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 the dictionnary of obscure sorrows (bass)

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MessageSujet: the dictionnary of obscure sorrows (bass)   the dictionnary of obscure sorrows (bass) EmptyMer 21 Déc - 12:59

the dictionnary of obscure sorrows
ferguson x mcmahon
Rage. État d'irritation, de colère, de fureur qui peut porter à des actes excessifs : Être fou de rage. La rage, c'est ce qu'elle a dans le ventre depuis l'attaque des jackals. Elle n'a même pas essayé de la réprimer, et a fini par l'embrasser pleinement. C'est la rage qui guide ses pas quand elle sort de l'enceinte d'Olympia en sautant par dessus la rambarde. C'est la rage aussi qui fait qu'elle serre les dents quand la douleur la lance, au creux d'elle-même, à l'endroit où le couteau d'une ukrainienne a laissé de façon permanente sa trace. Elle a fait de son mieux pour la soigner, mais la cicatrice lui rappellera toujours le très malheureux incident. La cicatrice la fera sans doute aussi toujours serrer les poings et jurer sous son souffle. C'est vraiment la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, il faut dire. Déjà avant Arte n'était pas tout à fait tranquille, et menaçait d'exploser tous les quatre matins. Elijah l'avait même jugée vaguement dangereuse pour la communauté. Communauté à laquelle elle s'était néanmoins intégrée... C'est sans doute ce qui l'énerve le plus dans toute cette histoire. Cinq ans durant, à l'Hôpital, Arte n'avait vraiment fait aucun effort. Et quand l'endroit était tombé, elle n'avait eu aucun mal à s'en séparer. Ils avaient été ses voisins et ses collègues pendant cinq ans, et ça ne l'avait pas plus bousculée... Mais quelques mois à peine à Olympia, une attaque meurtrière et elle devait essuyer ses larmes tous les soirs. Ça n'était pas juste. Ça n'aurait pas dû se passer comme ça. Tout d'abord, rien de tout ça ne serait arrivé si elle ne s'était pas trouvée à Olympia.

Et donc tout d'abord, c'était à cet aspect des choses qu'il était urgent de remédier. Arte passée par dessus la clôture, elle récupére le sac qu'elle a jeté quelques secondes plus tôt et prend une grande inspiration. Mitigée. L'odeur de nouveau départ n'y est pas. L'horizon, n'est pas prometteur. Il est aussi dangereux que la dernière fois qu'elle s'est retrouvée dans cette position ; livrée à elle-même. "Aller Arte, c'est juste toi et moi maintenant," elle fait en glissant les bretelles du lourd sac-à-dos sur ses épaules. Elle n'y est plus vraiment habituée, à ce poids dans son dos, mais se figure qu'après quelques kilomètres de marche elle pourra se reposer. Une main passe dans sa poche et la rassure. Ce sont les clés du véhicule qu'elle a caché avant d'arriver à Olympia. Il doit toujours y être puisqu'elle a pris le soin de coincer quelques rôdeurs dans le garage qui l'abrite, et l'endroit lui avait semblé de toutes façons plutôt tranquille à l'époque. Tout avait déjà été pillé dans cette zone, pour faire court. Le 4x4 demeure son meilleur espoir pour se tirer du Texas, elle en a bien conscience, alors elle laisse les clés retomber dans les profondeurs de sa poche et empoigne fermement le manche de son couteau, accroché à sa ceinture.

Une petite visite à l'armurerie ne lui aurait pas fait de mal, mais la brune a décidé de se contenter de l'arme blanche le temps de regagner le véhicule. Il est de bonne taille et la lame est tranchante, il ne se coincera pas dans le crâne d'un rôdeur et en soit c'est tout ce qui compte. Elle espère néanmoins trouver d'autres armes sur son chemin, ou plus tard. On n'ira pas jusqu'à dire qu'Arte est optimiste, mais les coups de chance, ça peut encore arriver, même six ans après la fin du monde.

Les coups de pas de chance aussi. Le jeune médecin, qui a rendu son étiquette du fait, s'arrête à quatre kilomètres environ de la cité olympienne quand elle tombe sur un petit groupe de rôdeurs. Elle préfère faire profil bas, et se planque derrière un arbre le temps qu'ils déguerpissent. C'est la stratégie grâce à laquelle elle est restée en vie durant ses jours solitaires. En évitant les confrontations inutiles. Elle prend ce temps pour souffler un peu et se reposer la question de son émancipation. La rage est toujours là. Hors de question de faire demi-tour. Mais une autre silhouette commence à se découper à l'horizon, et les rôdeurs ne sont pas encore assez loin pour qu'elle ose sortir de sa cachette. Arte plisse les yeux pour mieux observer l'homme qui se rapproche, et crache plusieurs insultes en le reconnaissant.


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MessageSujet: Re: the dictionnary of obscure sorrows (bass)   the dictionnary of obscure sorrows (bass) EmptySam 7 Jan - 21:28



Bass & Arte
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Conseillé pour se remettre sans difficulté d’une balle dans la jambe dans un monde parti en vrille et occupé par des rôdeurs et des humains qui n’en méritent plus ce nom : une marche de 4 km à pattes et à béquilles. Suivre Arte était une idée à la con – pour autant, Bass ne pouvait pas s’en empêcher, il n’avait pas réfléchi lorsqu’il l’avait vu s’éloigner de la ville.
C’était plus facile avant, d’observer ni vu ni connu la ville, sans leur traîner dans les pattes. Il restait adossé dans l’ombre, à se laisser envoûter, apprivoiser par le petit monde d’Olympia, par y croire alors que ses yeux trop volatiles apprenaient à décoder les langages corporels, apprenait à écouter les rumeurs et les paroles qui s’échangeaient. On ne lui demandait rien, on ne le regardait pas, mais il pouvait être utile. Maintenant, il a l’impression d’être sans cesse annoncé par bruit de sa béquille sur l’asphalte, l’impression qu’on le suit du regard constamment – qu’on compte sur lui, qu’il est soudainement bien plus repérable que le recruteur plein de boue et de cauchemars qu’il est au fond.  Cela mettait une pression qui le faisait s’écrouler.

Chaque pas qu’il tente de faire sur les traces de la jeune femme lui coûte, pas question d’arrêter en route alors qu’il ronge son frein. Il a du retard sur Arte, il suit ses traces, mais elle le distance lentement mais sûrement – et Bass se sent d’autant plus à la traîne. La colère bouffe Arte et elle bouffe la rage à chaque inspiration – Bass la comprend, son fuel ces dernières semaines n’est pas bien différent. A base de honte, de culpabilité pour lui mais passé les premiers instants, il s’est trouvé incapable de se contenter d’un regard fou, perdu dans le vague, sur le désastre et les corps. Occuper les mains pour occuper son esprit qui oscille, sa culpabilité, ses doutes. Il est en colère – il veut frapper, fuir et hurler comme un sourd, lui aussi. Mais il prend sur lui, comme un adulte habitué à encaisser pour maintenir les siens à flot, et habitué à le faire en vain. Des rôdeurs.
Bass s’immobilise sur sa béquille, reprenant son souffle tandis que les rôdeurs commencent à s’éloigner, continuant leur chemin. Il reste à distance, leur laissant le temps de s’écarter, mais de sa position il peut voir Arte, derrière un arbre. Elle doit le voir aussi, puisqu’il entend des insultes être proférées, à peine audibles – juste assez pour que deux rôdeurs qui avaient entendu le son lourd de sa béquille sur le sol se décident à tourner dans leur direction.
Bass accélère (clopinant) pour les rejoindre, tandis que les autres continuent leur chemin, déjà trop loins pour s’occuper des vivants. Il donne un coup de béquille à l’un pour le faire s’éloigner, et ne lâche pas Arte des yeux tandis qu’il enfonce son poignard dans le cerveau du rôdeur le plus proche, son autre main serrée autour de sa béquille à en briser ses doigts. Il ressort le poignard en gardant tant bien que mal l’équilibre pour fusiller la jeune femme du regard.

« - Lâche ! Grand gueule ! » Il a envie de crier mais il se contente de cracher sa colère, d'une intonation qui vaut un cri, mais disciplinée par six ans de rôdeurs. Est-ce qu’il comprend son départ ? Sa fuite ? Est-ce que peut-être, objectivement, elle n’a pas raison ?  Ce n’était pas une putain de raison. En prison c’était une raison. Peut-être pendant l’apocalypse. Mais ils étaient humains et valaient mieux que les cinglés qui avaient fondus sur leur refuge.  Il ne lui ferait pas l’insulte de lui demander ce que le médecin d’Olympia faisait à la cueillette des simples et champignons au milieu des cadavres. Il savait très bien ce qu’elle faisait là – il avait juste du mal  avec sa réalisation. C’était un peu comme Elijah déchu de ses fonctions, Olympia attaquée – comme un coup de poignard dans le bide qui le rend malade et ses yeux étincellent de douleur, de fureur. De trahison. Alors que ce n’est pas la première, et pas la pire.  Mais c’est un concept que sa loyauté ne lui permet pas de comprendre.« - Tu t’en vas comme ça, doc ? Tu nous laisses crever, Arte, c’est ça, parce que c’est plus facile ? » Il est moins agressif que la première fois. Juste amer. Déçu.



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MessageSujet: Re: the dictionnary of obscure sorrows (bass)   the dictionnary of obscure sorrows (bass) EmptyVen 13 Jan - 0:56

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Les rôdeurs se sont retournés et ont pris Bass pour cible. Un instant, même, elle espère qu'il ne s'en sortira pas. C'est sans doute la pensée la plus douloureuse que son cerveau malade ait produit ces derniers jours et incontestablement celle qui lui fait le plus honte, mais si Bass ne s'en sort pas, elle n'aura jamais à s'expliquer. Son regard oscille entre l'homme qui se bat pour éloigner les corps qui veulent le sien et l'horizon. Elle pourrait le laisser là, à son sort, et juste courir. Elle n'aurait même pas besoin de courir très vite... Pourtant elle serre le manche de son couteau et l'instant d'après elle le plante dans le crâne du rôdeur qui revient à la charge et que Bass n'a fait qu'éloigner du bout de sa canne. Mais ce rôdeur, elle voudrait lui déboîter la mâchoire, lui arracher la trachée, lacérer ses poumons et dégommer du reste tout ce qui peut encore l'être. Elle se contente de faire entrer et sortir la lame de son crâne.

Elle se sent déjà saturée de violence, et Bass n'a pas encore ouvert la bouche. Ça ne tarde pas. « - Lâche ! Grande gueule ! » il lui lance. Elle essuie l'acier souillé sur sa cuisse, ne relève pas les yeux avant un instant et prétend surtout que tout ceci ne l'atteint pas. Parce que ça ne devrait pas l'atteindre. Pourtant de là où il se tient le recruteur et ami doit bien voir que la brune serre les dents et serre les poings... « Tu t’en vas comme ça, doc ? Tu nous laisses crever, Arte, c’est ça, parce que c’est plus facile ? » Elle glisse son couteau à sa ceinture tandis que ses yeux se ferment. Dans une inspiration elle tente de tenir ses démons. Mais le veut-elle vraiment ? Elle n'a pas le temps de répondre à cette question, de savoir si oui ou non elle veut lâcher sur Bass les harpies qu'il invoque, qu'un sourire fend son visage. "Ouais, Bass, je m'en vais comme ça, j'vous laisse crever comme tu dis," lâche-t-elle en haussant les épaules. Elle voudrait paraître totalement indifférente mais personne n'est dupe ; il y a quelque chose qui fait que chaque mot est plus amer que le précédent, que chaque mot attise un peu plus sa colère.

Son sourire s'élargit. Il n'a rien d'heureux ; il est douloureux d'ironie quand elle fait un pas pour s'éloigner du brun. Puis toute trace de la réaction nerveuse s'éclipse, ne laissant qu'un rictus éphémère sur les lèvres pâles de l'archère. "Et ce n'est pas parce que c'est plus facile. C'est parce que j'en ai rien à foutre de vos gueules," fait-elle en se soulageant du poids de son sac à dos. Il tombe au sol dans un bruit sourd. Arte regarde le recruteur, et elle espère vicieusement voir sur son visage la douleur que ses mots devraient provoquer. Elle n'est pas sûre d'être satisfaite du résultat néanmoins ; au fond tout ce qu'elle peut lui balancer la déchire, et peut-être même plus que ça ne le déchire lui. Pourtant il lui est impossible d'arrêter de cracher son venin. "J'en ai rien à foutre de toi. Tu m'as fait croire que ce qu'il se passait là-bas," elle jette un regard vers Olympia, au loin tandis qu'elle souffle entre ses dents. "Tu m'as fait croire que c'était mes affaires. Que vous étiez sous ma responsabilité. J'ai jamais demandé ça ! C'est toi qui m'a fait croire ça !" Elle fait, son index pointant le torse du recruteur. Elle le dévisage un petit moment, silencieuse, et finit par tendre le doigt vers le même horizon qu'elle regardait avant. Sa voix est autoritaire. Il n'a pas intérêt de discuter. "Tu devrais retourner à Olympia, ta place est là-bas. Moi je vais continuer toute seule, ça vaut mieux pour tout le monde," elle souffle par dessus le bruit de ses phalanges, que le pouce de sa main libre fait craquer une à une. Ses respirations sont profondes, lentes, mais la tranquillité est la dernière des caractéristiques qu'on pourrait leur trouver : la jeune brune est sur le point d'exploser. Elle se contient pourtant, parce qu'un geste de trop et elle pourrait le passer à tabac jusqu'à n'en plus sentir la douleur dans ses poings, jusqu'à oublier de s'arrêter. C'est déjà arrivé par le passé... Et elle ne veut pas que ça se reproduise, pas avec Bass. Alors elle éloigne sa main du brun, pense un moment avoir dominé ce qui lui crie de le mettre au sol - mais elle se trompe, oh, elle se trompe.




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MessageSujet: Re: the dictionnary of obscure sorrows (bass)   the dictionnary of obscure sorrows (bass) EmptyMar 28 Fév - 20:42



Bass & Arte
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Amertume, déception, colère qui mène à une fureur qui n’a pas besoin d’adversaire. Le pire est de savoir qu’Arte fait exprès, pour lui faire mal. Bass devrait pouvoir passer outre, prétendre que tout ça ne l’atteint pas – elle ment, ce n’est pas vrai. Mais la glace atteint son but et le visage de l’homme encaisse difficilement le rejet. Une nouvelle manière de réaliser à quel point il s’est adoucit avec le temps passé entre les tôles d’Olympia. Il tient à elle. Et ils ont tous le potentiels de le réduire en miettes en quelques mots.
Ca fait mal. Tellement mal. Plus qu'une balle dans la cuisse. Le choc doit se voir dans ses traits. Les mots peuvent faire mal, à force de ne pas pratiquer, Bass oublie ça. Il est blessé, mais il n'a jamais été du genre à subir la douleur prostré et les larmes coulant dans sa barbe – il doit réagir, par essence. Se mettre en colère ou à bosser comme un âne dans un bar sordide, ou déblayer les débris d'une nuit d'horreur. Il serre les dents et ses pupilles s'écarquillent un peu – choc. Douleur. Ca fait un mal presque physique. Et son sourire, putain. Il coupe le souffle de Bass. Il serre le poing sur sa canne, sur son couteau. Il a envie de se défouler, de taillader un arbre, de hurler et de heurter la réalité jusqu'à se faire mal. Jusqu'à ce que la réalité change. Dans ce monde qui le dépasse, il a la tête qui tourne, la poitrine qui l'oppresse. Réduit à regarder faire.

Quelque part dans son crâne, une voix lui ordonne de ranger son couteau. Est-ce que c'est un flashback d'un prétendu ami à qui il a envie de défoncer la gueule après ce qu'il a fait ? Est-ce que c'est la foi de la raison, qui lui rappelle ses priorités, l'arme qu'il a dans sa main aux doigts presque groggys de fureur ? Les déplier est un effort conscient en tous cas. Lentement, il range son couteau à sa ceinture. Ca n'empêche pas son envie de foutre son poing dans la gueule de son sourire, de le lui enlever par le sang en même temps que ses dents. Elijah, pardon. Pardon, Olympia, pardon tous, pardon la pâle copie de Bass qui croyait que la tolérant, l'espoir, l'humanité et l'amour de son prochain servait à quelque chose. Il n'y croit pas plus qu'Arte actuellement. Sans doute moins qu'elle en fait – elle essaie de se convaincre qu'elle est cynique, et se ment. Il essaie de se prendre pour un con naïf et il se ment. Il ne mérite pas Olympia ( on pourrait dire qu'ils ne méritent pas, aucun des deux, mais Bass n 'est pas comme ça : il l'a tiré du ravin, il a répété les mots auxquels il croyait comme un mantra jusqu'à ce que ça devienne vrai. Il la foutrait d'abord dans le canot de sauvetage, parce que même si elle fait genre qu'elle est au-desssus, c'est quelqu'un de bien. Elle mérite que quelqu'un lui courre après dans des bois bourrés de rôdeurs dégueulasses.)

Il ne peut pas  - s'il la touche... il vaudrait mieux pour lui se suicider et se laisser crever dans un coin des bois, marcher à poil chez les Jackals. La culpabilité le tuerait. Alors nope, ça ne doit pas se passer comme ça, il ne doit pas laisser le feu de ses yeux et la morgue de sa grimace-sourire crever son abdomen et déclencher sa fureur. Etre l'adulte des deux. Retour au calme, médiation, la convaincre, la ramener. Une fois que la décision de la non-violence est prise, ça devrait être plus facile ? Non. Pas avec le rictus qui défigure les traits de la jolie brune. Elle a jamais été ce qu'elle avair l'air Arte. Elle a l'air douce, jolie, innoffensive, elle est capable de gueuler des ordres, d'ouvrir un cadavre. De survivre surtout, aux dépends des autres s'il le faut. « Et ce n'est pas parce que c'est plus facile. C'est parce que j'en ai rien à foutre de vos gueules, » « - Tu sais que c'est faux. » C'est un murmure, mais un murmure ombrageux,porteur d'une sale tempête. De la colère retenue, des années à l'ombre, de la douleur de la trahsion et d'une amitié foutue à l'eau. Le discours d'Arte fait mouche, malgré le taux de bullshit qu'il contient et Bass a envie d'hurler. Il n'a pas ses respirations profondes à elle, pas de calme avant la tempête, il ne respire plus, les dents serrées.

A la place, il lui attrape le poing dont elle a fait craquer les os, sans la douceur qui caractérise en général ses gestes depuis son arrivée à Olympia. Il serre dans sa main, à lui faire mal, lui tordant légèrement le bras pour la rapprocher de lui et planter son regard froid dans ses yeux à elle.  « - Tu te mens, tu me mens, parce que ça fait mal. » Il n'est pas mieux qu'elle. Il est pire. Il est lâche et il resasse une haine qui fait peur à voir. Qui n'a pas de visages, un fantôme dans une nuit éclairée aux incendies. Il veut montrer les dents, la rouer de coups. Supplier. Peut-être s'abaissera-t-il à supplier – mais elle trouverait pathétique à chouiner pour qu’elle revienne. Il veut qu'elle réagisse. Que son amie se conduise comme telle. Autrement que par une mâchoire serrée et des gestes lents. Il se sent insulté, dans son cœur, dans ses entrailles, plus éventré que par des coups de couteau. Alors il articule, furieux, le regard noir, violent. « - Ce sont tes affaires, mais tu fuis. Ta place est avec nous, Arte. Tu tiens à nous et tu n'as juste pas les couilles de nous regarder crever. Ce sont tes affaires. C'est trop tard. »

Quelque part  dans sa tirade à voix basse mais qui martèle chaque mot, il l'a relachée et écarté de lui. Il la bouscule, heurtant ses épaules avec une violence mal contenue, cherchant la merde pour s'y casser les dents s'il le faut. Nathan a vécu l'enfer et tu l'as regardé alors maintenant tu veux te casser ? Fais quelque chose pour empêcher ça ! Agis comme une putain d'adulte, comme un médecin, comme une amie ! » Pourquoi il crie ? Parce qu'il est aussi effrayé, aussi en colère qu'elle. Il devrait être calme. Lui dire qu'il sait ce que ça fait. Qu'il a peur aussi. Qu'il aimerait fuir, aussi. Qu'il voudrait continuer tout seul et que ça vaudrait mieux pour tout le monde. Pas ses affaires, le monde dans son dos, le couteau à la main. Ne pas avoir la responsabilité d'une ville sur les épaules. On lui a fait croire ça alors qu'il a rien demandé. Mais peut-être qu'il n'a pas le courage d'abandonner tout le monde et de vivre avec.

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MessageSujet: Re: the dictionnary of obscure sorrows (bass)   the dictionnary of obscure sorrows (bass) EmptyVen 12 Mai - 11:06

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« Tu sais que c'est faux. » Le murmure s'éteint à quelques centimètres d'elle et lui fait secouer disgracieusement ses frêles épaules. Elle se débarrasse de ces quelques syllabes, les esquive peureusement. Bass a raison, elle le sait et surtout elle le sait depuis longtemps, mais c'est mieux si elle s'en va, c'est mieux si elle fuit, c'est mieux si elle glisse entre les mailles du filet cette fois. Mais Bass la rattrape et sa main se ferme autour de son poignet. Arte la combat, agite son avant-bras pour se débarrasser de l'étau qui se resserre autour d'elle, de la poigne qu'elle n'a jamais connue aussi ferme. Un moment son regard tombe, sur la jambe encore bandée, la béquille tremblante. La petite brune ne s'attarde pas à cette contemplation de l'horreur ordinaire : une fois de plus, elle serre les dents et braque son regard dans le sien. Le froid qu'elle trouve dans les pupilles de l'homme la glace, son discours quant à lui la laisse de marbre, à l'extérieur.

A l'intérieur, elle est sur les genoux, sur les rotules, à vif. Le cœur qui tambourine dans la poitrine, un ras de marrée dans la gorge. Son ventre se serre, se tord, et elle doit mordre l'intérieur de sa joue pour ne rien laisser paraître. Il met les mots, il met le doigt, là où il ne faudrait pas. La brune ne comprend pas vraiment d'où vient à Bass ce besoin de lui faire du mal ; car il s'agit bien de cela, lui faire du mal. Chaque syllabe la blesse et la blesse surtout dans son ego. Arte est à ce point sûre de faire ce qu'il y a de mieux (pour eux tous, en fait) qu'elle n'entend plus raison. « Ce sont tes affaires, mais tu fuis. Ta place est avec nous, Arte. Tu tiens à nous et tu n'as juste pas les couilles de nous regarder crever. Ce sont tes affaires. C'est trop tard. » Sourcils violemment froncés, elle le regarde la bouche entrouverte une demie seconde avant d'aboyer, presque sans violence : « Fiche-moi la paix Ferguson ! » Elle n'infirme aucune de ses remarques, cette fois, et peut-être est-ce mieux ainsi : elle a encore beaucoup de venin à cracher mais elle se retient, jusqu'à ce qu'il ne la pousse, ne fasse s'ébranler sa carcasse toute triste. Arte qui s'était quelque part détendue se fait surprendre par la vague d'émotion qu'elle n'attendait pas : un hoquet de surprise brise le bref instant de silence et avec les mots qui viennent la frapper en plein visage toute illusion de calme s'effondre.

Un nom a fait se serrer son abdomen, mettre tout son corps en tension. L'archère dévisage avec une incrédulité folle son ami, lequel n'est en fait plus qu'une cible vaguement en mouvement quand elle écrase son poing dans son ventre. « Répète pour voir ?! » Phalanges qui craquent, souffle court, la brune saisit le géant par la gorge, le pousse avec tout son poids, toute sa force, et toute la détermination sourde du monde. Son pouce sur sa carotide, l'index écrasant l'arrête de la mâchoire, elle ne lui laisse pas le temps de récupérer son souffle ou de taire la douleur qu'elle lui a cause, elle le défit déjà hargneusement du regard. Ses lèvres en tremblent presque. « Je t'interdis de parler de Nathan, » la jeune femme souffle entre ses dents. « J'ai pris ma décision, Bass. Je m'en vais. C'est mieux pour tout le monde. » Une longue inspiration s'insuffle dans ses poumons affolés. La nuque de la brune se tend. Elle aimerait être aussi grande que lui pour lui imposer ses idées sans qu'il ne se sente l'esprit de contradiction : alors elle se grandit un peu, amène le visage du barbu près du sien pour mettre les points sur i, les barres sur les t, pour lui faire peur ou au moins essayer. « C'est mieux pour toi, aussi, crois-moi. Parce que la prochaine fois que je te vois, j'te préviens Ferguson, je te tue. »

Spoiler:


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Bass Ferguson
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MessageSujet: Re: the dictionnary of obscure sorrows (bass)   the dictionnary of obscure sorrows (bass) EmptyMar 4 Juil - 20:19



Bass & Arte
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Il ne veut pas lui faire mal – ou il veut lui faire mal. Lorsqu’il lutte pour garder son équilibre sur sa bonne jambe et pour tenir le poignet de l’anguille du déni, Bass ne sait pas vraiment ce qu’il veut en faire, d’Arte. Il ne veut pas lui faire mal parce que même si le dire à voix haute lui écorcherait la bouche, c’est son amie. (Quel bordel est leur relation, je vous le demande bien? Ils sont amis, il tient à elle, et il irait dans un putain de centre commercial bourré jusqu’à la gueule d’enculés vivants et de morts décharnés acharnés. Mais leur relation consiste entre trop d’engueulades, de lèvres retroussées et de sarcasmes passifs-agressifs à peine dissimulés pour qu’il y ait une amitié revendiquée). Il veut pas lui faire mal,   parce   qu’il   est   un   olympien,   et     elle   aussi.   Il   veut   lui   faire comprendre ça. Simplement, une part de Bass a envie de la secouer et/ou de faire rentrer son crâne en contact avec le chêne derrière eux, de manière répétée et brutale pour lui mettre ça dans le crâne. Même si la méthode est douteuse, il al’impression que ça serait plus efficace que bavarder dans les bois comme des piafs qui caquettent.

Pourtant, le pauvre vieux, il essaie. Il essaie surtout de percevoir au-delà de son masque. De savoir s’il l’atteint, ou s’il pisse dans un violon désaccordé dans un hôpital psychiatrique. Il ne lèvera pas la main sur elle, mais il peut mettre le doigt où   ça   fait  mal.   Peut-être   ne   la   retiendrait-il   pas,   mais   il   compte   au   moins l’empêcher de les oublier. Qu’elle soit hanter par une ville entière, des gamins terrifiés ou par un ancien soldat, il s’en contre-fout. Il enfonce ses ongles dans sa propre paume, envahi par cette froide résolution. Il refusait qu’elle ignore ses responsabilités, on ne courrait pas plus vite que ses démons. On prenait toujours ses décisions en pensant bien faire – mais il était écartelé de l’intérieur,ouvert, bouffé par un walker qui prenait le visage fin de la brune. Elle foutait lec amp, elle les abandonnait, comme s’ils ne comptaient pas. Comme si elle s’en foutait et que ça soit vrai... C’était un mensonge, tout ça. «- Admets le MacMahon!» Il n’y met pas plus de violencequ’elle. Il montre juste les dents, sa tête oscillant avec lassitude sur ses épaules trop lourdes.

Ce n’est pas ça qui l’a fait réagir et malgré lui...  Bass a une expression qui traduit quelque chose hasardant entre le « the fuck MacMahon?»et « sérieusement? Tu te fous de ma gueule?».  Nathan? Tout Olympia, toutes leurs vies annihilées pour un homme. Il sait qu’il y a quelque chose entre eux.Mais si c’était si fort que ça, pourquoi est-ce qu’elle se casse comme s’il avait la peste? Assez fort pour lui faire mal, pas assez pour la retenir. Bass a toujours été maladroit, incapable de tout à fait comprendre ce qui poussaient les couples à s’entredéchirer ou à se languir, s’aimer. Il roule à d’autres loyautés, Bass, plus profondes.  Elle est blessée, effondrée, un échafaudage submergé qui succombe sous le poids des rôdeurs et pendant un bref instant il entraperçoit la faiblesse.Qui passe aussitôt en rage, colère et envie de lui en foutre une. C’est tellement plus facile de faire que d’affronter ce qu’on ressent, hein? Bass sourit. Un sourire d’un doux dingue qu’une femme d’une tête de moins que lui tente d’étrangler à une main. Il ne se hausse pas sur la pointe des pieds, ne fait pas de geste brusque. Okay, il enfonce un peu ses ongles dans l’écorce du bois derrière lui, car la médecin sait faire mal. Mais au moins se targue-t-il de nepas trop le laisser voir et surtout surtout ne pas lâcher son regard. El le est aussi furieuse que déterminée, hargneuse.
Il a une légère folie dans le regard,insolence absurde, mais de la douceur qui en devient violente à force d’être aiguisée sur du cynisme. Et de la provocation. «-Nath...»Sa voix se coupe, sifflante dans sa gorge. Un mince râle lui échappe, tandis que ses cordes vocales cherchent de l’air, carotide écrasée sous ses doigts. Il grimace à la place, mode ça vaut mieux que tous les longs discours. Parce que c’est ça le cœur du problème. Là, à l’instant, les quelques mots qui lui ont fait pété les plombs, passer à la violence, ça vaut tout les suppliques qu’il aurait pu faire. Pour ça qu’elle ne veut pas qu’il parle, surtout pas de lui. Il ne faudrait pas qu’il nique son beau voile du déni hein? On court moins vite sans déni dans sa poche.

Elle essaie de lui faire peur, et à un certain niveau, elle réussit. La situation lui fait peur. Pas pour ce qu’elle pourrait lui faire – elle serait capable de le tuer, il n’en doute  pas.  Ne   pas  pouvoir tuer  c’est  un   grand compliment  et  une   terrible faiblesse aujourd’hui. Elle pourrait, mais ce n’est pas de cela qu’il a peur. Il vit pou r Olympia de toute façon, alors si ça la ramenait... Non il a peur du futur. A partir de là – à partir de Halloween, à partir des morts, d’Arte. Qu’est-ce qui les attendaient? Et comment allait-il réagir à ça? Il retrousses ses lèvres et jure entre ses dents serrées:   « - Je te trouverais.» Le regard de glace est assez froid pour lui promettre la même exécution sommaire, mais alors qu’elle le relâche pour partir comme une lâche, il la repousse, frottant sa gorge et sa barbe. Son regard s’adoucit légèrement, pourtant... il y a de la rancœur, de l’amertume. L’abandon, le rejet, la trahison, ce ne sont pas des choses que Bass prend à la légère. Ou pardonne facilement. «- Qu’est-ce que je dois lui dire à Nathan, puisque tu n’as pas eu les couilles de lui dire au revoir? Que c’est pour son bien et qu’il se torche avec son cœur brisé?» L’étincelle dansson regard est sauvage, moqueuse. Nathan. Nathan. Il le dira jusqu’à ce qu’elle  letue ou qu’elle foute le camp – après tout, elle, elle partait.


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MessageSujet: Re: the dictionnary of obscure sorrows (bass)   the dictionnary of obscure sorrows (bass) EmptyJeu 31 Aoû - 13:02

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ferguson x mcmahon
Connard. Salaud. Enfoiré de mes deux. Les insultes déferlent dans sa tête tandis que l'homme s'acharne sur elle ; de la prise dont il se défait aux mots qu'il lui crache, tout chez Bass met la jeune femme absolument hors d'elle. Il sourit, amer, la repousse, la balade, la promène et elle, malgré la fatigue, malgré l'adrénaline qui ne suit plus, elle boue. Et il dit le prénom de Nathan. C'est ça le pire, assurément.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Entre ses larmes, la jeune femme secoue la tête. Elle ne veut pas dire ce qu'il s'est passé. Mais tôt ou tard, elle devra rentre des comptes aux autres, à leurs regards courroucés. « Arte... » Elle soupire entre ses sanglots, sent ses poumons trembler. Elle n'est pas prête à se rendre à l'évidence, pourtant elle le doit. « Il est m-mort. On s'est faits attaquer au croisement. Des marcheurs... Aidan... » La jeune chercheuse est à bout. Fatiguée, épuisée même, elle est mise à terre par ce dernier événement. « Il m'a sauvée. » Elle s'effondre sur le bout de son lit d'hôpital tandis que sa supérieure la tire doucement vers elle et la serre dans ses bras.


* * *


Elle entre dans la pièce en silence, et s'arrête net quand elle croise le regard d'un autre membre de l'équipe soignante. Une fille, aussi jolie qu'elle, sans doute même un peu plus. Elle la connait, mais elle ne sait plus dire son nom alors qu'elle la voit fouiller dans les affaires d'Aidan. « Qu'est-ce que tu fais ? » murmure-t-elle tandis qu'une émotion la saisit à la gorge. Soudain, Arte a du mal à respirer. « On redistribue les affaires d'Aidan, autant qu'elles servent. » Etouffée, elle cherche son air. « Quoi ? Non... Non, tu peux pas. » L'autre fille n'a jamais perdu qui que ce soit, elle ne comprend pas ni même ne devine la douleur qui déchire Arte jusque dans son abdomen ; n'entend pas son cri de détresse tandis qu'elle emporte loin d'une Arte désemparée les affaires de son coéquipier.


« Va te faire foutre, Ferguson, et dis-lui ça aussi, à Nathan, dis lui d'aller se faire foutre » sont les derniers mots qu'elle prononce. C'est tout ce que j'ai à te dire. Va te faire foutre. Qu'elle adresse à son sourire moqueur et malsain. Quel putain d'enculé, ce sont les derniers mots qu'elle pense de lui quand elle s'éloigne lentement, prudemment. Elle craint qu'il ne puisse lui bondir dessus, la déchiqueter avec une autre salve de mots blessants. Parce que lui non plus, il n'entend pas son cri de détresse. Il n'entend pas, et ne conçoit pas ses intentions. Celles d'une femme blessée et terrifiée à l'idée d'encore perdre quelqu'un qu'elle aime. Elle préfère s'enfuir plutôt que de revivre l'abandon dans lequel la mort d'un être aimé vous laisse. Peu importe si elle inflige ça à Nathan, au moins ce n'est pas elle qui souffre. Ce n'est pas elle qui devra recoller ses propres morceaux.

La brune attrape son sac par l'une des bretelles et remet son couteau à sa ceinture. Et sans vraiment répondre à l'interrogation envenimée de Bass, elle trace son chemin.

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