Fermeture définitive de Influenza ! make me like you (rory) 1614057932 Un grand merci à tous pour ces moments de partage I love you

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MessageSujet: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyMer 11 Oct - 19:07


✰ ✰ ✰
- Andrew Lawson & Rory Wheeler  -


Andrew observe sa souris courir, inlassablement sur la petite roue qu’il a réussi à fabriquer avec ses gros doigts potelés. Il l’a nommé Speedy celle-ci, comme Speedy Gonzales. Elle s’arrête jamais. Elle faisait partie des souris sur lesquelles ses expériences fonctionnaient bien, il dirait même qu’avec le temps, son lot de cinq souris s’est faite une petite place de coeur dans son quotidien. Il faut dire que les êtres vivants qui ne finissent pas mangés ou infectés sont devenus rares depuis quelques années. Andrew avait le droit de garder ses souris, à condition qu’il les garde dans ses quartiers privés dans des cages bien sécurisées et équipées d’une clé. Il ne faudrait pas que des souris piquées à on-ne-sait-quoi se baladent dans la mine. Cela faisait environ trois-quatre mois qu’Andrew les possédait, trouvées lors d’une de ses expéditions dans des zones urbaines. Il avait posé plusieurs pièges qui lui avait permis de collecter ses souris au compte-goutte sur plusieurs jours. Elles étaient résistantes et si deux-trois de son lot initial avaient perdu la vie depuis, il restait toujours son petit lot de cinq souris solides et qui constituaient de bons sujets. Il cherchait à tester les effets combinés de deux molécules différentes dans un médicament. Il avait en partie testé une formule plus puissante lorsqu’il était chez les Orphans, cette secte à la fois religieuse et scientifique, mais les effets sur des corps humains vivants avaient été désastreux : les personnes testées avaient un rush d’énergie semblable à ceux d’une prise d’ecstasy, avant de succomber dans l’heure suivante à une crise cardiaque. Il tentait donc de tester cette formule en plus petite dose, mais aussi de l’ajuster afin que la poussée d’énergie soit moins brutale et plus diffuse. Pour peut-être en faire un médicament ou une protéine dans certains aliments de la mine ? Evidemment, ces travaux étaient assez secrets, car il recoupait une partie de ceux effectués chez les Orphans, et ces expériences-là, personne n’en n’était et ne devait être au courant. Il regardait la souris courir inlassablement, espérant que dans quelques minutes elle n’allait pas elle aussi connaître une fin tragique. On l’interrompit dans son travail d’observation quand on vint à l’entrée de son habitation. Ses lunettes rondes sur le nez, il se retourna pour contempler Rory, retenant un petit râle d’exaspération. Elle l’agaçait. Pourtant, il n’était pas difficile. La plupart du temps, il entretenait des rapports cordiaux avec les personnes de la mine, se terrait dans ses quartiers privés, si on ne venait pas l’importuner, il ne faisait pas assez attention aux comportements des uns ou des autres, à machin qui a dit ça à machine, pour s’en formaliser et ne pas apprécier quelqu’un. Mais, elle, elle venait souvent à sa rencontre, ils travaillaient mêmes ensembles avec Douglas de temps à autres - il faut dire qu’il entretenait des rapports aussi assez tendus avec le quarantenaire. Elle lui posait tout le temps des questions, semblait toujours vouloir fouiner dans ses affaires. Il s’approcha d’elle, impassible. « Rory. Qu’est-ce que tu veux ? » Elle était tout à fait capable de venir sans raison, parce qu’elle s’emmerdait et qu’elle voulait trouver quelqu’un à venir martyriser de remarques impertinentes. Elle était d’ailleurs aussi trop belle et trop représentative de la petite princesse pour aimer la compagnie d’un jeune homme comme lui. Oui, ce qu’il disait était un peu misogyne, mais l’expérience avait prouvé que les plus belles filles du lycée ne s’étaient jamais intéressées à lui et c’était un fait de société dont la véracité traverserait probablement une épidémie apocalyptique. « Je suis occupé et il y a des choses que j’aimerais terminer avant le dîner donc sois rapide s’il te plaît. »  D’une certaine façon, elle lui rappelait sa soeur et c’est peut-être pour cela qu’il était toujours tendu avec elle. Sans s’en rendre compte, sa présence remuait le couteau dans une plaie : celle de la trahison de sa soeur, qui a préféré rester chez les Orphans plutôt que de s’enfuir avec lui. Celle de ce lien fraternel qu’il ne connaîtrait probablement plus jamais. Il entendait derrière lui le petit bruit de la roue qui continuait de tourner et priait pour que Rory ne commence pas à trop poser de questions, d’autant plus que ses travaux pouvaient concerner son champ de travail…
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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyMar 17 Oct - 21:50



emmerdeuse (n) chieuse, empoisonneuse, fâcheuse, gêneuse, raseuse, enquiquineuse, importune, peste, empêcheuse de danser en rond, empêcheuse de tourner en rond.  
+++

Elle tourne en rond depuis le départ d’Harrison. Elle tente – en vain – de ne pas y penser, de ne pas penser à lui. Mais, c’est plus fort qu’elle. Quelle est la part de vérité dans ce qu’ils racontent tous ? Est-ce qu’il va bien ? Est-ce qu’il s’est trouvé un refuge sûr ? Est-ce qu’il respire encore ? Elle secoue légèrement la tête. Non, elle ne doit pas songer au pire, elle ne doit pas être défaitiste, elle ne doit pas voir le mal partout. Il va bien, point. Elle soupire, blasée et amère. Elle essaye d’éviter les regards, elle essaye de faire abstraction de rumeurs. C’est compliqué, très compliqué. Elle y est liée à ces fameuses rumeurs. Elle était proche, trop proche, de l’éclaireur, alors fatalement, on imagine désormais le pire la concernant. Peut-être a-t-elle participé au vol des médicaments, qui sait ! De toute façon, puisqu’ils le disent, ça doit être vrai, n’est-ce-pas ? Elle est éreintée, profondément lasse de la stupidité humaine. Accoudée à une table de la salle commune, elle lève les yeux de son livre (un roman, Anna Kéranine, volée à la bibliothèque d’Olympia et dont elle connait presque chaque chapitre par cœur), découvrant un carnet abandonné à sa droite, non loin d’elle. Elle jette un rapide coup d’œil de part et d’autre de la salle : personne ou presque. Elle s’empare du cahier abandonné, y découvrant un fouillis sans nom. Des annotations confuses, des schémas incompréhensibles, une écriture en pattes de mouche pratiquement illisible. Elle en vient même à le tourner dans tous les sens possibles et inimaginables, ça n’éclaire pas pour autant sa lanterne. Même Reed ne serait pas capable de déchiffrer un tel bazar, c’est dire. Elle parcourt quelques pages encore, finalement son regard se pose plus amplement sur la couverture qu’elle reconnaîtrait entre mille (un carnet de notes Marvel, ça ne court plus les rues). Andrew, il appartient à Andrew.

Dix minutes qu’elle arpente les galeries à la recherche du dortoir d’Andrew, espérant lui mettre le grappin dessus. Elle aurait pu garder le carnet en question, sauf qu’elle est sympa, pour une fois en tout cas. Et, intéressée aussi. Andrew est un véritable mystère à ses yeux, une énigme qu’elle aimerait percer à jour. Elle bifurque à gauche, pénétrant dans la petite pièce vétuste : trois lits, une armoire, des chaises, du bordel. Elle n’a pas pipé mot, pas encore, qu’un soupir agacé s’échappe des lèvres du mineur. « Charmant. » Et très accueillant de sa part. Elle n’arrive pas exactement à savoir s’il l’apprécie, la déteste, ou les deux. Il est comme ses notes, autrement dit inintelligible. Elle l’écoute, roulant des yeux face à l’antipathie de son interlocuteur. Il s’imagine qu’il peut la faire fuir avec ce genre de tirade, il oublie qu’elle passe ses journées cloîtrées aux côtés de Douglas Reed, alors il ne peut tout simplement pas rivaliser, il ne fait pas le poids. « Je pensais faire ma bonne action du jour, mais finalement je vais peut-être ma raviser, ta chaleur humaine débordante ne m’encourage pas à me montrer bienveillante. » Sur cette tirade, elle brandit le cahier, l’agitant fièrement, un sourire satisfaisant étirant ses lèvres. S’il souhaite le récupérer, il a plutôt intérêt à se montrer… coopératif. En tout cas, il vaut mieux pour lui qu’il la brosse dans le sens du poil.  « D’ailleurs, pour tout avouer, je suis plutôt interloquée par tout ce fouillis, je pense que ça reflète plutôt bien le capharnaüm qu’est ton esprit. » Elle ne le quitte pas un instant des yeux, peut-être dans le but de le mettre mal à l’aise, de le déstabiliser, qui sait. Ce qui est certain, c’est qu’elle ne compte pas quitter ce dortoir, pas sans réponse.

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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyMer 18 Oct - 20:02




Andrew Lawson & Rory Wheeler
« make me like you »

Elle avait toujours son air un peu malicieux qui lui donnait des frissons et relents d’agacement. Ce n’était pas de sa faute. Il était habitué à être si stoïque. Si impassible. Voir de l’humanité dans les yeux et faciès des autres l’agaçait. Ca faisait transparaître une joie de vivre qu’il avait perdu depuis assez longtemps. Pas qu’Andrew soit dépressif, mais il était plongé toute la journée dans des expériences, la tête dans ses recherches, fatigué, souvent exaspéré de ne pas trouver de réponses. Il est vrai que la plupart des recherches scientifiques se soldent par des échecs, il faut éliminer toutes les possibilités qui pourraient contredire la bonne voie à suivre. Sans cesse procéder par le jeu de la vérification et de l’erreur. Une démarche fastidieuse et patiente, il faut pouvoir supporter l’échec. Et c’est peut-être quelque chose qu’Andrew, par son jeune âge, n’avait pas encore véritablement acquis : la patience. Rien que la présence de Rory lui donnait envie de gigoter, de la pousser en dehors de son dortoir pour qu’il puisse se remettre à travailler. Il avait de la chance, ses deux colocataires étaient des gens qui sortaient souvent en raid et faisaient du commerce à la carrière, ils n’avaient jamais les mêmes horaires et Andrew les croisait seulement tard le soir quand il venait se coucher. Pour ne pas les déranger, il essayait donc de boucler ses expériences avant dîner, pour être sûr de ne pas avoir à s’expliquer auprès d’eux. Du coup, Rory le bloquait. Lui faisait perdre du temps. Elle aborde un air cynique et il essaye de se contenir, de ne pas laisser échapper un soupir d’agacement. Voilà alors qu’elle brandit son cahier Marvel, l’agitant comme un pompon Mickey à une foire, et Andrew est complètement désarçonné. Comment a-t-il pu faire la grossière erreur de laisser traîner ça ? Ce carnet était d’autant plus important qu’il comportait des références à ses expériences passées chez les Orphans. Andrew avait des sueurs froides. Venait-elle le narguer ? Lui faire du chantage après ce qu’elle a lu à l’intérieur ? Avec elle, tout était possible. Il s’approcha d’un mouvement maladroit et beaucoup trop lent pour essayer de lui reprendre mais elle anticipa évidemment son mouvement en plaçant le cahier dans son dos, ce qui fit légèrement trébucher Andrew qui se cogna contre la poitrine de la blonde, sa main effleurant sa hanche. A présent, il se sentait gêné d’avoir été aussi proche et aussi ridicule. «  Écoute… je pourrais aisément te reprendre ce carnet par la force si je le souhaite. Ne m’oblige pas... » Il ne finit même pas sa phrase, se rendant compte lui-même de son peu de crédibilité pour faire croire à un instant de virilité. Il s’écarta alors de son interlocutrice pour revenir à une distance raisonnable et décente. Il fut toutefois rassuré qu’elle clame n’avoir rien compris à son “fouillis” de notes, visiblement représentatif de l’image qu’elle avait de lui. Son regard évite et fuit le pressant de Rory. Il ne sait pas ce qu’elle veut. Il ne la comprend pas. Il tente alors de se reprendre en main en se raclant légèrement la gorge pour se donner du courage et à nouveau affronter son regard. «  Personne ne t’as demandé de comprendre ce que j’ai écrit de toute façon. Ce sont mes recherches pendant mon temps libre. Elles ne te concernent pas. » C’est un peu faux, dans la mesure où ça pourrait concerner les travaux qu’elle et Douglas effectuent, mais ça, il se garde bien de lui dire, sinon il est parti pour se la coltiner pendant bien une semaine. «  Et pour ta gouverne... mon esprit se porte parfaitement bien. » Bon. Il avait cherché une petite réplique et un comeback sympa à lui répondre, histoire de la moucher. Mais en plein milieu de sa phrase, il se rendit compte qu’il avait absolument aucune idée de quoi répondre, donc il se rattrapa comme il put, prenant un petit air suffisant d’enfant avec un sourire forcé pour sauver son pétard mouillé. Voyant qu’elle ne lâchait toujours pas l’affaire, et entendant toujours sa souris qui courait derrière et à laquelle il voulait vraiment revenir, il reprit un air sérieux cette fois-ci plus fatigué et résigné.  « Bon, dis-moi ce que tu veux… vraiment. » Il espérait qu’elle était pas simplement là pour sortir de son ennui et le martyriser pendant un quart d’heure avant d’aller manger, même si c’était tout à fait possible de sa part, et se dit qu’elle avait peut-être quelque chose derrière la tête… de pas trop pénible espérait-il…


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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyDim 29 Oct - 18:48



emmerdeuse (n) chieuse, empoisonneuse, fâcheuse, gêneuse, raseuse, enquiquineuse, importune, peste, empêcheuse de danser en rond, empêcheuse de tourner en rond.  
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Plus maladroit et empoté qu’Andrew, tu meurs ! Elle arque un sourcil perplexe pendant qu’il lui sort son numéro de l’homme viril et fort, prêt à tout pour récupérer son précieux. Il n’a aucun talent de comédien, vraiment aucun. Elle ne le croit pas une seconde. De toute façon, ses paroles ne collent pas le moins du monde avec l’attitude fuyante et gênée dont il fait preuve. Et, pour cause, leur soudaine proximité est, disons-le, inattendue ainsi qu’un poil ridicule. Le fameux carnet toujours calé derrière son dos, elle se fend d’un grand sourire tandis qu’il s’écarte, imposant une distance dite raisonnable entre lui et… sa poitrine. C’est plutôt cocasse, elle l’avoue. Et, intéressant également, est-ce qu’elle l’intimide en quelque sorte ? Il faut croire, c’est plutôt bon à savoir en tout cas. À se demander depuis combien de temps est-ce qu’il n’a plus touché une femme, non, en fait non, elle ne veut pas vraiment savoir, ça ne lui est pas indispensable comme information. Mais, clairement, peut-être dispose-t-elle d’une carte à jouer. Elle note mentalement, ne prêtant pas vraiment attention à ses dires. Il est vrai, ça ne la concerne pas, elle ne devrait pas s’en mêler, mais c’est plus fort qu’elle. Quelque chose se trame, elle le sent, c’est l’instinct ça ! Il est beaucoup trop secret, Andrew, beaucoup trop évasif et – con - insaisissable. Alors, elle a décidé, toute seule comme une grande, que si, ça la regarde, qu’il le veuille ou non. Elle n’a pas l’intention de s’embarrasser de son avis ou d’un quelconque consentement. Ce n’est pas le genre de Rory Wheeler.

« Si tu le dis. » Elle lâche un léger rire un tantinet moqueur. Il est plutôt marrant, quand il tente de se défendre, ou plutôt de défendre son esprit. Elle le contourne soigneusement, tapotant au passage le torse du mineur, peut-être dans le but d’accentuer son malaise qui sait, avant de s’installer sur son lit, observant le rongeur avec perplexité. « Je veux que tu me dises tout. » Réponse pour le moins vaste, elle l’admet. Elle l’observe un instant, il a l’air irrité, gêné et embarrassé. Elle sourit, encore, on dirait un gosse pris la main dans le sac. « T’es tendu comme un string ma parole ! » Et c’est peu de le dire. Elle aime beaucoup jouer avec ses nerfs, peut-être que cela risque de devenir sa nouvelle activité de prédilection. « On dirait que tu n’as plus vu une fille en chair et en os depuis des lustres ! » Enfin, on dirait surtout qu’il n’a plus eu l’occasion d’avoir une fille dans son lit depuis des lustres surtout. Bien qu’elle ne soit pas ici pour quémander une quelconque attention de type sexuelle. « Ou, alors, tu caches peut-être quelque chose. » Pas peut-être, elle parierait plutôt sur un surement. Ce n’est pas vraiment sympathique de sa part de remuer le couteau dans la plaie, mais elle n’est tout simplement pas sympathique, voilà tout. Et, elle adore ennuyer son petit monde. C’est surtout que s’il lui cache quelque chose qui pourrait aider à l’avancement de ses propres recherches avec Douglas, elle veut obtenir la vérité, elle en fait une affaire personnelle. « Elles servent à quoi tes petites expériences ? » Telle est la question. Elle ne lui laisse pas vraiment l’occasion de répondre, enchaînant immédiatement. « Qu’est-ce qu’il s’est passé en zone d’accueil pendant l’ouragan ? » Elle le jauge de son regard, se voulant perçant. Elle a l’impression d’être dans la peau d’un inspecteur de police interrogeant un potentiel suspect. « Qu’est-ce que tu fais subir à cette souris, Andrew ? » Elle se laisse finalement tomber en arrière sur le lit, lui imposant encore un peu plus sa présence. « Je vais squatter jusqu’à ce que tu me dises tout. » Vraiment tout, ou du moins, jusqu’à ce qu’il lui divulgue au moins quelques brèves informations.

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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyMar 31 Oct - 11:25

[quote="Andrew Lawson"]


Andrew Lawson & Rory Wheeler
« make me like you »

Pourquoi Andrew était-il incapable de mentir ? Rory n’était pourtant pas le plus tenace des adversaires. S’en débarrasser ne devait pas être très compliqué. Elle n’était quand même pas la putain de chef de la mine, il n’avait pas de comptes à lui rendre. Seulement, Andrew ne savait pas mentir. Les seuls moments où il savait réellement mentir, c’est lorsque sa survie en dépendait. Autrement, impossible de compter sur lui pour paraître un sou crédible. De toute façon, il avait toujours quelque chose à cacher. Que ce soit son lourd passé chez les Orphans qui finissait toujours par lui donner une terreur nocturne tous les deux mois. Ou que ce soit ses expériences toujours un peu farfelues avec ses rongeurs. Ou même encore les rôdeurs qu’il gardait vivants dans un bunker dans des zones désaffectées pour des expériences mêlant de nouvelles choses et ce qu’il avait appris lors de ses expériences sur des êtres vivants chez les Orphans. Ca faisait donc pas mal de trucs à cacher en réalité. Le contact de la blonde sur son torse était étrange : à la fois froid car sa main semblait lui causer une certaine répulsion et crispation, et à la fois chaud tant elle semblait douce et agréable lorsqu’elle touchait sa peau à travers un vêtement. Il tente de s’écarter d’elle, ce qui n’amène qu’à un désastre : cela lui permet de rentrer dans son dortoir et de même s’asseoir sur son lit. Andrew s’empresse de faire rapidement le lit et virer les différentes notes et bordel qui traîne sur son lit, pour que ses yeux curieux ne se posent sur rien d’autre. La souris continue à courir. Ca fait probablement sept minutes et trente-deux secondes actuellement. Rory se moque de lui, de son côté tendu et crispé, et Andrew est évidemment touché même s’il ne laisse rien transparaître. C’est vrai qu’il n’a pas beaucoup d’expérience avec les filles, mais bon elle de son côté est quand même la définition d’une fille envahissante. Du genre celle que tous les mecs fuient. Sauf que ça, évidemment, il ne lui dit pas. Rory semblait pouvoir sentir une anguille sous roche comme un chien sentait l’odeur de la viande. Une véritable fouine, elle se nourrissait probablement de ça, des commérages et des secrets des autres. Andrew tenta donc de lui lancer un os pour qu’elle le laisse tranquille. « Bon, si tu me laisses tranquille, je te dis ce que j’ai vu entre Patricia et Karl hier soir... » Patricia et Karl, des gens du corps scientifique et médicinal de la mine, Rory les connaissait probablement et ça pouvait l’intéresser, autant qu’elle connaisse leur secret plutôt que les siens. Andrew les avait vus dans un espace commun, entre la bibliothèque et les endroits où travaillaient Andrew, Rory et Douglas. Disons que la chose n’avait pas été très catholique et qu’il avait même appris certaines informations sensibles. Seulement, ça ne semble pas satisfaire la curiosité insatiable de Rory qui enchaîne alors sur trois questions à la seconde. « Tu n’as pas besoin de savoir ce... » commence-t-il à répondre à sa première question avant qu’elle en pose une autre et qu’il lève les yeux au ciel.  « Pour la dernière fois avant que j’appelle la sécurité… » tente-t-il de dire pour étouffer sa deuxième question mais non, elle enchaîne sur une autre question et se laisse tomber sur lit, histoire de bien lui signifier qu’elle ne bougera pas. Il compte dans sa tête. Neuf minutes et quelques désormais. La souris devrait bientôt arrêter de courir et si Andrew voulait prendre de notes, il devait soit : étouffer Rory en vingt secondes et prendre des notes avant qu’elle ne se transforme en rôdeur, soit se la coltiner pendant sa prise de notes. Il y avait vraiment un gros dilemme. Se grattant la tête face à la blonde qu’il ne bougeait pas, il lâcha prise et se tourna vers sa souris, se raclant la gorge pour enfin dire à contrecoeur : « Si tu veux vraiment savoir ce qu’il se passe, tu n’as qu’à venir voir par toi-même. » Il s’asseyait sur son maigre tabouret, stylo avec un carnet différent de celui rapporté, dont il comparait les notes avec celui que Rory avait rapporté. Lorsqu’elle s’approcha, il sentit ses cheveux légèrement toucher son cou, parce que bien sûr fallait qu’elle se mette derrière lui à deux centimètres de sa tête, et il ne pouvait pas dire que l’effet était désagréable, ça picotait un peu, c’était bizarrement agréable. Il tenta d’être sérieux et bref. « Je teste les effets de deux molécules différentes pour former un médicament. Quelque chose qui permettrait de lutter contre la grippe, la tuberculose, ces maladies faciles à attraper et qui peuvent achever sans un bon traitement. Ou alors on pourrait en faire une vitamine ou une protéine dans certains aliments pour simplement mieux manger.  » Sa souris arrêta enfin de courir, pour aller boire de l’eau et s’hydrater, ce que Andrew nota. Il avala difficilement, une petite boule à la gorge pas sûr de la suite. « Les.. sujets sur lesquels j’ai testé le mélange jusqu’à présent sont décédés après la phase d’effort et d’énergie comme pour cette souris, j’ai donc changé quelques paramètres et j’attends de voir ce que ça va donner.  » Il avait anticipé les éventuelles questions de la blonde et avait choisi le terme assez vague de sujet pour éviter de dire qu’il avait fait testé ce prototype sur des humains par le passé. Rory semblait évidemment intéressée et il se doutait qu’elle n’allait pas bouger, encore moins maintenant qu’avant. Il espérait désormais que cette fois-ci était la bonne et que Speedy n’allait pas succomber. Ne fais pas de moi un idiot devant elle, par pitié…


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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyVen 17 Nov - 22:53



emmerdeuse (n) chieuse, empoisonneuse, fâcheuse, gêneuse, raseuse, enquiquineuse, importune, peste, empêcheuse de danser en rond, empêcheuse de tourner en rond.  
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Andrew est agréablement marrant et distrayant. Elle l’aime bien, ce qui en soi est plutôt peu commun, puisque Rory n’est pas le genre de personne à apprécier grand monde. Et, surtout, elle aime l’emmerder plus que tout. Les traits de son visage se tendent, ses muscles se crispent, elle sourit, toujours à moitié affalée. Elle doit reconnaitre qu’il a de la ressource, pas assez pour la berner. Peut-être qu’elle apprécie les ragots, enfin c’est ce que tout le monde croit, en réalité ce qu’elle apprécie surtout, ce sont les informations qu’elle peut tirer des personnes qui l’intéressent vraiment. Le reste, elle s’en fiche, elle s’en fiche de Patricia et Karl. Et puis, les rumeurs la concernant elle-même ainsi qu’Harrison, l’éclaireur déchu, surpassent probablement l’amourette de Patricia et Karl au sein de la mine. Elle en soupire d’ailleurs. Au final, elle commence à détester les ragots. Bref. Elle ne se démonte pas le moins du monde, enchaînant les questions, déstabilisant Andrew. Il essaye d’esquiver, use même de la menace, sans succès, elle n’en démord pas, jamais ! Elle a pertinemment conscience qu’il finira tôt ou tard par céder, probablement qu’il ne lui avouera pas tout, pas dans l’immédiat, mais elle compte bien le travailler au corps, autant au sens littéral que figuré du terme s’il le faut.

Jackpot. Ou du moins, elle est sur le point de toucher du bout des doigts une infime partie de ce fameux jackpot. Dès lors que les mots franchissent la barrière de ses lèvres, elle se redresse, la curiosité piquée au vif, le rejoignant sans tarder. Elle ne sait pas exactement à quoi elle est supposée assister, mais elle s’en fiche, un bout du mystère sera bientôt résolu. Ce qui ne l’empêchera pas de poser mille questions par la suite. Elle se penche sans gêne par-dessus le mineur, ne prenant même pas en compte leur soudaine proximité initiée de son propre chef. Ce n’est pas volontaire, pas vraiment, en tout cas ça ne la perturbe pas outre mesure. Elle ne parle pas, se contente de garder le silence, de hocher la tête. De toute façon, elle n’a pas le choix, il parle, enchainant les explications, l’empêchant de l’interrompre avec ses horripilantes questions. Cependant, elle n’arrive pas à comprendre. Pourquoi est-ce qu’il persiste à mener ses recherches en solitaire alors qu’ils ont un laboratoire, certes sommaire mais tout de même, à leur disposition ? Alors, qu’ils pourraient travailler à trois sur cette fameuse vitamine/protéine ? Elle ne plonge pas plus profondément dans ses tergiversions, pas le temps, ses prunelles se figent, fixent le rongeur dans l’attente d’un quelconque résultat. Rien, pour l’instant. Elle s’hydrate, furète ci et là. « Après combien de temps survient le décès généralement ? » Elle est soudainement comme passionnée, captivée par la bestiole qui semble pour l’instant se porter comme un charme. Le silence s’installe finalement, quelques minutes s’écoulent, peut-être huit ou neuf avant que le sujet ne soit pris de légers spasmes au ventre, ces derniers empirant au fil des secondes, avant de provoquer la mort de l’animal. Triste, certes, mais la science n’a pas de prix, enfin… « Paix à son âme. » qu’elle ajoute avec une touche d’humour, les sourcils pourtant encore froncés. « Les autres rongeurs, ils meurent de la même manière ? » Elle se maudit pour ne pas avoir inspecté plus longtemps les notes, enfin les pattes de mouche, d’Andrew. Peut-être aurait-elle finalement su en tirer quelque chose de plus concret. « C’est quel type de molécules ? » qu’elle reprend, profitant du fait qu’il ne la coupe pas pour enchaîner encore une troisième question (oui, toujours par trois) ; « Pourquoi est-ce que tu n’en as pas discuté avec Douglas ? Deux cerveaux, c’est toujours mieux qu’un. » Volontairement, elle ne se compte pas dans les cerveaux, parce qu’elle n’est pas vantarde, elle ne se surestime pas, oui, elle a des capacités dans le domaine pharmaceutique, mais Douglas est incontestablement le grand manitou. « Non pas que je sous-estime le tien. » Elle sourit, encore, éternel rictus moqueur, toujours aussi proche du mineur.

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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyMer 22 Nov - 11:58




Andrew Lawson & Rory Wheeler
« make me like you »

Si Rory n’avait pas été là, peut-être qu’Andrew aurait lâché une larme. Il l’aimait vraiment bien, cette souris, Speedy. Peut-être que c’est la présence de la blonde qui avait tout fait capoter. Oui, il devenait presque superstitieux, mais il faut dire que jusqu’ici, Speedy avait survécu toutes les épreuves rencontrées sur son chemin. IL y croyait vraiment. Elle était l’élue. La souris qui l’aurait fait avancer vers une découverte majeure. Alors oui, c’était à cause d’elle. Comme pour tout deuil, après le déni venait la colère et les accusations frivoles. L’esprit du brun ruminait et il ne trouvait même pas les mots pour décrire sa colère et sa tristesse afin d’en accabler Rory. C’était bien ça son problème, même quand il était énervé, il ne trouvait jamais les mots. Il gardait ses sentiments pour lui et tout bouillonnait en lui jusqu’à ce qu’il explose de l’intérieur.  Il était désespéré. A la fois triste à cause du décès de sa souris, mais également dans une impasse dans ses recherches. Il ne savait pas vraiment où aller, vers quelle nouvelle hypothèse se tourner. Tout ce qu’il avait désormais, c’était une Rory évidemment plus que piquée d’intérêt et qui allait lui poser pleins de questions sans lui apporter aucune solution. Le paix à son âme de cette dernière agace d’ailleurs le biologiste en herbe, sans qu’il sache vraiment pourquoi. « Fais pas comme si tu te souciais d’elle, ça se trouve j’ai raté une étape cruciale de son développement quand tu déblatérais toutes tes conneries y’a une minute. » Le ton était froid, presque étrangement familier et agressif pour son caractère habituellement réservé et effacé. Le deuil parlait d’une certaine manière, il savait très bien objectivement qu’elle n’y était pour rien, mais difficile de vouloir l’admettre quelques secondes après le décès de Speedy et en présence de Rory. Lorsque la colère fut passée et qu’Andrew reprit son carnet en main pour noter ses observations, la blonde reprit la parole à ce moment opportun pour essayer d’en apprendre plus. Speedy était le premier rongeur sur lequel il testait cette molécule auparavant testée sur les humains, il n’était pas sûr de comment répondre à Rory sans qu’elle paraisse suspicieuse. « Speed- enfin je veux dire cette souris était la première sur laquelle je testais une formule plus réduite et microdosée, espérant justement atténuer les effets indésirables pour n’en garder que les positifs, c’est-à-dire la poussée d’énergie et d’adrénaline.  » Il ne voulait pas trahir son attachement pour Speedy, avec ce petit sobriquet affectif, mais le mal était probablement déjà fait. Et aussi, il s’était dit qu’il valait mieux autant dire la vérité, sans révéler tous les éléments qui la précède. Ca semblait une bonne stratégie, après il n’était pas à l’abri de la curiosité insatiable de Rory, qui pourrait vouloir rentrer encore plus dans les détails. Mais honnêtement, s’il posait encore des questions du genre, il allait finir par lui faire avaler son propre carnet, histoire qu’elle ait la réponse à toutes ces foutues questions. Il tenta de se retenir d’ailleurs d’achever son dessein lorsqu’elle lui posa encore une question sur le type de molécule qu’il utilisait. Là encore une fois, dire une molécule que j’ai volé dans une secte où je faisais des expériences sur des êtres humains n’était pas possible. Se mordant la langue pour garder son calme, il répondit en se concentrant : « Une molécule que j’ai trouvé dans un hôpital où j’ai bossé y’a un moment déjà, j’en ai embarqué plusieurs avec moi, ça c’est une protéine globulaire, j’ai aussi de la kératine, anticorps… BREF on peut passer à autre chose. » Conscient qu’il en disait un peu trop sur ses trouvailles et sur ses outils, il ne sait même pas pourquoi il s’était confié d’ailleurs, peut-être l’avait-elle hypnotisé par sa proximité et son don royal à emmerder les gens jusqu’à ce qu’ils cèdent. Il ne put s’empêcher cette fois de soupirer lorsqu’elle évoqua Douglas et complimenta à moitié l’intelligence du jeune brun. Il se lève alors pour s’écarter de sa présence, se mettre dans un coin éloigné d’elle, bras croisés. « Douglas ne me porte pas dans son coeur tu sais. Je préfère travailler seul et je ne pense pas que vous ayez quelque chose à m’apporter. » Il tente de s’affirmer, torse bombé, regard vaillant, je n’ai besoin de personne, tout ça tout ça. Une question le démange, il n’avait pas envie de relancer la conversation mais si on pouvait arrêter de parler de ses recherches et de sa personne, ça l’arrangerait donc il tente de détourner la conversation. « Et toi, on peut savoir ce qui t’intéresses dans ce domaine et cette activité ? Tu n’as pas exactement le profil d’une scientifique.  » Peut-être était-il jaloux que Douglas la considère comme une partenaire de recherche et qu’ils aient une forme d’entente presque amicale. Peut-être était-il curieux de comprendre ses motivations derrière son investissement scientifique à la mine. Peut-être voulait-il simplement en apprendre plus sur cette intrigante chieuse…
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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyVen 8 Déc - 18:27



emmerdeuse (n) chieuse, empoisonneuse, fâcheuse, gêneuse, raseuse, enquiquineuse, importune, peste, empêcheuse de danser en rond, empêcheuse de tourner en rond.  
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Elle passe outre l’agressivité et le ton mordant d’Andrew, serrant les dents tout de même. Rory n’est pas le genre à se laisser gentiment marcher sur les pieds et ce, sans broncher. Pourtant, elle prend sur elle, ce qui en soi est plutôt un exploit. Elle est habituée à l’antipathie et la franchise de Douglas, ce n’est pas pour autant qu’elle supporte tout le monde aussi bien que ce dernier. Mais, réagir à sa remarque piquante ne lui apporterait aucune réponse. Déjà qu’il ne semble pas d’un naturel bavard, pas la peine d’en rajouter une couche et de l’embrumer encore un peu plus. Même si elle le trouve tout bonnement injuste. Elle n’est pas la faute de son échec cuisant. Elle veut bien concevoir que cette explication lui est plus douce, à l’exception près que ce n’est pas la réalité, la vérité. Elle se tait un instant, quelques secondes filent, avant qu’elle ne réenchérisse, qu’elle ne se recentre sur ce qui compte : son projet, les molécules exploitables, les aboutissements, etc. Alors, elle enchaine les questions, comme à son habitude, le bombardant afin d’éventuellement le déstabiliser. Elle remarque ses hésitations. Clairement, il n’a pas envie de lui divulguer quoi que ce soit. Et, dans un sens, elle le trouve égoïste, Andrew. Pourtant, niveau égoïsme, elle s’y connait, elle se pensait être championne de cette discipline, mais peut-être se trompait-elle. Elle hoche simplement la tête, emmagasinant les informations qu’elle glane ci et là, qu’il veut bien lui octroyer. Mentalement, elle retient quelques mots clefs : formule microdosée, poussée d’adrénaline. Elle n’arrive toujours pas à concevoir qu’il puisse garder toutes ces informations pour lui, peu importe les échecs qu’il rencontre, ils pourraient travailler à plusieurs sur ce projet, le faire évoluer plus rapidement qui sait. Deuxième hochement de tête, accompagné d’un froncement de sourcils cette fois. Elle n’a pas l’impression qu’il se montre totalement honnête avec elle. C’est plutôt compréhensible, tout le monde a des choses à cacher, elle également. Elle est d’ailleurs mieux placée que quiconque pour savoir ô combien il est difficile de prendre ses distances avec son propre passé. Elle ne compte pas le pousser sur cette pente, pas cette fois-ci en tout cas. Il s’éloigne finalement, alors qu’elle évoque Douglas, l’union de leurs deux cerveaux. Mauvaise idée. Il n’a pas l’air ravi. Elle ne peut s’empêcher de rouler des yeux suite à sa réponse. Il préfère travailler seul. Tout comme Douglas. Et, c'est ce qui les empêche d’avancer si vous voulez son avis. Elle ne comprend pas cette obstination. C’est con. Peu importe que Douglas le porte dans son cœur ou non, que les deux s’apprécient. On parle d’élaborer un médicament, de sauver des vies. Mais, soit. Mentalement, elle note la deuxième pique à son encontre, elle l’ignore dans un premier temps. « Tu es plutôt présomptueux et égoïste, si tu veux mon avis ou même si tu ne le veux pas d’ailleurs. » Elle hausse les épaules, s’asseyant à la place qu’Andrew occupait précédemment. Elle n’a pas l’intention de décamper malgré l’hostilité de son interlocuteur. « Je ne pensais pas que tu étais du genre à te fier aux apparences, c’est plutôt décevant de ta part. » Parce qu’une petite blonde agaçante ne peut tout simplement pas avoir entrepris des études de pharmacologie ? C’est tellement cliché. « J’étais en troisième année de pharmaco avant que le monde ne déchante. Et, que ça te plaise ou non, je suis chargée par Anita de seconder Douglas et ses projets d’élaboration de remèdes médicinaux. » Elle vrille ses prunelles à celle du mineur. Elle ne le comprend pas, pas vraiment. Elle ne sait pas pourquoi dans le fond elle l’apprécie un minimum, c’est difficile à expliquer. En tout cas, voilà un moment qu’elle n’avait plus eu cet effet sur un être humain : il est tendu comme un string. « Dis-moi, tu te comportes de cette manière avec chaque être humain de type féminin ou je te déstabilise particulièrement ? » Le sujet s’éloigne de ses petites expériences mais elle a pertinemment conscience qu’elle ne tirera plus rien de lui, pas aujourd’hui, alors si elle peut détourner son attention et tenter un rapprochement en attendant de réattaquer par la suite, elle compte bien s’y employer.

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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyLun 11 Déc - 19:02




Andrew Lawson & Rory Wheeler
« make me like you »

Andrew était méprisant, et il le savait. La colère ne lui allait pas bien. Il faut dire qu’il s’énervait rarement. En général, il était trop dans la lune pour noter quand quelqu’un lui marchait sur le pied ou cherchait à le provoquer. Et puis, c’était un fantôme ici. Personne ne savait réellement ce qu’il faisait. Personne n’en n’avait réellement quelque chose à foutre non plus. Très peu le connaissaient, au mieux ils savaient de tête à quoi ressemblait le brun. Il était inexistant à la mine et cela lui plaisait. Ca lui permettait de vaquer à ses occupations dans l’insouciance et la tranquilité les plus absolues. Mais Rory, elle, semblait s’acharner sur lui pour une raison qui le dépassait. N’avait-elle pas déjà Douglas, qui était en lui-même un sacré phénomène aussi, à emmerder à longueur de temps ? Si elle n’avait pas réussi à lire son carnet remplie de pattes de mouches incohérentes, elle n’avait rien à espérer de lui. Tout le monde disait qu’Andrew travaillait souvent sur des trucs bizarres et incompréhensibles, les quelques informations qu’on arrivait à glaner par-ci par-là venaient alors de ses colocataires souvent absents qui devaient dire de lui qu’il valait mieux le laisser dans son coin. Alors pourquoi Rory continuait-elle à secouer cet arbre dangereux ? « C’est Douglas qui t’envoie ? Tu commences à parler comme lui fais gaffe, bientôt tu te mettras à ronchonner toute seule dans ton coin aussi. » Il la voit s’asseoir et serre le poing, à deux doigts de se le mettre dans la bouche pour réprimer un cri et ses pulsions de colère. Si Andrew imagine mal Douglas envoyer Rory comme espionne, simplement car il ne semble être un type capable d’échafauder de tels plans, il n’a en revanche aucun doute sur le fait que Rory lui partagerait ses découvertes. Son attitude est en revanche moins crispée lorsque Rory évoque les clichés d’Andrew sur sa personne. Lui qui fut le premier à recevoir des brimades gosse pour des conneries du genre. Ce qu’elle semblait détecter assez facilement chez lui. Elle avait une bonne intuition, ou peut-être qu’elle s’intéressait tout simplement à lui, Andrew ne voyait pas réellement la différence. Mais il n’en restait pas moins surpris. « Je m’excuse, tu me fais penser à quelqu’un que je.. j’ai connu c’est tout. » Il avait envie de se mordre la lèvre pour avoir dit ça, mais c’était la seule façon de se justifier qu’il avait pu trouver. Elle lui faisait penser à sa soeur, la traîtresse, sa complémentarité, celle qui lui était opposée en tout point et avec laquelle il vivait pourtant très bien. Même si cela appartenait au passé, même si elle était peut-être aujourd’hui morte, le souvenir lui, restait imprégné et la plaie encore béante. « La pharmaco… c’est intéressant. J’avais des amis qui étudiaient ça aussi à l’université, j’étais à Brown, en biologie. T’étais où ? » sa voix était plus douce, il reprenait son côté réservé qui n’ose pas réellement parler de lui. Ou du moins parler pour ne rien dire. Rory se mettait encore à le provoquer, le trouvant toujours trop tendu. Il y pouvait rien, elle fouinait trop et il avait peur que ses démons finissent par ressortir. Il n’avait jamais eu besoin de faire taire quelqu’un jusqu’à présent et il espérait que Rory ne serait pas la première de la liste. « Je me comporte de cette manière avec chaque personne qui s’approche un peu trop de mes affaires et de mon travail. Le fait que tu sois une fille n’a rien à voir là-dedans. Je suis tout à fait capable de gérer mes émotions.  » le discours était net et précis, à voir s’il était crédible. Forcément, Rory était une jolie fille et pour un garçon comme Andrew, recevoir des attentions de sa part pouvait donner un peu le tournis. La proximité qu’elle tentait d’installer le laissait aussi perplexe. Etait-ce sa façon de flirter ? Il n’en n’avait pas la moindre idée. « Tu n’as pas de la famille ou des amis qui seraient ravis de te voir leur poser plein de questions ? Je ne suis pas exactement bavard donc je ne vois pas trop ce que tu attends de moi. » Peut-être que c’était ça la solution, la forcer à parler de sa famille et de ses proches, pour susciter la tristesse et la pousser au départ. Enfin quoique ça se trouve, elle n’a personne et c’est précisément pour ça qu’elle se résout à venir emmerder lui, la dernière personne sur laquelle elle n’a pas encore enquêtée…

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MessageSujet: Re: make me like you (rory)   make me like you (rory) EmptyMer 10 Jan - 18:39



emmerdeuse (n) chieuse, empoisonneuse, fâcheuse, gêneuse, raseuse, enquiquineuse, importune, peste, empêcheuse de danser en rond, empêcheuse de tourner en rond.  
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Comme Douglas. Elle n’est pas certaine de la manière dont il est préférable d’encaisser cette remarque. À sa façon, Reed est un homme assez remarquable. Force est de constater qu’il est aussi remarquablement coincé, frigide, solitaire et insociable. Elle hausse les épaules. Peut-être qu’elle parle comme Douglas, mais elle est presque certaine d’être pratiquement à l’opposé de ce dernier. Surement qu’il serait du même avis et qu’il sortirait la carte incluant son instinct de préservation tranchant sacrément avec celui de non-préservation caractérisant Rory Wheeler. Enfin, quoiqu’il en soit elle ne semble pas réellement s’attarder sur le sujet. Elle ne répond pas, pas à sa question en tout cas. Non, Douglas ne l’a pas envoyée ici. Ce n’est pas vraiment le genre à échafauder un tel stratagème. Surtout qu’elle serait probablement la dernière personne au monde qu’il utiliserait en tant qu’espionne. Et, elle le comprend. Elle croise les bras alors qu’il s’excuse, fronçant dans un même temps les sourcils. Encore une fois, elle ne sait pas s’il s’agit d’une bonne chose, qu’elle lui fasse songer à quelqu’un qu’il ait connu autrefois. En tout cas, le sujet n’a pas l’air ouvert étant donné la manière dont il le clôt et sa façon d’enchainer sur la pharmaco. Elle garde ce détail en mémoire, bien au chaud au fond de sa caboche. Peut-être lui sera-t-il utile tôt ou tard, peut-être contribuera-t-il à percer le mystère que représente Andrew. Elle sourit alors qu’il se défend de manière pas forcément crédible, pas pour elle. Mais soit, ce n’est ni elle ni la gent féminine le problème, il s’agit donc du monde entier, de l’être humain en lui-même. « D’accord, tu sais gérer tes émotions, excuse-moi d’en avoir douté. » Elle esquisse un léger sourire, peut-être un peu moqueur. Loin d’elle l’idée de le braquer mais en même temps, il est tellement facile à agacer, c’en est presque trop simple. « J’étais à l’université de Louisiane, à Lafayette. Beaucoup moins impressionnant que Brown. » Non pas qu’elle se dénigre, elle constate, d’ailleurs elle n’a pas perdu son sourire. Elle se revoit parfaitement en train d’arpenter le campus. Elle détestait sa filière, elle excellait pourtant, enfin elle n’était pas mauvaise élève du moins. « Et, non, je n’ai personne d’autre à emmerder pour l’instant. Douglas dort enfin, ce qui est plutôt rare. L’unique membre de famille qu’il me reste patauge dans le confort Olympien. Et, sinon, bref. » Elle allait enchaîner. Et, Harrison est parti, il s’est fait expulser. Mais, si elle peut éviter le sujet, c’est préférable. Elle n’a pas envie de revenir là-dessus. De toute façon, probablement qu’il est au courant des rumeurs. Harrison ce voleur de médicaments, celui ayant osé refourguer des médicaments aux Carrières. Puis, Rory, la fille qu’il collait aux basques, peut-être sa complice qui sait. Tout est encore à prouver ou plutôt rien, puisqu’elle n’était au courant de rien du tout. Innocente jusqu’au bout des ongles. « Enfin, ne t’inquiètes pas, c’est bientôt l’heure du repas. » Elle tire la grimace. Elle se demande ce qu’on a bien pu lui concocter aujourd’hui. Elle fait partie des rares mineurs qui ont le droit à trois repas par jour, le genre de repas plutôt sain supposé préserver sa santé. Comme quoi, être diabétique, c’est parfois avantageux, sous certains angles en tout cas. « Je n’ai pas encore prévu de t’imposer ma présence pendant l’heure de table. » Mais, peut-être un jour, qui sait ! Ce n’est pas comme si elle comptait se gêner de toute manière. « Et, je n’ai pas besoin que tu sois bavard, j’ai de la conversation pour deux. » Totalement vrai, un fait qu’il ne peut nier. Elle se lève finalement, se plante devant Andrew, avant de lui adresser une légère tape sur l’épaule. « Tu devrais faire attention à tes affaires la prochaine fois. » Véridique, même si elle se moque encore, elle l’avoue. En même temps, pourquoi se priver ?

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