mini-event : brawl and pugilat

survit depuis le : 15/04/2016

mini event : brawl and pugilat
what is going on ?

COMMENT INTERVENIR ✻
350 mots max. Interventions régulières du pnj pour rythmer. Amusez vous bien mini-event : brawl and pugilat 2871802777

CONTEXTE ✻
Personne ne sait exactement comment cette discussion, d'abord amicale et enjouée, avait viré à la bagarre. Mais voilà que tout d'un coup, les esprits s'échauffent et les groupes se forment. Mineurs d'un côté, carrières de l'autre, on s'agace et on tape du pied. « Anita n'arrive pas à la cheville d'Aaren. Cette bonne femme ne pourrait pas diriger une porcherie. » « Aaren, le mec qui n'a pas hésité à tuer un homme innocent, sans procès ? C'est un Mr Hyde qui se cache sous des abords de Dr Jekyll ». Une femme crache à terre, une claque retentit, et soudainement tout le monde se bat.
Que vous fassiez partie du conflit, ou que vous arriviez pendant la bagarre, n'hésitez pas à intervenir.

INFLUENZA

Invité

Quel bordel mais quel bordel ! Pensa-t-elle alors que Casey arrivait en courant. Pas besoin d'entendre ce qu'il se disait pour comprendre qu’il y avait de la tension ou plutôt une électrisation générale à la mine/carrière. Tout le monde était déjà en train de gueuler et elle mit quelques secondes avant de comprendre quoi il s’agissait. Le conflit qui règne depuis un moment entre carrière et mine allait éclater une fois pour toute ! De base, Cas’ n’avait jamais été contre la carrière mais entendant les injures qui étaient proférées à l’égard d’Anita, elle ne put retenir sa colère. "Retourne vivre sous ton tapis toi au lieu de l’ouvrir sur des choses que tu connais pas !" Jouant des coudes ou plutôt des épaules pour passer outre la conne qui l’avait interpelé, elle se dirigea vers le centre du conflit. Les cris et autres gestes se faisaient plus agressifs, du coin de l’œil, elle repéra déjà une bagarre. Pas le temps d’intervenir, elle avait beau être garde, elle n’était pas assez folle pour essayer de contenir la bagarre. Et sûrement la foule qui allait lui tomber dessus. "Qu’est-ce qui vous plaît pas au juste ?!" Casey cria ça au hasard, prise par l’élan de folie qui s’installait progressivement dans l’esprit de chacun."Aaren a la carrière et c’est bien suffisant, tout le monde vit sa vie comme il veut et tout le monde est content, bordel ! Fermez-la un peu au lieu de vous plaindre constamment !"Dit-elle aux personnes qui gueulaient à côté d’elle contre Anita. A croire que les gens avaient oublié ce que c’était la vie dehors, la chance qu’ils avaient d’être dans une enceinte protégée. Sûrement que le temps passait ici leur avait fait oublié le « confort extérieur » et la chance qu’ils avaient.

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intervention du mj
pwned !

Pour répondre à Casey, un type lui envoie son poing à la figure.

INFLUENZA

Invité

Et bam, voilà qu’elle se prenait un coup qu’elle n’avait pas vu venir. En plein dans la tronche. Bordel, il aurait pas pu viser ailleurs ? Casey tomba par terre sous la surprise et la force du coup. Elle ne chercha même pas à comprendre de qui ça venait, si elle le connaissait, s’il avait une raison légitime, un coup repartit d’emblée. A terre, elle préféra balancer un coup de pied droit dans le genou, histoire de mettre les choses à égalité. Sa première pensée en lui sautant dessus fut de dégainer son couteau et de lui faire quelques trous dans le corps mais le peu de rationalité qu’il restait lui indiqua que non. S’il elle sortait une arme, les autres allaient faire de même et tout allait partir dans une vrille sanglante. Elle se contenta – à sa plus grande peine – de monter à califourchon sur lui et d’enchaîner les coups de poing au visage. De toute façon, il avait déjà une sale gueule, un peu plus ou un peu moins. Prise dans la violence qui l’avait frappé subitement, c’est pas peu dire, elle continuait d’enchaîner les coups avant de se sentir attraper et éjecter plus loin. D’autres étaient venus les séparer ou continuer la bagarre ? Peu importe. Elle se releva, essayant de reprendre ses esprits ainsi que de revenir à la réalité. La jeune femme était garde ici, c’était pas à elle de se battre mais de séparer les gens. "Arrêtez ces conneries, ça va mal finir putain!" Et voilà qu’un autre gueux lui attrapait l’épaule. Son professionnalisme partit aussi rapidement que le coup de poing qu’elle lui mit dans le plexus solaire du pauvre inconscient qui avait osé la toucher.

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intervention du mj
pwned !

Pour Casey : « On en a rien à foutre de tes bons sentiments ! Casse toi de la grognasse » crache un mineur complètement saoule, en collant une claque dans le dos de la jeune femme.

INFLUENZA

Invité

Avec le climat qui règne depuis quelques temps entre les deux clans, personne ne peut s'étonner de la bagarre qui éclate. Néamoins Zed aurait préféré qu'elle n'éclate pas tout de suite. Appelé à réagir par sa seconde, il arrive sur les lieux quand une des miners se relève, juste avant d'être bousculée par un des siens. Il entend parler d'Aaren, d'Anita... De coups, de frappes à venir. Il aimerait l'ouvrir mais un type le bouscule, et Zed se met tout de suite sur la défensive en lui envoyant un coup dans sa mâchoire. Sa main se pose sur la crosse de son revolver. Il hésite. "Tout le monde va se calmer !" il lance sans franchement y croire. Il veut arranger les choses, mais personne n'est du même avis que lui. Et s'il n'avait pas été chef de zone, il aurait été le premier à taper sur les sujets d'Anita, il faut dire...
Son regard se pose tour à tour sur les corps qui se tendent et se jettent les uns contre les autres. La violence qui croît en appelle à sa propre violence. Ses poings se serrent. Un rictus bancal déforme le bas de son visage. Il prend son pistolet et vise celui qu'il pense avoir lancé la petite sauterie. Un type qui n'a que la moitié de sa tête, vraiment, et qui a toujours été un fouteur de merde. Le coup de feu part - vers le ciel. Qui se fait taire le brouhaha une seconde. "Tout le monde ferme sa gueule maintenant, c'est compris ?" Il jauge mineurs comme carrières, indifféremment. Il sait pertinement que ceux qui ne sont pas de sa zone ne reconnaîtront pas son autorité ; il gagne du temps, espère qu'un des deux leaders ramènera son cul au lieu de se le dorer au soleil. "Maintenant qui veut parler ? Un à la fois."

Invité

Marchant d'un pas pressé, Anita suivait l'homme qui était venue la chercher pour la prévenir d'un attroupement entre mineurs et gens de la carrière qui pouvait se révéler problématique. Qui allait se révéler problématique, en fait, elle en était certaine. Les tensions étaient à leur comble entre la mine et la carrière ; et elle, elle qui croyait pourtant avoir la solution a tout, n'arrivait pas à trouver une solution seule. à un tel point, qu'il lui même était venu à l'esprit de négocier avec les gens de la carrière, pour trouver un terrain d'entente, à défaut d'une solution. Elle espérait juste que celui-ci soit trouvée avant le point de non-retour.
Quand elle arriva au niveau de l'attroupement, il était déjà trop tard ; et il était devenu une véritable rixe. Elle entendit une détonation, et malgré le fait qu'elle resta impassible, elle s'inquiéta que ce point soit finalement atteint. Mais non, elle découvrit l'un des chefs de zone de la carrière (Zed) l'arme levée, et intervenant d'une manière qu'elle trouva pertinente. Les regards passèrent peu à peu de l'homme de la carrière à elle, et elle dévisagea furieusement l'assemblée, l'expression complètement fermée, si ce n'est les sourcils légèrement froncés. Elle fit alors un geste pour désigner Hendrix : "Qu'est-ce que vous attendez ? Répondez. Ou partez. Vous vouliez mon attention ? Vous l'avez. Je vous écoute, mais ne me faites pas perdre mon temps" son ton était froid et sec, beaucoup plus que d'habitude. Elle croisa ses bras, et jaugea une nouvelle fois l'assemblée.

Invité

Et revoilà qu’on la touchait encore ! Une claque dans le dos, et pas une claque de gonzesse, le genre de claque qui vous fait vous décoller les poumons. Avant d’avoir le temps de se retourner pour voir qui empestait l’alcool, un coup de feu raisonna dans toute la carrière. Par réflexe, sa main se posa sur son arme. Qui était l’imbécile qui voulait provoquer un mouvement de panique ou mieux une émeute totale ? Cherchant dans la foule, elle trouva enfin le responsable. Manifestement, il n’avait fait que tirer en l’air et heureusement. Toutefois, ça suffirait amplement à attiser la colère et la violence qui régnait. Plusieurs personnes la bousculèrent pour s’écarter de l’imbécile en chef : Zed – voilà ce que ça faisait quand on confiait des responsabilités à un idiot pareil. Les yeux rivés sur l’homme, elle finit par détourner le regard quand elle entendit une voix familière. D’une grimace, elle cracha le sang qui était en train de remplir sa bouche et inspecta rapidement son corps, tout était là – douloureusement là pour certaines parties. Sans réfléchir plus, elle écarta plusieurs personnes pour aller se positionner à quelque mètres d’Anita. Elle sortit l’arme de son holster mais la garda plaquée sur sa cuisse, des fois que d’autres cons de la carrière décident de jouer au cow-boy... notamment avec la leader de la mine. Dire qu’avant aujourd’hui, elle n’avait jamais eu aucun grief contre les gens de la carrière. Casey vit que plusieurs hommes s’approchaient de Zed, peut-être des gars à lui – ou peut-être pas. "C’est pas forcément judicieux de sortir comme ça, sans protection Anita…" Dit-elle à voix basse pendant qu’elle regardait les alentours. Les tensions étaient redescendues d’un coup avec le coup de feu et pourtant, elles remontaient de plus belle. "Surtout quand on voit à quels crétins irresponsables on donne des armes !"

Invité

Le coup de feu qui résonne dans la carrière est suivi d'un silence de mort, puis d'une panique pour les habitants qui courent se réfugier d'un bout à l'autre de l'étendue rocailleuse. Aaren, tiré de sa rêverie, se lève aussitôt. Un instant, son coeur s'emballe et il s'imagine une attaque des Jackals. Ils n'étaient pas assez stupides pour s'en prendre à la plus grande communauté de la région, sûrement ? Heureusement, alors qu'il attrape une veste et son fusil pour courir jusqu'à la source du bruit, il ne trouve qu'un groupe de carrières et de mineurs éméchés, et Anita au milieu de la commotion. « Qui a tiré? » demande-t-il impérieusement.
Sans surprise, l'arrivée d'Anita et d'Aaren a semblé calmé les esprits. On se tourne vers un jeune homme qu'il connait bien Zed. « Mr Hendrix » intime-t-il avec aigreur « Pensez vous réellement qu'il soit astucieux de tirer dans un camp rempli de civils, après les évènements récents ? Vous avez semé la panique pour empêcher, quoi, une bande d'ivrognes d'échanger quelques coups de poings ? Je vous croyais plus réfléchi. ». Il regarde l'attroupement en évitant soigneusement de reconnaître la présence d'Anita, en se concentrant particulièrement sur les quelques visages connus. George, Alex, Joe, Sandy... Tous des carrières. « Quant à vous, n'avez vous pas honte ? Est-ce ainsi que vous représentez la carrière ? N'avez vous donc pas d'autres arguments que vos hurlements et vos poings ? Je suis extrêmement déçu ».

Invité

L'arrivée des deux leaders le soulage en quelques sortes, mais le fait aussi serrer les poings, une fois l'arme rangée à l'endroit qu'elle n'aurait sans doute jamais dû quitter. Ouais, c'était sans doute exagéré comme réaction... Mais il fallait bien réagir. Anita comme Aaren s'en sont largement dispensés. Mais c'est le blâme que lui lance le roi de la carrière qui le blesse plus que le regard teigneux que peuvent lui lancer certains, dont Casey sur laquelle il s'attarde un instant. Pas possible, les mégères pareilles. S'il n'avait pas été là, les connards auraient continué à lui pleuvoir dessus et à vouloir lui refaire le portrait. Elle lui en doit une, qu'elle le veuille ou non, qu'il approuve ou pas ses méthodes. Il en est persuadé, il a agit en conséquences. La bagarre d'ivrognes aurait pu virer au cauchemar en moins de deux. Surtout avec toutes les armes qui traînent dans la carrière. Non, Zed n'a rien à se reprocher. Mal amorcé sans doute, mais le geste n'était pas irréfléchi. "Ce ne sont pas que des ivrognes." Et il serait stupide de le croire... Ça, bien sûr, Zed n'ose pas le dire à voix haute. Il estime trop Aaren pour le descendre devant son groupe. Il estime trop Aaren pour le descendre, tout court, mais là ça le démange. Il soupire. Et s'adresse aux deux leaders, puisque personne dans les deux clans n'ose l'ouvrir. "Vous allez les engueuler, c'est ça ? Comme des gosses ? Amorcez une discussion avant que quelqu'un finisse avec une balle dans la tête. C'est un conseil ; j'suis pas là pour creuser des tombes, j'préviens." Sans doute qu'on le trouvera bien moins pertinent cette fois. C'est un risque qu'il prend.

Spoiler:

survit depuis le : 04/08/2016

Elle essaie de ne pas courir, marche d’un pas rapide, bousculant au passage quelques curieux indécis. Pas d’excuses, elle fonce vers le bordel qui la réveillé et surtout vers ce coup de feu insensé qui résonne encore dans sa tête. Elle fulmine en enfilant sa veste boueuse, pose la main sur sa propre arme. Réflexe. Et quand elle arrive enfin vers la petite assemblée, elle soupire, jure entre ses dents. Ca n’annonce rien de bon. Elle distingue Anita et se range immédiatement de son côté. D’un coup d’œil elle analyse les visages, fronce les sourcils. Elle écoute à moitié Zed déblatérait ses conneries. « C’est quoi ce bordel encore ? » La main serrée sur son arme, elle se concentre. Elle ne dégainera pas. Sauf si on la menace personnellement. Et elle sent que cette menace viendra de son vieil ami. « Creuser non, mais jeter les cadavres dedans c’est ton but apparemment. Pourquoi t’as tiré ? » Inconscient, stupide. Elle ne supporte plus ce comportement irresponsable qui met tout le monde en danger. Elle laisse les deux leaders s’entretuer, prendre les décisions et sanctions qui s’imposent. Au fond, peut-être bien qu’elle aurait dû s’abstenir. Peut-être qu’elle aurait dû rester dans son coin, loin de tout ça. Trop tard.

Invité

Dans la carrière la tension était palpable, j'ai connus ce genre de moment dans mon quartier, le calme des bandes avant la tempête, comme ci qu'un plan était en train de se préparer avant de passer à l'action. Je n'aimais pas cette atmosphère, on vivait déjà une époque sombre ce n'était vraiment pas le moment d'en rajouter une couche. Puis comme je l'avais ressenti, tout commença par des cris, une dispute ... Visiblement les personnes venaient à se disputer sur les chefs du groupe, je ne connaissais pas encore grand monde, mais ce que je pouvais entendre me dégoûté. Pour moi il n'y avait pas besoin de chercher, Anita arrivé à bien gérer les groupes, elle avait aussi un style bien elle qui faisait qu'on avait pas envie d'aller lui chercher des noises. Aaren ... Je ne le connaissais pas, enfin lorsque j'entendis des bruits de bagarre je me rendis directement sur les lieux, à croire que je devais vraiment m'ennuyer, mais lorsque j'aperçus un type frapper Casey, la première personne qui était venu m'aide se fut plus fort que moi, je vins me placer devant elle, cette fois-ci j'étais en meilleur forme et quand une personne m'avait aidé, je lui été fidèle. De plus, la dispute ne s'arrangeait pas, cette fois-ci Aaren venait à parler à Anita comme ci il parlé à une gamine, ça faisait bien moche.

-Non mais vous vous entendez ? J'ai l'impression d'être revenu dans des vieux quartiers ou des bandes s'engueulaient, vous croyez pas qu'on a passé ce stade ?

Invité

Alors que Casey venait se placer à ses côtés, Anita arqua un sourcil en écoutant ce qu'elle lui dit. En temps normal, elle aurait répondu sèchement à la jeune femme, mais sans trop savoir pourquoi, elle se contenta d'un léger signe de tête, lui indiquant simplement qu'elle l'avait entendu. Elle se concentra plutôt sur cet hurluberlu qui était chef de zone, Zed.
Froid est un euphémisme pour caractériser le regard qu'elle lui jeta, au moment où il fit sa remarque, juste après la question de Billie. Elle y répondit sèchement, sur un ton ne laissant pas de place à une quelconque discussion, ou même à une réponse tout court :
"S'il y avait eu des tombes à creuser, ça aurait été à cause de toi et pour la raison qu'il vient d'évoquer" elle désigna d'un geste de main le prétendu "roi de la carrière".
Discuter de ça ici et maintenant ne servait à rien. Elle se tourna donc vers les mineurs restants, alors que l'injonction de leur chef avait commencé à faire bouger les gens de la carrière :
"Il est temps de se remettre au travail. Nous en discuterons ce soir ; après ma discussion avec Aaren"
Elle se tourna donc vers l'intéressé, le fixant du regard ; elle avait bien vu qu'il l'avait volontairement ignorer. Mais ce n'était pas en s'ignorant mutuellement qu'ils allaient régler des problèmes ; alors, aujourd'hui, elle se décida finalement à ouvrir les pourparlers.

Invité

Tout avait dégénéré vite, trop vite. Ebba avait vu de loin les tensions grimper, les voix s'élever. Alors elle s'était empressée d'avertir Zed. Elle était naïve, mais pas au point d'imaginer pouvoir calmer les choses seule. Tout s’emmêla ; les coups, les insultes, un coup de feu, tiré par le chef de zone en personne. La brune ne comprenait pas vraiment ce geste, un peu trop risqué à son goût. Pourtant, elle ne dit pas un mot. Elle lui ferait part de son désaccord quand ils seront seuls, au lieu de remettre en question ses décisions et son autorité aux yeux de tous. De toute façon, ils étaient déjà nombreux à avoir critiqué son action, Aaren et Anita y compris. En voyant cet acharnement, Ebba ne pouvait rester silencieuse plus longtemps. « Mais bordel, vous croyez pas qu'on à autre chose à faire que se pointer du doigt en s'accusant mutuellement ? » Elle soupira, croisant ses bras contre sa poitrine. « On doit déjà se battre contre les rôdeurs et contre tous les autres dangers qui sont dehors, si on se déchire entre nous, on a aucune chance d'y arriver. » termina-t-elle. Comme d'habitude, elle essayait de calmer les choses, d'inciter les gens à se réunir et non à se diviser. Finalement, suite à l'ordre des leaders, chacun pouvait repartir à sa tâche, même si l'attroupement n'était pas encore totalement dissipé.

Invité

Les deux leaders étaient enfin arrivés. Le coup de feu avait dispersé les gens mais c’était – sûrement – l’arrivée d’Anita et d’Aaren qui imposa un silence relatif. Deux autres personnes firent leur apparition : Seth et Billie. Elle fut vaguement reconnaissante au premier de se transformer en son bouclier humain personnel, quant à la deuxième, elle la connaissait seulement de vue. Tout ce qui comptait c’est qu’elle n’était pas une ennemie d’Anita. Les réflexions allaient dans tous les sens mais ce qu’elle retint c’était la condescendance du leader de la carrière. A croire qu’il parlait à des gamins qui n’était pas en âge de réfléchir et obéissaient bêtement aux ordres. C’était peut être le cas à la carrière mais pas pour la mine. Ca l’agaçait sérieusement. Malgré la volonté d’Anita de prendre les choses en main, ça ne semblait fonctionner que sur une minorité de quidam. "Nous ?" Dit-elle à voix basse lorsqu’elle entendit l’intervention d’Ebba. Il y a pas si longtemps – 20 minutes – elle pensait aussi qu’il y avait un nous mais non. La réalité s’imposait face à elle : la carrière et la mine étaient deux entités interdépendantes mais contenant une population à la mentalité différente. "Il y aurait un nous, si votre leader se bougeait un peu le cul à essayer de former une unité !" Les gens de la carrière, les alcooliques qui lui avaient frappé sur la gueule, et Aaren l’avaient agacé, et notamment ce dernier avec son air supérieur et paternaliste. D’un coup, son surnom de roi de la carrière prenait tout son sens. "En attendant, à part faire semblant d’être un chef, il fait pas grand-chose… Au moins Anita gère les choses et pas seulement quand elle a un public devant elle pour lui lécher les bottes !" Entre Zed, le dégénéré qui tirait partout, Ebba qui était trop naïve et Aaren qui faisait le beau comme un coq de bassecours face à des poules en chaleur… C’était un super image de la carrière que Casey allait avoir en tête maintenant.

Invité

Tous, lui tombent sur la gueule, mais au final sans son intervention, il en est persuadé, le groupe serait encore à se taper dessus. Il admettrait, si l'on arrêtait de le confronter, être allé trop loin, mais les regards accusateurs que les autres acteurs de la scène lui réservent le font se barricader dans sa fierté. Le menton bien haut, il encaisse les critiques sans un commentaire de plus, et refuse de répondre à Billie. Il ne l'ignore pas, il la fixe au contraire parce qu'il ne voit qu'elle et sur l'instant il combat sincèrement l'envie qu'il a de lui refaire le portrait.
Heureusement, l'intervention d'Ebba le fait sortir de ses pensées meurtrières. Toujours aussi... elle. Il n'y a que tombés de ses lèvres que les mots paix ou solidarité peuvent sonner vrais. Elle ne les prononce pas cette fois, mais il les entend distinctement alors qu'il se poste à ses côtés, un peu en devant même, protecteur car il craint un débordement venant de la part de Casey, la blonde qui s'était ramassée la première vague de coups quand le tout avait dégénéré. Elle lui rappelle vaguement quelqu'un, dont il ne fait pas l'effort de se souvenir tant il est agacé par les paroles acerbes qui se poussent aux commissures de ses lèvres sèches. Elle ne se rend certainement pas compte de la difficulté de l'exercice qu'est celui d'Aaren : rendre possible la vie en communauté au sein de la Carrière, dont la superficie, les effectifs et les problèmes surpassent au de-là de l'imaginable ceux de la Mine. Anita, aussi bonne qu'elle soit à la place qu'elle occupe, n'est qu'une petite joueuse en comparaison. Il voudrait ne pas avoir à dire ce qu'il veut dire néanmoins, mais c'est plus fort que lui. "Anita ne tiendrait pas deux jours à la place d'Aaren," il siffle et à ce moment il est prêt à tourner les talons et à rentrer chez lui, mais plutôt il esquisse malgré lui un regard dédaigneux vers la leader de la Mine.

survit depuis le : 15/04/2016

mini event : brawl and pugilat
conclusion

Les habitants de la Mine et de la Carrière qui ont assisté aux joutes et aux bagarres ne sont pas spécialement détendus par les échanges peu aimables entre les leaders, et les protagonistes. Pire, ça ne fait que remuer le fiel pendu à toutes les lèvres et ça ne règle rien.

Au moins, personne n'est mort.

INFLUENZA

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