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 better believe me (peyton).

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Ryan Havener
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MessageSujet: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyMar 15 Aoû - 19:55


✰ ✰ ✰
- Ryan Havener & Peyton Yates  -


Ryan ouvre les yeux. Le lit est nettement meilleur que les matelas usés de Stonebriar. Une amélioration de ce point de vue-là. Il se tourne, un petit râle de douleur s’extirpe de sa bouche avec son mouvement d’épaule blessé. Depuis qu’il a été soigné il y a quelques heures, la douleur commence à s’effacer, mais cela devrait prendre plusieurs jours quand même. La cellule est sophistiquée, y’a pas à dire, le grand luxe. Cela n’empêchait pas Ryan de se sentir un peu à l’étroit. A côté de lui, deux autres jackals, ils les connaissaient que de tête, ils savaient pas trop quel avait été leur rôle durant l’attaque du centre-commercial, peut-être les mêmes que le sien s’ils étaient là. La situation ne l’enchantait pas particulièrement. Il sentait bien que les Olympiens ne savaient pas encore trop quoi faire de lui. Il fallait qu’il sauve sa peau. Il n’avait pas vu Willa depuis son arrivée. Il ne savait même pas s’il était au courant de sa présence dans les geôles de son camp. Il fallait qu’elle parle à sa soeur, qui était la chef d’Olympia. C’était sa seule chance, car s’il avait été utile pendant l’attaque contre le centre-commercial, il ne savait même pas les prénoms des personnes qu’il avait sauvées, et pas sûr que ces deux-trois personnes se portent garant pour toute une communauté. Après quelques heures ou il était plongé dans le silence et la réflexion, un homme entra dans la pièce, pour leur apporter à manger visiblement. Un maigre ragoût probablement constitué des rebuts de cuisine, il se doutait bien qu’il allait pas lui donner les meilleurs fruits & légumes de leurs récoltes. Il en profita pour haranguer l’homme. « Hé ! Pour combien de temps on va rester là ? » Pas de réponses de l’homme qui fit glisser les repas dans les trois cellules. Ryan attrapa le bras de l’homme pour le forcer à rester lorsqu’il s’approcha de sa cellule. « Je.. Je dois parler à Peyton ! C’est important.  »« Peyton ? Tu t’es pris pour qui ? Elle a des choses plus importantes à faire que parler à ta carcasse.  » Il dégagea son bras non sans mépris et dégoût avant de commencer à s’éloigner de la pièce. Désespéré, Ryan fulminait et finit par crier : « C’est à propos de Willa ! C’est urgent, je ne suis pas idiot, je sais qui est Peyton et dites-lui que je dois lui parler de sa soeur. » L’homme s’arrêta à la mention de Willa avant de faire demi-tour doucement vers le feu jackal pour sonder son regard. Ryan joua alors du mieux possible de son visage pour paraître convaincant et paraître d’avoir des informations importante sur la soeur Yates. L’homme ne dit rien et partit de la pièce. Ryan ne savait pas trop si son coup de bluff avait fonctionné ou non. Les deux hommes à côté de lui ricanaient et échangeaient des messes basses que Ryan ne releva même pas. Il se rassit sur son lit. il n’avait pas même pas son zippo, confisqué, pour pouvoir jouer avec nerveusement. Une heure plus tard, deux hommes, qu’ils ne connaissaient pas, entrèrent dans la pièce et se saisir de Ryan. Ce dernier tentait de savoir ou on l’emmenait, rien, pas un mot. On lui fit baisser la tête et après deux minutes, il entra dans une pièce vide, avec simplement une table et deux chaises. On le ligota à une chaise et Ryan se laissait plus ou moins faire, pas trop sûr de ce qui l’attendait. « Bon, quelqu’un peut me dire ce qui se passe ? C’est vraiment nécessaire de me ligoter comme un cochon braisé là ?  » Il entendit un ferme-là en guise de réponse avec un poing dans sa gueule qui manqua de le faire tomber à la renverse de sa chaise. Bon. Visiblement, il allait crever ici. Ces mecs probablement haineux allaient le tabasser à mort pour se défouler ou autres, car le deuxième mec ne se priva pas de lui en mettre un deuxième sur l’autre joue. « J’ai pas tendu l’autre joue les gars, je suis pas Jésus. » Ses attaquants échappèrent un rire gras.  Incapable de se défendre, il essayait de se faire tomber à la renverse pour pas arrêter de s’en prendre dans la gueule. C’est sur ces propos que la porte s’ouvrit et qu’une autre personne entra dans la pièce. Le regard un peu flou à cause du sang qui traînait sur son visage, il crut reconnaître la femme rousse qu’il avait tiré de la mise une fois ou deux pendant l’attaque et qui l’avait suivi. Ses assaillants arrêtèrent leurs coups bas mais restait près du blond, menaçants comme jamais. Dans la panique, Ryan tenta d’interpeller la jeune femme : « Hé hé ! On se connaît, le centre commercial, tu te rappelles, le mec marrant qui t’as sauvé la mise dans le cabinet esthétique ? C’était moi, dis-leur de se calmer putain.  » Il gigotait sur sa chaise, tentant le tout pour le tout. Il se demandait ce qu’elle faisait là après coup, mais c’était tant mieux pour lui. Elle avait l’air de maîtriser les trucs au centre commercial, même si elle semblait pas commode non plus, elle pourrait peut-être au moins les calmer les molosses-là.

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MessageSujet: Re: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyMer 6 Sep - 21:00



( Second chances are not given to make things right. But are given to prove that we could be better even after we fall. )

+++

« Willa ? » Elle fronce les sourcils, perplexe et plutôt – voire même carrément – intriguée par les propos d’Ethan, un nouveau gardien fraîchement débarqué mais qui n’en semble pas moins dévoué et prêt à se plier en quatre pour se montrer à la hauteur de son nouveau poste au sein de la ville. Il hoche la tête, vigoureusement, l’air on ne peut plus convaincu. Elle n’arrive pas vraiment à comprendre ce que le nom de sa sœur peut bien faire dans la bouche d’un jackal, ça n’a aucun sens. En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intérêt de l’olympienne est désormais piqué au vif. Soit il s’agit de propos véridiques, soit il s’agit d’une farce visant à attirer son attention. Elle planche pour la deuxième option, toujours est-il qu’elle ne préfère prendre aucun risque. Si, Willa s’est mise dans de beaux draps, il faut qu’elle le sache. L’inquiétude prime avant tout. « Très bien. Jacob et toi allez m’installer ce fameux prisonnier dans le bureau adjacent aux cellules, il faut que je sache de quoi il en retourne, surtout si ma sœur est liée à cette histoire. » Elle pourrait tout aussi bien questionner sa cadette en premier lieu, malheureusement puisqu’elle n’est pas à l’abri d’un mensonge, elle préfère tout d’abord s’entretenir avec le prisonnier. Au moins, elle aura plusieurs cartes à jouer en présence de Willa, avant de pouvoir ensuite délier le vrai du faux à son aise. « Si possible, soyez discret, que ça reste entre nous, merci. » Si, Willa est liée d’une quelconque manière à cet individu, autant étouffer immédiatement l’affaire. Elle subit déjà assez de pression de la part de ses détracteurs, des pro-Weiss, alors fatalement si on sait une Yates liée à un chacal, ça risque de jaser. Deuxième hochement tête de la part d’Ethan, suivit d’une sortie silencieuse. Elle soupire. Il ne manquait plus que ça. Le merdier qu’est sa vie n’est donc pas près de s’arranger il semblerait. Elle pensait avoir quelques jours devant elle avant de devoir reporter son attention sur le centre commercial, les chacals, Ren Diggs et son retournement de veste, elle rêvait éveillée.

Parfois, elle en oublie que les Olympiens ne restent que des hommes, autrement dit des êtres qui ne sont pas foncièrement bons et dont la moralité balance de gauche à droite. Le regard qu’elle jette à Jacob et Ethan une fois pénétrée au sein de la salle d’interrogatoire improvisée est on ne peut plus clair et déchiffrable. De la froideur, un soupçon de réprimande et une bonne dose de déception. Pour autant, l’état du prisonnier lui est secondaire, tant qu’il parle, qu’il articule, qu’il lui révèle ce à quoi sa cadette peut bien être mêlée, c’est le principal. Elle se souvient parfaitement de lui, de son humour douteux, de ses remarques sarcastiques mais aussi de son aide apportée – à contre gré – au cours de la prise du mall. « Sortez, attendez-moi à l’extérieur du bureau, si j’ai besoin d’aide je ferai appel à vous. » Le ton est glacial et ne laisse aucune place à la protestation. Ils s’exécutent instantanément, l’air un peu penaud, tels des gamins pris en faute. « Je me souviens parfaitement de toi. » La neutralité de sa voix l’étonne. Il est un chacal, par principe elle ne l’apprécie donc que très peu pour ne pas dire pas du tout, mais elle doit reconnaître qu’il s’est montré utile. Elle lui doit la vie, peut-être qu’elle a désormais une dette envers lui, elle n’aime pas cette idée. « Tu voulais t’adresser à Peyton Yates en personne, maintenant que je me tiens devant de toi, dis-moi tout, je t’écoute, en commençant par Willa, bien évidemment. » Ensuite, peut-être pourront-ils aborder d’autres sujets épineux, comme par exemple sa survie ou mort prochaine.

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MessageSujet: Re: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyVen 8 Sep - 19:03


✰ ✰ ✰
- Ryan Havener & Peyton Yates  -


Si on avait dit à Ryan qu’il finirait par crever dans une cellule à Olympia après avoir aidé ces derniers à détruire le clan jackal, il aurait dû mal à y croire. Il n’avait pas été très malin. Lui, qui se croyait toujours très prévoyant, toujours un peu paranoïaque, il avait aidé le clan des hommes qui étaient en train de l’achever. Il fallait s’y attendre, mais Ryan pensait que son mérite et sa collaboration allait être un peu mieux récompensée et traitée. Après tout, il s’était fait soigné à l’infirmerie pour sa blessure, cela lui avait donné quelques espoirs. Mais visiblement, la haine des jackals reste une chose universellement partagée et insubmersible. Pas même Ryan et ses excellents talent de manipulation et de persuasion n’arrivaient à faire la différence. Triste fin pour un homme de son genre. Ryan avait presque lâché l’affaire lorsque la femme rousse débarqua et qu’il tenta dans dans un faible espoir de l’interpeller. Encore une fois, la rousse lui semblait familière. Elle avait cet air, indescriptible, qui lui rappelait quelque chose, ou quelqu’un. Ryan ne tarda pas à comprendre lorsqu’elle donna ordre aux deux hommes de quitter la pièce. Ces derniers semblaient d’ailleurs un peu honteux, et quittèrent rapidement la pièce sans moucher et broncher. Le visage un peu en sang, il ne put s’empêcher de rire lorsqu’elle s’approcha de lui. « Évidemment. Évidemment putain. » souffla-t-il entre ses dents, amer et presque déçu de lui-même. Tout collait comme un puzzle sur lequel il s’était planché pendant des heures, et qu’il venait tout juste de trouver une pièce clé : la femme rousse était Peyton Yates, la soeur de Willa. S’il avait su cela plus tôt, peut-être qu’il ne serait pas dans cette position actuellement. Peut-être qu’il aurait pu s’éviter la prison et les coups de ces hommes. Cela expliquait la position privilégiée de la jeune femme lors de l’attaque du mall, comment elle semblait diriger et les autres vouloir la protéger à tout prix. Cet air de ressemblance, le fait même qu’il se retrouve ici car il avait collaboré avec elle pendant l’intrigue. Tout prenait sens et s’emboîtait parfaitement.Lorsqu’elle s’adressa à lui et confirma donc sa pensée, il ne put s’empêcher de rajouter : « Peyton Yates, wow, ce que j’ai pu être bête.  » dit-il avant de laisser échapper un nouveau rire. Une fois la petite euphorie passée, il se rendit compte que la rousse en face ne semblait pas du tout dans le même état d’esprit que lui, et qu’en fait, il avait vraiment une chance précieuse et fugace pour sauver sa peau là tout de suite. Il reprit alors son sérieux pour se remettre dans la peau de l’homme malin, charismatique et persuasif qu’il est. Bon alors, il savait pas trop quoi dire à vrai dire, il avait prétendu avoir des informations importantes, mais c’était juste un prétexte pour parler au leader d’Olympia et se mettre dans ses bonnes grâces. Le fait que ce leader s’avère être cette femme l’arrangeait d’une certaine manière, il avait pu prouver son utilité auprès d’elle. Il s’agissait donc de toucher sa corde sensible et la convaincre de sa bonne foi.  «  Eh bien, je connais très bien ta - votre soeur Willa, nous sommes amis même j’oserais dire, elle pourra vous confirmer et je suis sûr qu’elle pourrait se porter garant pour moi, je suis un bon élément à avoir dans une communauté, et je suis plus que ce que mon ancien clan laissait transparaître et refléter comme image. » S’adressant désormais à une personne haute placée, il ne put s’empêcher de vouvoyer cette dernière, comme marque de politesse et de respect. Il tenait aussi à ne plus employer le terme de jackal mais d’ancien clan, comme pour bien montrer que cela appartenait au passé. Il ne s’était jamais senti proche des jackals de toute façon, ils ne faisaient que réveiller les démons en lui. Il avait envie de se poser. S’installer dans quelque chose de stable et de durable. Un endroit ou il n’aurait pas besoin d’être taré pour survivre. Un endroit ou il pourrait faire taire les démons. «  Par ailleurs, je pense que j’ai su montrer ma valeur que ce soit au combat comme au management et à l’esprit d’équipe lors de l’attaque du centre commercial, j’aurais pu m’enfuir, vous envoyer droit dans la gueule du loup, ou tout simplement vous laisser à votre sort, mais je ne l’ai pas fait. Car je crois en vos valeurs et en vos clans plus que dans celui où j’étais tombé malgré moi. » Il appuyait de son doigt sur la table, comme pour donner plus d’impact à son discours. Il espérait que la transition habile entre Willa et sa propre cause était assez bien passée, car il n’était pas sûr de pouvoir broder sur Willa sans faire appel à des souvenirs profonds et peut-être bancals..
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MessageSujet: Re: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyJeu 21 Sep - 21:06



( Second chances are not given to make things right. But are given to prove that we could be better even after we fall. )

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Peyton est généralement douée pour démêler le vrai du faux, discerner le mensonge, dénicher la vérité. Elle a du mal à y croire, à Willa, au fait qu’ils se connaissent, qu’ils soient liés, même amis selon les dires. Sa sœur n’est-elle pas supposée craindre l’extérieur ? Ne plus oser franchir le seuil d’Olympia ? Or, il est évident qu’elle n’a pu rencontrer l’ancien chacal qu’en dehors des murs en tôle de l’enceinte. Elle ne sait pas exactement si elle est surprise ou déçue, à moins que ce ne soit un savant mélange des deux. Elle ne souhaite même plus sortir en sa compagnie, par contre quand il s’agit de batifoler avec un homme, il n’y a aucun souci, envolée la peur du monde extérieur et de ses dangers ! Alors, elle se dit que c’est peut-être faux, mais quelque chose lui crie que ce n’est pas le cas. En tout cas, il est clair qu’une discussion entre Yates s’impose. Elle n’est pas friande des mensonges, Peyton, elle déteste ça. Elle ne comprend pas cette manière d’agir, surtout venant de Willa, au moins brave-t-elle ses peurs, s’intime-t-elle mentalement, y voyant là une facette positive, la seule et l’unique. Elle préfère pourtant laisser en suspens le sujet Willa Yates, le reléguer pour l’instant dans la case des choses à régler plus tard. « J’irai parler à Willa plus tard, en attendant, ce n’est pas à elle de me convaincre, bien sûr son jugement pèsera peut-être dans la balance, mais pas seulement. » Elle n’est pas assez stupide pour se fier uniquement à sa cadette, pas quand il s’agit d’un jackal et de toutes les conséquences qui pourraient éventuellement découler d’une possible intégration. Elle est déjà assez controversée comme ça.

Elle sourit face au changement d’attitude du prisonnier, le troc de la deuxième personne du singulier par la deuxième du pluriel, les mots plus réfléchis, plus posés. C’est fou la facilité avec laquelle le statut influe sur le comportement humain. Ridicule, si vous voulez son avis, encore plus maintenant, encore plus depuis le retour des morts. Pour autant, elle ne va pas s’en plaindre, un semblant de respect, c’est toujours agréable, peu importe l’interlocuteur dont on dispose en face de soi. Elle écoute avec attention, Peyton, opinant du chef de temps à autre. Il n’a pas vraiment tort, ni même raison. Bien évidemment qu’il souhaite adhérer à leurs valeurs, il est pieds et poings liés. Bien évidemment qu’il n’a pas pu les abandonner à leur sort, pas alors qu’il était assailli par Olympiens et Riders. Bien évidemment qu’il n’a guère pu s’échapper et s’enfuir, il était cerné, l’ensemble du centre commercial était cerné. Alors, elle veut bien l’admettre, le discours à ses côtés éloquents, mais ça ne contrebalance absolument pas avec son aversion à tout simplement accueillir un loup dans la bergerie. « Ah oui, vraiment ? Tu crois en nos valeurs ? » Elle ne le quitte pas du regard, l’ancien chacal, elle le confronte, le juge, cherche la vérité dans ses prunelles. « Et quelles sont-elles, nos fameuses valeurs ? » La question a dix millions. Elle recule de quelques pas, s’asseyant à même le bureau face au prisonnier. Il ne les connait pas, c’est à peine s’il connait le sens du mot humanité, alors leurs valeurs, ce n’est certainement pas en côtoyant des jackals qu’on s’y attache. « Tu y croyais, à nos valeurs, à Halloween dernier ? » Et là, surement qu’il s’agit de la question à vingt millions. Forcément, la réponse pèsera dans la balance et forcément, elle ne compte pas se fier aux simples dires d’un homme prêt à tout pour éviter la pendaison.

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MessageSujet: Re: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyVen 22 Sep - 20:11


✰ ✰ ✰
- Ryan Havener & Peyton Yates  -


Ryan n’avait aucun mal à séduire en général. Beau parleur, les mots habiles et formules plaisantes glissaient sur ses lèvres comme une brise fraîche et agréable. Il comprenait rapidement les intentions de ses interlocuteurs, leurs désirs et ce qu’ils attendaient de lui. Les comportements, gestes, phrases, qui pouvaient satisfaire leur jugement. Cette habileté avait probablement été une des raisons de sa survie jusqu’à présent. Capable d’enrôler des gens sous sa tutelle sans aucun mal. Capable de rassurer les plus peureux et sceptiques de le rejoindre pour faire partie de son groupe. Il était d’ailleurs plutôt charmant physiquement, ce qui devait aider à son charisme et à sa force de persuasion. C’est connu, les gens beaux réussissent toujours mieux que les laids. Et ça, Ryan l’avait compris très jeune. Quand il traînait avec les raclures des bas-fonds de la banlieue. Rares étaient ceux qui avaient de plaisants visages symétriques associé à un bon teint et une bonne dentition. Son physique l’avait certainement aidé, également associé à ses compétences évidemment, à acquérir la confiance de plus grosses pontes des petites magouilles du coin. Ce qui lui avait permis d’échafauder et monter son business prolifique de passeur à la frontière par la suite. Si les choses avaient dérapé par la suite, le même schéma s’était reproduit après l’épidémie : il avait su entraîner avec lui plusieurs personnes bien bâties physiquement mais d’un esprit faible, il avait su les diriger et ensuite attirer en son giron des personnes plus intelligentes qui donnèrent légitimité et force à son groupe. Désormais, il espérait attirer dans ses filets la leader d’Olympia herself. Il ne savait pas grand chose d’elle, excepté ce que Willa lui en disait par bribes de temps à autres. Il avait néanmoins remarqué sa certaine autorité lors de l’assaut du centre commercial, tout comme la rapidité d’exécution de ses hommes de main lorsqu’elle leur demanda de s’écarter. Elle semblait donc jouir d’une certaine crédibilité et légitimité dans le clan. Il fut dans un premier temps assez heureux que le jugement de Willa puisse peser dans sa décision. Il les savait proche et il savait que Willa ne le laisserait pas à la rue. Mais, le plus dur restait à faire maintenant qu’il avait joué la carte de sa soeur. C’est alors qu’elle sembla étonné qu’il partage leurs valeurs et demanda lesquelles en particulier semblait le concerner. C’était le moment de sortir le grand jeu. Les informations qu’il détenait, il les détenait à la fois des dires de Willa au gré de leurs conversations, d’anciens Olympiens capturés par les jackals mais aussi de ce qu’il avait vu de la ville lorsqu’il l’avait attaquée en Octobre dernier. Il fit mine de réfléchir sérieusement, afin de ne pas avoir l’air trop désespéré mais plutôt calme et raisonnable. « Je crois que le monde tel que nous l’avons connu avant l’épidémie n’est pas quelque chose auquel nous devons renoncer. Et je crois que c’est une bonne chose que vous n’y renonciez pas. Je crois que la démocratie et la participation de tous doit être quelque chose qui doit être entendu et respecté, parce que c’est la seule forme d’organisation qui peut assurer notre survie à long terme. Les jackals vivaient dans le chaos, comme si ce chaos fardé d’une monarchie suffisait à susciter une crainte assez forte pour qu’on ne s’attaque pas à eux. Mais le darwinisme, même aujourd’hui, ne fonctionne pas et ne fonctionnera plus jamais. Ce qui fonctionne, c’est l’union, pas la division. » Son discours était méthodique, appuyé sur certains accents. Le discours d’un homme avec des idéologies, même si dans le fond ce n’était plus le cas, à travers son analyse “politique”, soucieux de faire passer son message et par le lyrisme, d’inspirer son interlocutrice. Je suis fait pour vous. Votez pour moi. Prenez-moi. Je serai votre citoyen le plus exemplaire.


Vint ensuite une question plus complexe, celle de sa participation au raid contre la ville en Octobre. Ryan fut soudain pris d’une sueur froide. Il avait menti à Willa, disait ne pas y avoir participé. Et dans le fond, c’est vrai qu’il n’y avait pas eu un grand rôle. Tout juste était-il arrivé dans les derniers bataillons et reparti dans les premiers. La plupart des Olympiens qu’il avait vus étaient soit morts soit à l’agonie, et il avait simplement achevé leurs souffrances. Etait-elle au courant de sa participation ? Si oui, comment ? Un des autres jackals avait-il parlé et l’avait-il dénoncé ? La chose ne serait pas étonnante mais peu probable. Ryan venait tout juste d’arriver dans les rangs jackals, et parmi ceux emprisonnés avec lui dans les cellules, aucun selon Ryan n’était là avant l’attaque. Comment vous pouvait-elle savoir ? C’était impossible. Etait-ce une tentative de bluff ? En tout cas, il avait menti à Willa et avait affirmé ne pas avoir participé à l’attaque, être arrivé après l’attaque chez les jackals, comme simple suiveur. Il fallait rester cohérent, tenter le tout pour le tout. Il feigna donc la surprise et l’incompréhension à sa deuxième question : « A Halloween ? Je ne… vous voulez dire l’attaque ? Je ne sais pas ce que vous pensez ou croyez savoir, mais je n’y ai pas participé. Willa le sait. Je suis un simple suiveur jackal, je n’ai rien à voir avec leurs raids de cinglés. Passez ma tête en revue à tous les Olympiens si vous voulez, je n’ai rien à voir là-dedans. » Dans le fond, il avait bien choisi ses mots pour éviter de mentir de but-en-blanc en disant qu’il n’était pas présent. Il n’y avait pas participé, il n’avait fait que buter des Olympiens aux portes de la mort, il les avait sauvés du sort de rôdeur pour être tout à fait honnête. Mais ça, évidemment, il préférait le taire. « Je suis un bon élément et je sais tout faire : mécano, buteur de rôdeurs, garde, je suis habile au couteau comme au pistolet, assignez-moi ou vous voulez, je suis en bonne santé et je ne vous décevrai pas. » ajouta-t-il pour potentiellement qu’elle se visualise l’ancien jackal dans ses rangs, à des postes spécifiques. Le tour de passe-passe du blond avait-il fonctionné ?
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MessageSujet: Re: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyVen 6 Oct - 13:35



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Beau parleur, nul doute là-dessous. Il sait manipuler les mots, en jouer, les exploiter. Il pourrait être convaincant, il l’est d’ailleurs. Elle n’est pour autant pas dupe, de belles paroles ne suffisent pas à lui faire oublier d’où il vient. Elle hoche la tête, simple signe d’approbation quelconque. Ce qui est certain c’est qu’il tient à sa vie, sinon il ne déploierait pas tous ses efforts et ses talents de comédien de la sorte. Alors, même les chacals tiennent à leur existence, même eux ont peur de la mort ? Pourtant, il fut un temps, ils semblaient n’avoir plus rien à perdre. Quand elle les regarde désormais, tassés dans les cellules, elle arrive à se demander comment ils ont bien pu être effrayés par ces pathétiques carcasses. Effet de groupe, surement. Ensemble ils étaient forts, ensemble ils ne craignaient rien. Maintenant, ils ne sont plus. Ils sont séparés, dissous, et franchement, ils font presque peine à voir, presque. Elle a conscience que la politique d’Olympia clame le pardon, le droit aux deuxièmes chances, mais la plupart ne le méritent pas, pas du tout. À son sens, le pardon, ça se gagne. Et, sait-on jamais, peut-être qu’il arrivera à y goûter, lui, à cette fameuse deuxième chance. En tout cas, il s’y emploie contrairement aux autres.

Rien qu’à l’évocation de l’attaque une vague de frissons s’empare de son être. Elle n’aime pas y repenser. Beaucoup de morts, beaucoup d’innocents tués, du sang, des corps mutilés, la ruine, des enfants décédés. Une tragédie. Elle se souvient de chaque minute, de chaque visage ayant croisé sa route. De cette poignée d’enfants guidée par ses soins, de sa capture, puis le noir complet. Lorsqu’elle rouvre les yeux, elle est enfermée, le corps rué d’hématomes et, ce n’est encore que le début du cauchemar. Elle ne veut pas se rappeler les heures de torture qui se sont écoulées par la suite, la douleur, la souffrance. Elle a cru mourir ce jour-là. Elle croise les bras, détourne quelques secondes le regard, elle ne sait pas si l’angoisse, la peine, se lisent dans ses iris, mais elle est omniprésente en tout cas. « Un simple suiveur donc. » Elle hausse un sourcil, perplexe. Est-ce qu’ils ne le sont pas tous ? Des suiveurs ? Les sbires des Rosario ? C’est un peu facile comme excuse mais soit. « J’irai me renseigner auprès des miens, en attendant je peux bien t’accorder le bénéfice du doute. » ça vaut toujours le coup de tenter, même si avec la panique et la peur, elle se doute que certains visages ont été oublié. Mais, elle ne perd rien au change. Autant mener son enquête de son côté. « Je ne doute pas vraiment de tes capacités. » Non, il s’est montré fort utile lors de la prise du centre commercial, et puis, il respire, voilà sept ans qu’il affronte l’apocalypse, il s’agit d’une preuve suffisante concernant ses talents. « Ce qui m’inquiète, outre une totale inconfiance en ta personne, c’est la vie en communauté. Tu as arpenté les routes pour finalement atterrir au mall, un exemple parfait du chacun pour sa peau et de l’anarchie. Olympia est une communauté démocrate basée sur l’entraide, on est bien loin des jackals. » Réinsérer un ancien chacal, c’est comme réinsérer un déséquilibré au sein d’un monde civilisé. Autrement dit, c’est risqué, peut-être qu’il n’est tout simplement qu’une bombe à retardement. Enfin, c’est comme ça qu’elle l’imagine, qu’elle le conçoit. Après, c’est sûr qu’ils ne sont pas tous pareil, elle ne peut décemment pas mettre tout le monde dans le même sac. Mais, elle a peur, peur de prendre la mauvaise décision, peur pour les siens, peur de commettre un mauvais choix. En cas de rature, de faux pas, elle devra rendre des comptes, assumer les conséquences, déjà qu’elle en endosse un paquet. C’est un lourd poids sur ses épaules, il est un poids pour elle.

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MessageSujet: Re: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyVen 6 Oct - 19:08


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Elle est perplexe mais peut flancher. Il le sent. Même si elle fait un effort pour rester impassible, ne rien lui laisser comme indication d’un possible oui ou non, Ryan sent ces choses-là. C’est son don. Et peut-être sa tare. Cette petite manie dont il n’arrive pas à se débarrasser. Cette capacité à savoir ce que les autres pensent parfois même que cela ne vienne à leur esprit. C’est ainsi qu’il manipule les gens. Il distille des éléments par-ci par-là, et ces derniers se mettent à croire que leur décision vient de leur propre libre-arbitre. Quand en réalité, derrière, c’est lui qui a pesé de façon assez lourde dans la balance. Quand on y réfléchit bien, il n’a par exemple jamais forcé Casey a tué l’un des membres de leur groupe de l’époque qui s’opposait à lui. Il l’a simplement suffisamment insisté et pesé dans son esprit pour qu’elle se mette à croire que l’éliminer était la meilleure chose pour le groupe. De la même façon, il souhaite insuffler à Peyton l’idée qu’avoir un jackal dans ses rangs, ou du moins, un jackal comme lui, était un formidable atout à long-terme. Sauf qu’il n’était pas vraiment en position de force, pourquoi était-il un atout pour cette communauté démocratique ? Il était certes un bel exemple de réintégration sociale mais cela ne suffisait pas. Maintenant qu’il voyait que sa question sur sa participation au raid contre la ville il y a quelques mois n’était pas étayée de preuves, les cartes étaient de son côté. C’était le moment de sortir sa botte secrète, une anecdote que Willa lui avait raconté et qui pourrait peut-être permettre à son interlocutrice de juger de leur degré de confiance. « Je ne suis vraiment pas celui que vous ou que les autres croient que je suis… Willa m’a parlé de son couteau. Celui donné par votre père. Elle l’avait tout le temps sur elle et lors d’une sortie aventureuse où elle fut en très mauvaise posture, elle l’a perdu. Depuis, elle a renoncé à ses sorties et les seules fois où elle est sortie, c’était pour aller à ma rencontre et passer des après-midi oisives. Nous avons d’ailleurs tenté de retrouver son couteau par la suite ensembles. Tout ça pour vous dire que je suis simplement un gars à l’écoute comme les autres qui s’est retrouvé du mauvais côté de l’action. » Il prenait un air mi-nonchalant mi-débonnaire, tentant de jouer le mec sympa qui a pas vraiment de chances. Un personnage de plus. Quoique l’anecdote avait au moins cela de vrai qu’il cherchait sincèrement à aider Willa et qu’il n’avait eu aucun intérêt à traîner avec elle. Certes, il savait sa soeur leader d’Olympia, m’enfin, elle lui aurait apporté plus de richesses et de statut s’il l’avait délivré comme otage chez les jackals, donc ce n’était clairement pas ça qui l’avait intéressé chez elle. Peyton exprimait alors ses craintes quant à son mode de vie, ses usages et coutumes dira-t-on chez les jackals. Encore une fois, elle ne voyait pas l’intérêt de le prendre chez eux. Quel avantage cela pouvait-il avoir contre tous les risques que cela pouvait lui apporter en retour ? Interrogation classique de la loi du marché. Les coûts et les risques contre les bénéfices. Visiblement, y’a des choses qui changeront jamais. Ryan croisa les mains, mordant ses lèvres, pour tenter de plonger dans son passé et avoir l’air plus solennel. « Je vous comprends vous savez. Vous avez envie d’être juste, mais vous avez aussi peur. Peur que cette décision se retourne contre vous. J’ai exercé la position de leader avant d’être jackal dans un groupe pendant plus de trois ans. J’ai vu les miens mourir pour des décisions que j’avais parfois prise : se poser à tel endroit plutôt qu’un autre, écoutez telle personne plutôt qu’une autre. Ces décisions m’ont longtemps hanté avant que je me rende compte que tous les leaders y font face et que personne n’est épargné. Après l’éparpillement de mon groupe, j’ai longtemps erré, cherchant la solitude plutôt que de devoir m’attacher à des gens que je risquerais de perdre. Ce que je peux vous apporter est bien simple : l’espoir. L’espoir de voir qu’on peut vivre avec des sauvages sans en devenir un. L’espoir qu’on peut prendre une décision juste et méritocratique sans qu’elle nous revienne dans la figure par naïveté ou utopisme.  » Bon, là, c’était un beau ramassis de conneries, puisque 1) Ryan avait été certes un bon leader de son groupe qui avait survécu longtemps, mais il n'était ni juste ni méritocratique 2) il avait été attaché à un arbre vivant par son ancien groupe justement car il voulait qu’il meure dans des circonstances affreuses 3) il ne croyait pas du tout qu’un monde meilleur pouvait encore renaître de ses cendres. Mais bon, il croyait en lui. En sa possibilité de devenir quelqu’un de bien, ou du moins, ne plus être tyrannique et cruel. Au moins, il croyait à ça. Et il espérait que son interlocutrice allait croire en lui aussi.


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MessageSujet: Re: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyDim 15 Oct - 22:45



( Second chances are not given to make things right. But are given to prove that we could be better even after we fall. )

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Elle en a la gorge nouée, qu’elle lui ait raconté tout ça, Willa, quelque chose d’aussi personnel, d’aussi intime. Elle n’aime pas vraiment évoquer ce genre de souvenir, évoquer sa famille. Peut-être qu’elle n’était pas spécialement proche de ses parents, peut-être qu’elle a volontairement imposé une distance entre eux, peut-être qu’elle n’était pas d’accord avec ces derniers, il n’empêche qu’elle les estimait, ils lui manquent. Ils sont morts au début de l’épidémie, depuis elle vit avec leurs décès, elle a bien conscience que ce n’est pas de sa faute, elle a juste du mal à s’y faire, à s’en détacher, même après sept années. Elle ne sait pas réellement ce qui la surprend le plus entre le fait que sa cadette se soit ainsi confiée à un inconnu, un chacal de surcroit, et celui qu’elle ne sorte qu’en compagnie de ce dernier. Depuis quand est-ce que le monde tourne à l’envers ? Elle ne s’est rendu compte de rien. Peut-être qu’elle est trop obnubilée par Olympia, par ses problèmes inhérents à ses nouvelles fonctions (fonctions pas si nouvelles d’ailleurs). À moins qu’elle soit aveugle depuis que sa vie sentimentale est devenue un véritable parcours du combattant. Ou les deux, surement les deux. Elle n’a plus de temps pour Willa, plus de temps pour Iris, plus de temps pour Alma, plus de temps pour Bass, plus de temps pour ceux qui comptent. Un bien triste constat, un constat amer. Elle n’enchérit pas à ce sujet, que dire de toute façon ? Elle se contente de masquer tant bien que mal sa surprise doublée d’une profonde nostalgie. Il a touché un point. Bon point ou mauvais point ? Elle n’en sait trop rien.

Elle n’a pas envie de le croire. Elle ne veut pas se faire entourlouper, qu’elle soit prise pour une conne. Trop bonne, trop conne, comme dit le dicton, n’est-ce-pas ? Pour autant, elle reste humaine, elle reste profondément convaincue que tout n’est pas perdu. L’espoir, comme il le dit si bien. De là à croire qu’il la comprend ? Elle n’en sait trop rien. Il l’a déchiffrée avec une certaine justesse, elle l’admet. Cependant, entre compassion et manipulation, il n’y a qu’un pas, surtout dans le cas présent. Est-ce qu’il se joue d’elle ? Il a l’air bon comédien en tout cas. Elle n’oublie pas que sa vie est en jeu, qu’il est surement prêt à tout et n’importe quoi pour survivre, vivre. Elle ne sait plus sur quel pied danser, elle est perdue, tout simplement. Il faut bien avouer que toute cette histoire est un bien joli fouillis. « Entre sincérité et belles paroles, la limite est mince. » Elle a du mal à l'envisager dans la peau d'un leader bienveillant. Mais, pourtant, elle ne le prétend pas menteur invétéré. Elle a besoin d’un certain temps de réflexion. Peser le pour et le contre. Mener son enquête auprès des siens. Discuter plus amplement avec Willa. Beaucoup de zones d’ombre reste à éclaircir. Pourtant, elle a parfaitement conscience que plus elle y réfléchira, plus elle risque de s’égarer. Elle ne peut tout simplement pas se décider sur un coup de tête non plus. Dans ces moments, et dans beaucoup d’autres d’ailleurs, elle déteste son statut, son rôle au sein de la communauté, déjà qu’elle ne l’a pas cherché, qu’elle n’en voulait pas spécialement. Tout se corse sans arrêt, les problèmes s’enchaînent et elle a le sentiment de s’y perdre elle-même. Elle soupire, accablée. « Disons que je t’accorde le bénéfice du doute pour l’instant. » Elle le contourne, s’écarte de quelques pas en direction de la porte, prête à vider les lieux et à ajouter cet autre problème à sa longue liste, avant de se raviser un instant. « Au fait, quel est ton nom ? Je suppose que si je me vois dans l’obligation de réfléchir à ton cas, autant arrêter de te qualifier par le chacal, ça ne risque pas de plaider ta cause. » Loin de là même.

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MessageSujet: Re: better believe me (peyton).    better believe me (peyton).  EmptyLun 16 Oct - 18:46


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Ryan avait le sentiment de s’être assez exprimé. Il avait déballé sa verve, ses beaux discours, sa plaidoirie d’avocat. On aurait presque dit un film sur la repentance humaine, avec un avocat pour défendre l’opprimé, ou un condamné à mort qui par la seule force des mots arrive à se sauver de la pendaison ou de la chaise électrique. C’était beau, mais cela était-il suffisant ? Il avait joué la carte du couteau de Willa, maintenant, il ne pouvait plus sauver sa cause davantage. Il sentait qu’en rajouter, c’était peut-être trop. Trop désespéré. Too much. Il donnerait alors l’image du beau parleur - ce qu’il était certes - qui n’a rien derrière. Peut-être qu’avec ces belles envolées lyriques et sa dernière parole sur son ancien statut de leader, et la compréhension mutuelle qu’il tentait d’installer, il avait su au moins distiller chez Peyton un début de sincérité. Son corps et ses traits avaient beau ne rien laisser paraître, son regard lui était doté d’une certaine compassion, qui se chamaillait avec celle du doute et de la raison probablement. Étonnamment, ses mains aussi la trahissaient quelque peu : serrées ensembles, elles semblaient un peu moites, nerveuses, probablement gênées par le conflit intérieur qui avait lieu dans la tête de la leader Olympienne. « Je vous laisse réfléchir, je n’ai rien à vous dire de plus, je vous laisse en discuter avec les autres citoyens de la ville. » Ses mains à lui aussi étaient serrés désormais, un de ses pouces caressait doucement l’autre dos de sa main, soucieux et dans l’attente. Le bénéfice du doute, voilà ce qu’il avait pour le moment et c’était déjà bien assez. Il espérait simplement que les autres jackals allaient se taire, enfin de toute façon il ne les connaissaient pas réellement, et qu’ils n’allaient pas effectuer la même démarche que lui. Les jackals attrapés avec lui n’étaient clairement pas des lumières mais ils restaient des opportunistes comme lui, donc dieu sait ce dont ils étaient potentiellement capables. Il put sentir un début de vent en sa faveur quand elle lui demanda son nom. Plaider sa cause. Obligation de réfléchir à ton cas. C’était des bouts de phrases qui lui plaisait. Il tendit sa main, comme un début de réel contact à son interlocutrice, avec un sourire sincère : « Ryan. Merci beaucoup pour l’étude de ma requête, je me tiens à votre entière disposition si vous avez des questions ou besoin de renseignements complémentaires. » Il débina sa phrase avec volontiers un peu d’humour - enfin !  -, puisque cette formule polie n’était peut-être plus au goût de ces jours sans formalité administrative et échanges professionnels. Dans le fond, c’était un peu comme un entretien d’embauche : il faisait une candidature spontanée pour intégrer une entreprise qui n’avait visiblement pas besoin de lui. Et il venait du concurrent haï depuis toujours, qui avait donc mauvaise réputation. Il devait convaincre la chef d’entreprise que son ancienne entreprise était un choix par défaut, mais qu’il avait dans le fond toujours rêvé d’aller chez eux. Il n’eut pas le temps de dire beaucoup plus lorsqu’un des hommes de main qui l’avait passé à tabac entra dans la pièce, adressa quelques mots à Peyton à l’oreille avant de s’éloigner. Pas besoin de savoir de quoi il s’agissait pour comprendre qu’elle devait partir. La seule chose que Ryan pouvait espérer désormais, c’était d’avoir été convaincant. Au moins assez convaincant pour qu’il le laisse partir la vie sauve. Mais pourquoi pas assez convaincant pour qu’il le garde tout court. Son sort était désormais entre les mains de Peyton Yates, et il ne lui restait plus qu’à attendre.

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