Fermeture définitive de Influenza ! What a time to talk (ft. Peyton) 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 What a time to talk (ft. Peyton)

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MessageSujet: What a time to talk (ft. Peyton)   What a time to talk (ft. Peyton) EmptySam 4 Mar - 13:34

Un geste mécanique ; répété, encore, et encore. La terre vole dans un trou, recouvre peu à peu le linceul blanc improvisé. Quelques gens se sont encore autour de lui. Ceux qu'il pourrait considérer comme ses amis. Beaucoup manquaient à l'appel, malheureusement. Parce qu'ils étaient morts ou disparus. Il entendit quelqu'un lui parler, mais il ne répondit pas, se contentant de faire ce qu'il avait à faire, cloîtré dans un silence qui durait depuis la mort de sa protégée. Elle n'avait pas résisté à la maladie, et Nathan s'en voulait terriblement. Il avait échoué, et ne faisait que ça depuis un certain temps. C'était de sa faute. Toutes ces années l'avaient affaibli ; et même sa place de raider ne l'avait pas aidé à se rendurcir. La gentillesse ? Une faiblesse qu'on pouvait utiliser pour exploiter. La pitié ? Il avait épargné certaines personnes qu'il avait croisé là dehors, et qu'il avait par la suite reconnu lors de l'attaque d'Olympia.

Il s'était convaincu qu'il était un être lambda, un individu normal, comme tout le monde ; mais il avait faux. Il était un soldat ; pire, il était un raider ; un marine des forces spéciales, et pas n'importe quel clown désireux d'aventure qui s'engageait en tant que tel dans une communauté. Il avait beau avoir été infirmier, il était un combattant également ; et, même avant l'influenza, il avait déjà tué un nombre énorme de gens. Une centaine, peut-être plus. Et il ne savait même plus à l'heure actuelle. Tout ce qu'il savait, c'est que tuer, ça le réussissait mieux que soigner. Il n'avait même pas réussi à sauver sa fille adoptive d'une simple grippe. Il bouillonnait, au sens figuré et littéral. Le soleil tapait, même malgré la fraîcheur hivernale.
Les gens autour de lui partait. Il sentit des tapes sur l'épaule, des paroles solennelles. Mais, à l'instar de la caricature de cérémonie faite pour l'enterrement de la jeune fille, il n'en avait rien à foutre. Il se contentait de mettre en terre le seul être vraiment cher qui était encore là pour lui. Le linceul n'était plus visible. La terre montait ; petit à petit, coup de pelle après coup de pelle. Il n'avait pas voulu qu'on l'aide. Il ne le voudra plus jamais, puisque ça finissait généralement mal.

Le temps passait, combien ; il ne saurait dire. Mais le trou, à la base assez profond, fut bientôt comblé. Il tassa la terre, l'égalisa comme il pouvait, sans prêter attention à ce qu'il se passait autour de lui. Puis, il lâcha simplement sa pelle, qui produisit un bruit métallique en tombant au sol, et saisit une croix de bois préalablement confectionnée.  Dessus, était simplement gravé Rosa. Il la planta au sol, frappant à coup de marteau pour l'enfoncer bien profondément. Puis, il se laissa tomber au sol à côté de la tombe, et expira. Il saisit sa sacoche, en sortit un paquet de cigarettes artisanales. Il en tira une, l'alluma avec son briquet qui lui fit de la résistance. Puis, il rangea tout ça, et sortit de la sacoche une peluche. Un nounours, dont les yeux noirs semblaient dévisager et juger Nathan, et le sourire cousu tranchait avec la situation. Le doudou de Rosa. À son âge, elle n'avait toujours pas pu s'en séparer. Il avait hésité à l'enterrer avec elle, mais, en l’emmenant à l'infirmerie, elle lui avait confié, en lui demandant de s'en occuper. Alors il l'avait gardé. Il le souleva un peu, pour le fixer, pensif sans vraiment l'être. Son esprit était vide, son âme meurtrie à jamais. Le petit éclat d'espoir qu'on pouvait autrefois déceler en lui était définitivement éteint. Il posa la peluche sur ses jambes, fuma sa cigarette. Le temps passait ; il s'en foutait. Des bruits de pas lui firent lever la tête. Il n'était pas d'humeur à discuter. En fait, si, peut-être. Peyton. Potentiellement, l'incarnation d'un des derniers sens qu'il trouvait à sa vie : une communauté pour laquelle il avait tout perdu au final. Il ne lui dit rien, et se contenta de la darder de son regard devenu noir par le chagrin.
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Peyton Yates
Olympians + le monde qui est le mien
Peyton Yates
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MessageSujet: Re: What a time to talk (ft. Peyton)   What a time to talk (ft. Peyton) EmptySam 11 Mar - 21:56

Nathan & Peyton
« What a time to talk.
La mort. Elle y a été confrontée à maintes reprises ces dernières années. D’abord avec ses parents, il y a presque sept ans maintenant. L’un mordu, l’autre dévoré vivant. Elle n’a jamais été fort proche de ces derniers. Ce fut tout de même un premier coup de massue pour la femme qu’elle était à l’époque. Elle n’est pas insensible, elle aimerait pourtant. Leurs visages commencent à s’estomper, lorsqu’elle regarde attentivement des photos souvenirs, elle ne les reconnait pratiquement plus. C’est fou à quel point la mémoire peut s’avérer défaillante. Depuis ce jour, elle surprotège Willa, sa sœur, peut-être un peu trop. Elle ne s’imagine pas survivre sans cette dernière. Elle ne pourrait tout simplement pas. Rien qu’à cette idée son cœur se serre. Elle a conscience que personne n’est infaillible, que la vie ne tient plus qu’à un fil, maintenant plus que jamais.
À la mort de ses parents, elle a su qu’elle ferait tout pour maintenir Olympia la tête hors de l’eau, peu importe les sacrifices. Elle a donné sans compter pour cette ville. Elle a tué pour la maintenir à flot. Aout 2014. Un putréfié se délecte de la chair de six survivants. Six morsures. Six futurs rôdeurs. Personne ne semblait vouloir se charger du sale boulot. Elle a abrégé leur souffrance, elle a pris les choses en mains, parce que personne d’autre n’avait la force d’ôter la vie à ces visages familiers. Elle savait qu’elle devait le faire, qu’elle n’avait pas d’autres choix, pourtant ça lui a couté une partie d’elle. Des sacrifices elle en fait tous les jours et ce, depuis le début de cette fin du monde. On a souvent tendance à oublier ce fait. Elle était là avant Elijah, elle s’est sans arrêt chargée de maintenir en vie les Olympiens. Second souffle de son existence. Heureusement, elle s’estime chanceuse tout de même, elle n’a pas connu beaucoup de deuil personnel, la touchant jusqu’au fond des tripes. C’est le luxe qu’elle se paie en s’attachant le moins possible. Parce que non, on ne dirait pas comme ça, mais elle évite de trop s’impliquer dans certaines relations, même si parfois elle n’en a tout simplement pas la force. Elle cache plutôt bien son jeu. Moyen de défense comme un autre.

En retrait, la bouche scellée, depuis le début de la pseudo cérémonie. Elle observe toute la peine et la colère se matérialiser au travers les gestes de Nathan. Elle n’a jamais douté de lui, elle a besoin de lui. Elle ne sait pas exactement de quelle manière le décès brutal de Rosa risque de l’affecter. La mort d’un enfant, c’est probablement ce qu’il y a de pire dans ce monde. La maladie, tout comme les réanimés, ne fait pas de différence, elle s’attaque à tout le monde sans exception. Fatalité qu’elle préférerait ignorer. Elle s’avance avec précaution, jusqu’à sa hauteur, prenant place côte à côte. Elle conserve encore un instant son silence de plomb. Son regard vrille la tombe de la gosse, ce qui lui vaut un léger pincement au cœur. Elle s’estime chanceuse de ne pas s’être retrouvée avec un enfant sur les bras avant que l’apocalypse ne débarque sans crier gare. « Je suis désolée, Nathan. » Il doit surement en avoir plus que marre d’entendre cette phrase, pourtant elle ne pouvait pas s’y soustraire, elle ne s’en sentait pas capable. « Mais j’ai besoin de toi, maintenant plus que jamais, alors si tu pouvais diriger ta colère sur les cavaliers, je t’en serais reconnaissante. » Parce qu’il faut commencer à songer à l’avenir, parce qu’elle sait qu’il y a peu de chance qu’Abel défasse un jour son emprise. Déjà trois mois que la ville fournit le ranch, ça lui semble encore respectable pour l’instant, mais ils doivent envisager un plan de secours.
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MessageSujet: Re: What a time to talk (ft. Peyton)   What a time to talk (ft. Peyton) EmptySam 25 Mar - 17:01

Nathan & Peyton
« What a time to talk.
Il se leva alors que Peyton s'approchait, pour se mettre à sa hauteur quand il allait lui parler, saisissant au passage la peluche d'une main, continuant à fumer sa cigarette de l'autre. Il l'écouta, silencieux, le regard vide dans un premier temps, réagissant à peine suite à ses condoléances. Puis, son regard se durcit quand elle continua. Nathan n'était pas du genre à faire un deuil dans le chagrin. C'était un militaire. Le deuil, ça le connaissait ; et, ce que ça attisait chez lui, ce n'était pas la tristesse, mais la haine. L'envie de se venger. De faire la peau à ceux qui avait fait la peau de ses êtres chers. Il n'avait pas de responsable à blâmer dans le cas présent, si ce n'est la nature. Cette pute.
Mais parce qu'il était un militaire, parce qu'il n'avait plus rien à perdre, les mots de Peyton suffirent à transformer toute cette haine en détermination. Elle avait vu juste, et elle avait choisi les bons mots pour convaincre Nathan. Il n'avait plus rien à perdre. Plus rien qui le retenait. Il n'avait plus qu'une mission, et un supérieur. Alors, il approuva silencieusement ce que venait de lui dire la rousse. Il porta sa cigarette et sa bouche, tira dessus, avant de l'ôter, et de répondre :
« Je n'ai plus que toi et cette ville, Peyton. Demande moi ce que tu veux, je le ferais » il tira une autre latte avant de rajouter : « Je n'ai plus rien à perdre comme tu peux le voir »
Il la regardait droit dans les yeux, guettant sa réaction, attendant des ordres. Mais il se ravisa, et préféra rajouter en toute franchise :
« Quand je dis ce que tu veux, je rigole pas Peyton. Tu sais probablement que j'ai été infirmier militaire, sauver des vies ça me connaît. Mais c'est pas ce que je fais de mieux. J'ai passé quatre ans dans les forces spéciales. Tuer, c'est ça ma spécialité » il  ne s'était pas confié à Elijah trop en détail à propos de ses états de service, mais il jugea utile de mettre les choses au clair avec Peyton à ce moment là. Il tira une nouvelle latte, avant de préciser :
« C'est quoi ton plan ? Qu'est-ce que t'as prévu de faire contre eux, pour les virer ? T'as des alliés ? »
Il ne voulait pas lui laisser penser qu'il était devenu un chien enragé, tuant tout sur son passage. Ce n'était pas le cas. C'est juste que le dernier bastion de son humanité venait de céder. Que tuer ne le dérangeait absolument plus, et qu'il pourrait le faire pour leur cause, aussi froidement qu'efficacement. Il était conscient du problème que posait les riders ; mais Peyton ne lui avait jamais demandé son avis dessus. Il lui faisait une confiance absolue, mais si ça ne tenait qu'à lui, ces envahisseurs vivraient déjà un enfer sans nom. Néanmoins, ce n'était pas le cas, alors, il se contenta d'attendre les instructions de sa supérieure.
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