore contre sa nuque, l'autre dans le creux de ses reins, tu ne la lâches pas, plus. - J'me suis tiré de chez moi quand ça dégénérer, l'armé à débarqué et c'était la folie. J'ai voulu partir avec ma famille.. mais..  tu restes silencieux un instant, incapable de finir ta phrase, étant encore trop douloureux. - J'suis arrivé à Olympia il y a cinq mois j'crois. ajoutes-tu en lâchant un petit soupir, alors que tu baisses le regard, cette lueur triste que tu ne veux pas montrer à Billie.

Revenir en haut Aller en bas
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1591
visage : katie mcgrath
crédit : gajah & sign by astra
survit depuis le : 04/08/2016
capsules de troc : 3897

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyDim 27 Mai - 16:45



aaghen billie
« somebody i used to know »
juin 2013

Elle le dévisage, incapable de détourner le regard par peur de le voir s'évaporer dans la seconde. Comme un mirage, une hallucination, un sale tour de son esprit fatigué. Pourtant, ses mains s'accrochent à lui et elle peut sentir les siennes sur sa peau. Impossible qu'il s'agisse d'un rêve mais Billie n'arrive pas à s'en persuader complètement. Elle reste méfiante, s'attendant presque à être piégée. Par les vivants ou par les morts. Dans les bras d'Aaghen, elle oublie le danger qui les guettent en permanence, oublie ses collègues qui se promènent encore ici et là et dont les yeux s'attardent peut-être sur leurs deux corps enlacés. En trois ans d'épidémie, trois ans de galère, elle avait perdu des amis, de la famille. Elle avait aussi retrouvé certaines personnes avant de les perdre à nouveau. Elle avait été trahie, blessée physiquement et moralement. Elle avait tout vécu ou presque. Alors retrouvée Aaghen aujourd'hui était comme une bouffée d'oxygène, comme respirer pour la première fois après des mois d'apnée. Elle baisse sa garde, suffisamment en confiance et en sécurité pour relâcher la pression. Aaghen avait toujours été un ami précieux pour la jeune femme. Quelqu'un avec qui rire quand la vie les malmenaient. Une personne de confiance avec qui elle pouvait parler de tout et de rien, être sérieux aussi parfois. Leur complicité à toute épreuve en avait fait jaser plus d'un au sein de les unités respectives mais jamais ils n'avaient franchi la limite fatidique. Lui marié à une femme qui l'attendait sur le continent, elle célibataire endurcie, le cœur qui saigne en pensant au seul homme qu'elle avait jamais aimé. Ils n'ont jamais faibli, Billie ne voulant pas être l'autre femme, ne souhaitant pas briser un mariage pour une histoire futile qui pourrait très bien ne jamais fonctionner. Finalement, ils s'étaient quittés bons amis, certains de se retrouver tôt ou tard. Les retrouvailles étaient peut-être tardives, dans des circonstances qu'aucun des deux n'auraient jamais pu imaginer, mais ils s'étaient bel et bien retrouvés. « Ouais, ça doit être ça. On a tous les deux merdé. » Si elle croyait au karma, elle penserait qu'elle a mérité toutes les épreuves qui lui sont tombé dessus depuis l'influenza. Ce serait un mensonge que de dire que son âme était toute blanche. L'armée ne l'avait pas épargnée et elle avait quelques cas de conscience. Alors oui, Billie avait gravement merdé.

Son cœur s'emballe quand les lèvres d'Aagen rencontrent la peau chaude de son front. Ses joues se teintes de rose, un peu mal à l'aise par l'odeur qu'elle doit dégager, par la sueur qui perle ici et là, humidifie son front. Il doit pourtant en avoir l'habitude et il doit se souvenir de toutes ces fois où leurs peaux se sont rencontrées alors que la chaleur du désert les écrasaient. Il la connaît par cœur et même si le temps les a séparé, que le monde les a changé, ils restent Aaghen et Billie, liés par quelque chose de plus fort. Quelque chose de trop fort. Quelque chose qui l'angoisse un peu. Ni l'un ni l'autre n'est prêt à lâcher et ils se gardent tout proche, les mains liées, le regard qui s'attarde dans celui de l'autre. C'est comme ça qu'elle décèle une pointe de tristesse chez lui, un malaise qu'il ne parvient pas à cacher. Et elle comprends. Il n'a pas besoin d'en dire plus. Elle aussi a perdue de la famille, des amis. Elle aussi n'a pas pu sauver tout le monde. Elle presse sa main dans un geste de soutient évident. Sa famille. Il parle forcément d'Olga. Mais le mot famille est fort et pour Billie il implique bien plus qu'un conjoint. Avaient-ils eut des enfants ? Il évite son regard, ses yeux retrouvant le sol et laissant Billie dans le flou, seule. Elle reste silencieuse, ne souhaitant pas lui forcer la main si il refuse de parler de tout ça. Elle-même n'a pas envie de parler de ses souffrances. C'est mieux comme ça. « Cinq mois... » qu'elle souffle, ne captant même pas l'attention d'Aaghen. Cinq longs mois si proches l'un de l'autre avant de se retrouver enfin. « J'ai perdue ma famille aussi. » Elle cherche à le rattraper, à rétablir la connexion entre eux. Elle avoue sans gêne parce qu'elle aussi a besoin de parler, d'évacuer ce surplus de chagrin qui menace de la faire vaciller.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyLun 11 Juin - 17:31


Ouais, t'es pas le premier ravi quand les accolades son de mise. T'sais pas trop comment t'y prendre mais avec chance ça t'arrive pas tout les jours. Tu retrouves pas une amie à chaque baraque abandonné. Voilà trop d'années que tu t'sens seul, trop temps à te demander si réellement toutes les personnes que tu connais sont réellement morte ou transformé en rôdeur. Ta famille, tes amis, tes collègues, ce monde te rend fou et c'est certainement aussi de la folie de revoir Trager. La femme face à toi, le regard bleuté qui t'observe comme pour la première fois, oh comme t'es heureux de la voir, peut être même trop heureux mais c'plus fort que toi, tu peux pas faire semblant, tu peux pas te retenir de lui montrer ta joie de la voir. T'es pas quelqu'un qui exprime ses sentiments ainsi pourtant tu as soudainement un élan de bonté et d'amour pour Billie. Tu l'enlaces, tu la serre fort contre toi, comme pour te dissuader qu'elle n'est pas un mirage. T'es fous mais l'avoir dans tes bras te fait oublié un instant que toute cette merde arrive vraiment, que tu as tout perdu et que vous êtes tous sur le point d'mourir, de faim, d'une morsure ou d'un putain d'rhume. T'oublies que vous êtes entouré de mordeur, même instinctivement ton regard parcours les environs, tu sais plus si tout ceci est réel. Le cœur battant dans ta cage thoracique, ton ventre qui s'retourne quand elle te serre à son tour, quand elle te touche, parce que oui, tu croyais plus que ça arriverait, parce que Billie dans ta tête était déjà loin, envolée. Après de longue minutes d'étreinte tu te recule légèrement, le visage à proximité du sien, tes mains toujours contre elle, contre sa nuque, dans ses cheveux. T'es bien. Heureux, ce sourire n'est pas forcé, ce sourire est pour elle comme ce baiser que tu lui offre sur son front. T'sais que tant d'années sont passé depuis l'armé, depuis tout à changé, votre vie, vous-même mais Billie changera jamais pour toi. Billie était cette femme qui était là quand tu avais besoin, dans ce désert, un contraste avec toi, elle si chaude et amusante et toi froid, distant comme le marbre et pourtant "Le chaud et le froid sont faits pour s'entendre, ils ont une âme pur et un cœur tendre !" C'était la bonne époque, nos jours sont différents, comme nos coeurs désormais impur. Déjà à l'époque tu avais fait de sacré merde, l'armée ne fait jamais d'bien, tu connais ça. Peut être que tu as été à la bonne école pour ensuite survivre à cette apocalypse. Trager aussi, elle été là, avec toi dans des missions à risque, dans les camps et les tentes bondé. c'était autre chose et pourtant c'étais la vraie vie.

Alors tu aurais du fermer ta gueule, tu parles trop et quand ta famille viens à être le sujet tu t'fermes, tu tais et baisse le regard parce que ça reste douloureux, c'trop dans ton coeur. T'aurais préférais mourir avec eux, ta femme, tes deux enfants, leurs crient, l'appel à l'aide. Tu es mort avec eux ce jours là, incapable de continue à vivre alors que tu étais toujours là, bloqué sur cette putain d'planète. La présence de Billie soigne quelques peu ta douleur, apaise ton palpitant en folie, elle comprend, t'sais bien. Elle à certainement perdu des proches elle aussi, tout le monde. Il faut pas avoir pitié des morts mais des vivants, être vivants c'est l'enfer c'pire que tout. Alors sa dernière phrase attendrie ton visage tiré par la souffrance, tu le relèves vers elle, soupirant doucement, tu glisses ta salle patte sur sa tendre joue, sa peau porcelaine quelques peu tâchés. Tu t'en fiche, Billie reste sublime, toujours à tes yeux. - J'veux plus t'perde Billie, t'crois que c'est possible ? dis-tu tendrement, ton regard planté dans le sien. Tu as perdu trop d'monde, désormais Billie aux creux de tes bras, rien ne lui arrivera.
Revenir en haut Aller en bas
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1591
visage : katie mcgrath
crédit : gajah & sign by astra
survit depuis le : 04/08/2016
capsules de troc : 3897

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyMer 13 Juin - 16:24



aaghen billie
« somebody i used to know »
juin 2013

Elle n'y croit pas encore complètement. Retrouver comme ça un fantôme du passé, ça vous met en état de choc, vous tourmente l'âme. Elle avait, en quelque sorte, fait son deuil de cette période, oubliée les gens et les sensations. Ou du moins avait-elle enfouie ce pan entier de vie loin dans sa mémoire. A trop ressasser les souvenir, on se perd et Billie plus que quiconque sait qu'il n'est pas bon de regarder en arrière. Elle avait pris la lourde décision de toujours se tourner vers le futur depuis le jour où elle avait quitté le Texas, sa ville natale, sa famille, ses amis et son petit-ami. Et si certains jours sont plus difficiles que d'autres, dans l'ensemble, elle se dit satisfaite de son challenge personnel. Elle n'a pas si mal tourné. Elle a plutôt réussi. Dans l'ensemble. Le passé, elle n'y consacre que très peu de temps, bien consciente qu'il ne reviendra pas, qu'elle n'a aucun pouvoir dessus. Il est trop tard pour le rattraper, pour changer les choses. Et pourtant. Parfois, elle aimerait tout changer, refaire les choses d'une façon complètement différente. Être une autre femme. « Je donnerais tout ce que j'ai pour partir d'ici, pour caresser les grains dorés du sable chaud. » Murmure à peine audible, échos d'un passé qui l'empêche parfois d'avancer. Un passé qui lui manque parfois cruellement. Elle se souvient avec nostalgie de cette époque, du sable qui lui picorait les yeux, de la chaleur  étouffante qui manquait de la faire succomber. A choisir, elle préfère la chaleur étouffante de l'Irak, les grains de sable qui s'insinue sous les vêtements, vous colle à la peau. La seule chose que ces deux mondes ont en commun c'est l'odeur du sang. Pourtant, elle souhaiterait sincèrement revenir en arrière, donner son âme pour repartir là-bas en compagnie d'Aaghen et de tous les autres. Tous ces désagréments elle serait prête à les retrouver si ça lui permettait de quitter cette réalité monstrueuse dans laquelle sa famille s'était faite dévorer. Dans ces deux mondes bien distincts issus de la même triste réalité, Billie ne pouvait que continuer d'avancer, encore et toujours, sans aucune possibilité de retour en arrière. Pourtant, Aaghen était un signe du passé, un souvenir désormais fait de chair, d'os et de sang. Un souvenir bien réel qu'elle peut toucher. Et dans ses souvenirs, Aaghen est bien plus qu'un ami. Leur relation avait évolué de telle sorte qu'il était devenu impossible de la qualifier. Dans ce passé lointain, un peu flou, il y a une personne qui revient encore aujourd'hui, fantôme omniprésent qui les empêchent d'avancer. La présence d'Olga flotte entre eux, spectre invisible, garante silencieuse d'une histoire jamais commencée.

Elle le perd alors que sa mémoire le ramène vers ce même passé, vers cette femme qui n'est plus. Elle partage sa douleur parce qu'elle aussi a perdu des proches. Peut-être rien de comparable avec l'amour qu'il portait à sa défunte femme mais elle compatis, comprend. Quand la main d'Aaghen effleure sa joue, rencontre sa peau et s'y attarde, elle ferme les yeux une seconde, appréciant ce contact humain tout simple. Un acte banal d'une infinie tendresse dont elle avait besoin. Elle sourit un peu bêtement en réponse à sa demande, à la fois attendrie et terriblement cynique, tout comme sa réponse. « Je crois pas Aaghen. » Triste réalité. La fatalité l'emporte sur tout le reste. « Je crois plus en rien. » Sans doute parce que ce monde n'a plus rien à offrir. Elle soupire, sa main venant se poser sur celle de son compagnon d'infortune tout juste retrouvé. « Ce monde c'est un peu comme la guerre. Mieux vaut s'attendre au pire. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptyJeu 21 Juin - 11:05


T'sais plus si tu dois être heureux d'être là, d'avoir trouvé Billie. C'pas comme si c'était noël et que la voir ici était le meilleur cadeau du ciel, bon p'être bien ouais mais même. T'sais que rien est éternel surtout maintenant, déjà à l'époque tu t'étais fais à l'idée que tu pouvais la perdre en mission, perdre un de tes gars, c'était simple, basique parce que tu étais déjà préparer. Ouais, ce qu'on apprend à l'école, tout petit, tu sais que la mort existe, certain la connaissent très tôt un parent qui décèdes, un ami. Parfois c'est juste le coup du destin, l'accident de voiture, triste et imprévisible et parfois c'est long et lent comme la maladie. Tu souffre inlassablement jusqu'à ce que tout ce termine, enfin. Alors ouais çà t'bouffe peut importe l'âge, t'as beau être préparer ou pas t'es pas le même, tu t'bat contre cette douleur qui tiraille tes entrailles, cette réalité qui pourtant te bouffe à p'tit feu, cette tempête qui enlace ton âme. Pourtant "C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel." cruel soit-elle, la vie t'rattrape toujours quoi que tu fasses. Vous êtes dans cet enfer et bien qu'il soit incompatible avec une vie calme et reposante vous êtes obligé d'convenir, d'survivre parce qu'il ne reste que ça, la vie minime soit-elle. Billie, ce fantôme, cette âme du passé qui refait surface, peut être à l'instant où tu en as besoin même si visiblement elle avait envie de te tuer comme un lapin. Le ciel vous offre la possibilité de vous revoir, le bonheur de vous retrouver, le duo d'choc, Trager, celle qui a fait chavirer ton cœur pendant des mois alors que tu étais marié. Celle qui aurai pu t'offrir un peu de calme et de douceur dans ces désert ardent. Pourtant tu n'as jamais cédé à cette tentation, cette relation électrique bien que parfois tu aurais pu, tu aurais pu craquer pour ses beaux yeux parce que vous n'étiez que tout les deux, que tu te sentais seul et Billie était là, toujours à tes côtés. Importante et solide.

Maintenant tout appartient au passé, ta femme aussi à ton plus grand regret, ton âme en peine. Peut être que Billie resurgit pour apaiser cette peine, t'offrir ce besoin de contacte humain dont chacun à besoin. Tu as rien à espérer mais elle est là, dans tes bras, la proximité qui te perturbe réellement, ta main contre sa joue, ton pouce contre sa peau, caresse délicate. Là, tu pourrais céder à la tentation, l'embrasser comme tu aurais voulus le faire des années auparavant, tu as toujours envie mais pourtant tu te retient, c'pas l'moment.  Alors ouais, t'es con, surement trop attendrie par sa présence dans tes bras, son regard qui t'envoûte, tu t'perd dans le sentimental et c'pas ton genre. Tu soupirs à ses paroles, elle a pas tort mais t'sais pas si au fond elle a raison. Doucement tu décales et la relâches, laissant tombé tes bras le long de ton corps, t'hausses tes larges épaules te retournant. - S'attendre au pire hein ? C'quoi l'pire ? d'me retrouver en vie ou mort ? dis-tu en bougonnant, alors que tu fais les cents pas tu tape dans une canette vide qui s'éclate contre le mur d'une baraque. - J'espérais même plus d'voir, j'crois même que je pensais plus à toi. T'étais déjà morte dans ma tête, dans mon putain d'coeur puis nan t'es là. T'essayes même d'me tuer. dis-tu en pointant maladroitement la fenêtre du doigts. - Depuis quand tu loupes ta cible hein ? t'es énerver sans savoir pourquoi finalement, ça t'énerve d'être sur les nerfs constamment et Billie qui débarque dans ta vie. Ta voix qui s'élève, tu fais plus trop attention jusqu'un rôdeur débarque derrière toi, les buissons cachant leurs présence parce que d'autres suivent. - Bah tien qui voilà Billie, notre destin, c'pas ça le pire ça ? dis-tu en te dirigeant vers l'endroit où tu avais laissé tes armes, avec justesse tu évites de t'faire attraper. Ton arbalète dans une main que tu armes avec vitesse.
Revenir en haut Aller en bas
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Billie Trager
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1591
visage : katie mcgrath
crédit : gajah & sign by astra
survit depuis le : 04/08/2016
capsules de troc : 3897

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  EmptySam 23 Juin - 10:28



aaghen billie
« somebody i used to know »
juin 2013

C'était trop beau pour durer, trop irréel. Commencer à y croire c'est finalement trop dangereux et Billie connaît bien ces eaux troubles. Elle peut déjà apercevoir la déception pointer, anticipe la tristesse qui va avec. A croire que c'est devenu son quotidien, un état fébrile normal. A quel moment a-t-elle a ce point changé ? Même la présence rassurante d'Aaghen ne suffit pas à ramener l'ancienne Billie. Coincée dans la tourmente, perdue dans un océan de tristesse, une tempête de sable trop forte, elle se laisse couler sans pour autant assumer, prendre la décision ultime. Au fond de son crâne résonne encore de vieux préceptes, quelques phrases qui l'accompagne encore. Elle n'a pas la force de pointer une arme contre sa peau, d'en finir d'une seule pression du doigt. Elle accepte ses faiblesses mais celle-ci elle la répudie. Indigne de la mort, elle continue d'avancer, seule dans un désert morbide, une danse macabre. Il n'y a plus personne à ses côtés. Personne pour l'encourager, la faire sourire même quand tout semble perdu. Dieu sait qu'elle a déjà tout perdu. Épreuve après épreuve, toujours debout, elle regarde en arrière, le goût salé de ses larmes dans la bouche. Pourquoi est-ce qu'elle avance encore ? Au même instant, elle croise le regard d'Aaghen et son esprit s'allège, ses épaules sont un peu moins lourdes. Il y a finalement une lueur d'espoir qui pointe dans ses prunelles. Tout ne peut pas être aussi noir. Après des années d'errance, entre la vie et la mort, ils se sont retrouvés. C'est inespéré, complètement fou et un peu irréel. Un doux rêve dont elle ne veut pas se réveiller. Et pourtant, il faut bien en sortir, se réveiller, ouvrir les yeux et regarder la réalité en face, aussi pénible que ce soit. Il s'éloigne finalement d'elle et Billie sait que le moment est passé, qu'il ne reviendra probablement pas. Elle regarde Aaghen, impuissante, ne cherchant même pas à le rattraper. Elle le regarde changer, de la même manière que ce monde pourri l'a changé elle. Elle serre les dents, silencieuse, l'esprit qui vagabonde, offre des réponses. Le pire c'est cette vie qui n'en n'est finalement pas une. Un simulacre, une demi-vie. Ils survivent et c'est ça le plus terrible. Elle aurait pu tuer Aaghen et s'apercevoir ensuite de son erreur, perdre la tête et enfin réussi à tirer cette unique balle dans son propre crâne. C'est ça le pire. Il perd son sang froid, sa voix portant au loin, sans doute vers ses collègues Miners, probablement vers des rôdeurs affamés. Elle aussi a envie de hurler, d'avouer qu'elle aussi le croyait mort et enterré depuis bien longtemps et que c'était mieux ainsi. Elle avait fermé son cœur et son esprit afin de ne plus avoir à souffrir des pertes humaines. De ces pertes qui vous foutent en l'air, vous détruise de l'intérieur. Et voilà qu'Aaghen pose les bonnes questions, pointe du doigt les dysfonctionnement de son propre état. « J'en sais rien putain ! J'en sais rien okay ? » Elle s'emporte aussi parce que tout ça n'est pas naturel, que rater une cible aussi parfaite ça n'est pas elle. Quelque chose close. « Peut-être bien que j'essayais pas de te tuer. Peut-être qu'il me reste un semblant d'humanité. » Autant de paramètres qu'elle ne maîtrise pas. Elle non plus n'espère rien, n'attendait pas Aaghen. Et finalement la réalité les rattrapent, implacable, dure. Leurs éclats de voix a fini par rameuter quelques rôdeurs qui se feront un plaisir de mettre un terme à leurs misérables vies. Elle regarde Aaghen récupérer ses armes tandis que d'une main elle attrape son couteau attaché à sa ceinture. Non c'est pas ça le pire. qu'elle voudrait répondre. Mais elle se tait, cherchant encore ce qui pourrait être pire. La vérité c'est qu'elle a déjà trouvé, que le pire pour Billie c'est d'encore perdre quelqu'un. Elle ne perdra pas Aaghen. Pas maintenant, pas aujourd'hui. Pas alors qu'elle vient de le retrouver. Son couteau s'enfonce dans le crâne puant d'un mort qui s'écroule, bloquant un second rôdeur qu'elle n'a aucun mal à achever. « Merde ! » Il en arrive de nouveaux. Rien de trop inquiétant, la situation reste gérable. Mais elle sait combien ça peut être trompeur et que la voix d'Aaghen a pu porter plus loin. Alors elle siffle, espérant que ses compagnons ne soient pas bien loin. C'est un espoir fragile, à la limite de la stupidité. Elle sourit bêtement quand son regard se porte sur Aaghen. « Comme avant hein ? » Presque. L'ennemi n'a rien d'humain aujourd'hui et le danger est potentiellement plus grand. Pourtant, elle trouve du réconfort en regardant Aaghen. Une fenêtre du passé qui s’entrouvre, un fin rayon de soleil qui perce les ténèbres.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

five years ago (billie)  Empty
MessageSujet: Re: five years ago (billie)    five years ago (billie)  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
five years ago (billie)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» after all these years we meet again
» 30 years still young (rpg city)
» Un air de déjà vu | Billie [HOT]
» 01/11/16 (II) the less I know the better — Billie & Archer
» Reproches (ft. Billie)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Influenza :: RP Archivés-
Sauter vers: