Fermeture définitive de Influenza ! A nos futurs remords [Bass] 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you
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 A nos futurs remords [Bass]

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MessageSujet: A nos futurs remords [Bass]   A nos futurs remords [Bass] EmptyMer 11 Jan - 16:52

Bass & Saru
« à nos futurs remords

Le bâtiment devait avoir été fouillé à de multiples reprises. On pouvait voir les traces de passages, plus ou moins délicats. Mais Saru était d’un naturel optimiste, il espérait toujours pouvoir trouver quelque chose d’utile. Optimiste au point qu’il désespérait bien souvent sa sœur. Il ouvrait les tiroirs et n’hésitait pas à mettre les mains dans les diverses affaires. Merci à ses gants en cuir. Il cherchait depuis plusieurs jours des habits de rechange… ses jeans ne ressemblaient plus à grand-chose. Quand il y a plus de trous que de jeans, c’est qu’il est temps d’en changer. Plus facile à dire qu’à faire. Il n’était pas bien épais, sans ceinture, la plupart des pantalons se retrouvaient plus souvent à ses chevilles qu’à sa taille. De quoi faire rire sa petite sœur.  

Il soupira. Les vêtements sur lesquels il mettait la main était importable. Pour lui en tout cas. Des robes. Il n’était pas encore assez désespéré pour arriver à de tels extrêmes. Cela ferait trop plaisir à Chiko. Il savait que cette dernière s’impatientait à l’étage du dessous. Il ouvrit un autre tiroir. Petites culottes sexy… Pas pour lui non plus. « Saru, j’y vais ! J’t’attends à l’autre bout du village ! » Voilà. Il se disait bien qu’elle perdait patience. Il n’eut pas le temps de répondre qu’il la vit partir depuis la fenêtre de la pièce. Bah, il ne s’inquiétait pas. Ce genre de choses étaient habituelles pour eux. S’ils restaient ensembles vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ils s’entretueraient. Qui aime bien châtie bien, n’est-ce pas ?

Il passa à la chambre d’à côté, espérant avoir plus de chance. Ce n’était pas forcément bien parti vu l’état de la pièce. C’était un capharnaüm de papiers, livres et habits… Mais aucun des habits au sol ne lui donnait envie de se mettre dedans. Sales, piétinés à de nombreuses reprises,… Il fronça le nez de dégoût. Il préférait ne pas trop savoir quelles substances s’étaient retrouvées sur ces vêtements. Mais il n’allait pas se laisser décourager si vite, autant profiter qu’il soit là pour fouiller les meubles. Il avait eu de bonnes surprises. Il avait trouvé ainsi son couteau suisse et aujourd’hui il ne le quittait plus. Il ne put retenir un sourire. Il venait de mettre la main sur des piles encore dans leur emballage. C’était toujours utile ! S’il était bien tombé, c’était les mêmes que celles nécessaires pour la lampe de poche de Chiko. Dans le cas contraire, il pourrait toujours les garder comme monnaie d’échange s’ils croisaient un autre groupe. Il fourra les piles dans sa poche sans plus attendre. Il pouvait voir par la fenêtre que le temps passait… Il devait être environs deux heures de l’après-midi. Ils n’avaient pas l’intention de passer la nuit dans ce village donc il serait mieux qu’il ne tarde pas trop. Le chemin était long jusqu’au village suivant, plus reculé et donc, ils l’espéraient, moins dangereux. Ils fuyaient les grands axes routiers, peuplés de pilleurs. Ils avaient déjà fait de mauvaises rencontres.

Il se tendit. Il était certain d’avoir entendu un bruit à l’extérieur de la maison. Cela pouvait être Chiko… comme quelqu’un d’étranger. Ce qui ne le rassurait en rien. Ils n’avaient qu’une arme entre les deux et c’était toujours sa sœur qui l’avait. Elle était plus douée pour la manier que lui. Au fil du temps, il avait établi des sortes de rôles entre eux grâce à leurs forces et faiblesses. Il écopait de tout ce qui se rapprochait à la grimpe et la cuisine alors que Chiko gérait la communication en anglais et l’intimidation avec le fusil en cas de besoin. Il jeta un coup d’œil par la fenêtre qui donnait sur le jardin de l’habitation. Rien. Il se mordit la joue intérieure, sur le qui-vive. La fatigue le rendait plus méfiant que d’habitude. Il n’était pas forcément en état de réagir de manière très réfléchie… Un nouveau bruit. Il se colla au mur, à côté de la porte de la chambre. Ralentir sa respiration, tendre l’oreille. Cela pouvait très bien être un rôdeur. Il avait repéré un pied de lampe lourd dont il pourrait se servir comme assommoir si besoin. Il sortit tout de même la lame de son couteau suisse.

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Bass Ferguson
Olympians + le monde qui est le mien
Bass Ferguson
Olympians + le monde qui est le mien
Hurlements : 1971
visage : Travis Fimmel
crédit : gaja & miss pie & malini
survit depuis le : 14/10/2016
capsules de troc : 2961

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MessageSujet: Re: A nos futurs remords [Bass]   A nos futurs remords [Bass] EmptyDim 22 Jan - 23:02

Saru & Bass
«à nos futurs remords »

La fille était partie.  Enfin, la fille s’était décidée à quitter le garçon ( frère ? petit-ami ? – Bass s’en fichait pas mal à partir du moment où il était le plus faible des deux et qu’il se retrouvait seul ). Cul et chemise les deux là. Il observa la jeune femme partir dans les rues presque désertes ( un sac plastique qui volait, une flaque non-identifiée, un chien plus famélique que les hommes, un rôdeur qui rampait par terre ) vers l’extrémité de la ville. L’unique fusil du duo en main. Un sourire sans joie étira ses lèvres déshydratées – il ne souriait plus à quiconque depuis plusieurs années maintenant, mais le geste était toujours là. Juste plus brisé et narquois qu’autre chose. Attendre accroupi comme une gargouille derrière une vitre brisée d’un bâtiment à l’abandon avait au moins le mérite de ne ps attirer l’attention des walkers et des vivants, tout en économisant ses forces. Le désavantage majeur était que ses muscles étaient engourdis et raides, que ses genoux lui faisaient mal lorsqu’il se redressa lentement, bien après le départ de la fille. Il récupéra son sac et descendit hors de la maison pour rejoindre celle où le garçon était toujours, en longeant les murs.

Selon sa jauge personnelle, l’asiatique était un danger raisonnable. Bass survivrait à la rencontre.  Il était dans le village depuis hier – il avait passé la nuit sur un matelas que personne n’avait encore dépiauté pour vérifier s’il y avait quelque chose dedans ( d’expérience, il y avait surtout de la drogue et de l’argent liquide caché dans les matelas et Dieu savait à quel point l’homme n’avait pas besoin de ça). La liste de choses dont il avait besoin cependant était plutôt longue. Une douche, du savon, des fringues, à manger surtout. Une barbe de plusieurs semaines ( mois ? il avait perdu la notion du temps ), un t shirt sale et une veste usée sur les épaules. Il avait rasé il y a quelques temps une partie de ses cheveux, pour en nouer le reste en arrière – survie, praticité avant tout. C’était ce pour quoi il était doué : survivre aux dépends des autres, jauger le danger, sauter sur les occasions et sauter à la gorge. Il avait l’air d’un beau diable sorti de sa boîte, le marginal et le criminel que la société lui ordonner d’être lorsqu’elle existait encore. Mais lui existait envers et contre tout. Et le jeune homme qu’il s’apprêtait à molester n’était que ça – un jeune homme, encore plus maigre que lui, désarmé. Un couteau de combat était glissé à la ceinture de Bass, un revolver derrière son dos alors que le duo n’avait qu’une arme à feu, celle de la fille.

Bass les observait depuis leur arrivée dans la petite ville abandonnée, l’estomac tordu de faim et une lueur sombre dans les yeux un peu fous. Il n’était un mauvais bougre, en vrai, mais il n’y avait plus rien dans ces bâtiments. La maison dans laquelle était Saru et que longeait à présent Bass, il l’avait lui-même fouillé, à son arrivé dans la zone.  Il n’y avait plus rien aujourd’hui entre des murs – les humains, les vivants, ses semblables transportaient ce dont il avait besoin. Bass ouvrit une fenêtre sans trop difficulté pour se glisser silencieusement dans la maison. Il tendit l’oreille immobile jusqu’à percevoir des tiroirs qu’on ouvre et qu’on referme dans une autre pièce, dans les chambres. La maison était en désordre, fouillée, et re-fouillée, pillée et re-pillée, retournée de fond en comble de tout ce qu’on pouvait trouver d’utile – une notion de plus en plus large au fil du temps.

Bass ne s’attarda pas à le faire à nouveau – il se rapprochait plutôt de l’emplacement probable du gringalet qui fouillait déjà. Lentement, le dos contre le mur, le dos tendu à en craquer. Il n’aimait pas attaquer les gens, les menacer, il aurait préféré ne jamais les revoir. Mais tant pis. Au contraire, être aussi tendu et sur ses gardes le mettait dans un état où la violence n’était jamais loin. Il entra dans un mouvement vif dans la pièce, revolver pointé sur Saru. Pivotant sur ses talons pour ne pas lui exposer son dos. Il n’avait qu’un balle à ce moment là et aucune envie de la gâcher pour autre chose que sauver sa vie, mais c’était toujours une menace efficace. Qui lui éviter de parler, de se lier, de risquer de réfléchir. Une arme à feu, donne moi tes affaires, donne moi tes vivres, et foutons le camp sans jamais nous revoir. Face à face avec l’ado ( ? ) qu’il observait depuis quelques temps, comme un chacal, Bass pencha légèrement la tête sur le côté, examinant ses traits. « - … donc c’est ta sœur. » Cela faisait des semaines qu’il n’avait pas parlé et il mourrait de soif – sa voix était rauque, coupante. Il eut un léger signe du pistolet, comme une menace.

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